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Casimir Oyé Mba

Casimir Oyé Mba, né le à Nzamaligué (Komo-Mondah) et mort le [1] à Clichy[2], est un homme d'État gabonais, issu de l'ethnie fang.

Casimir Oyé Mba
Illustration.
Fonctions
Premier ministre du Gabon
–
(4 ans, 5 mois et 30 jours)
Président Omar Bongo
Prédécesseur Léon Mébiame Mba
Successeur Paulin Obame Nguema
Ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération gabonais
–
(4 ans, 2 mois et 22 jours)
Premier ministre Paulin Obame Nguema
Prédécesseur Jean Ping
Successeur Jean Ping
Ministre de la Planification,
de la Programmation du développement
et de l'Aménagement du territoire gabonais
–
(8 ans, 11 mois et 3 jours)
Président Omar Bongo
Premier ministre Jean-François Ntoutoume Emane
Jean Eyeghe Ndong
Successeur Richard Auguste Onouviet
Ministre d'État,
ministre des Mines, de l'Énergie,
des Ressources Hydrauliques et de la
Promotion des Énergies nouvelles gabonais
–
(1 an, 6 mois et 19 jours)
Premier ministre Jean Eyeghe Ndong
Prédécesseur Richard Auguste Onouviet
Successeur Émile Ndoumba
Biographie
Nom de naissance Casimir Marie Ange Oyé Mba
Date de naissance
Lieu de naissance Nzamaligué (Gabon)
Date de décès
Lieu de décès Clichy (France)
Nationalité gabonaise
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université de Rennes (France)

Casimir Oyé Mba
Premiers ministres gabonais

Formation

Originaire d'une famille modeste de Libreville, il part faire ses études supérieures en France. Il obtient en 1965 une licence de droit et de sciences politiques à l'université de Rennes, un DESS de droit à la faculté de Paris en 1966, et un doctorat en 1969 à la faculté de droit de l'université de Paris. Il suit ensuite une formation diplômante en finances au Centre d'études financières, économiques et bancaires (CEFEB) de la Caisse centrale de coopération économique[3].

Carrière

Il effectue l'ensemble de sa carrière professionnelle au sein de la BEAC (Banque des États de l'Afrique centrale), où il gravit les échelons, de simple stagiaire jusqu'au poste de gouverneur qu'il occupe de 1978 à 1990. Dans l'intervalle, il occupe parallèlement le poste de gouverneur suppléant du FMI pour le Gabon, de à . Il préside l'Association des banques centrales africaines de 1986 à 1988[4].

Le [5], il est nommé Premier ministre par Omar Bongo, poste qu'il conserve jusqu'au [3]. Le , il est élu député du département de Komo-Mondah dans la province de l'Estuaire sous l'étiquette du parti démocratique gabonais auquel il adhère depuis 1973[4].

Après 1994, il est maintenu dans le gouvernement de son successeur Paulin Obame Nguema en tant que ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, jusqu'en 1999.

Par la suite, Casimir Oyé Mba est nommé ministre de la Planification et de l'Élaboration des programmes en , sous le gouvernement de Jean-François Ntoutoume Emane, puis permuté avec son collègue Richard Auguste Onouviet au poste de ministre des Mines, du Pétrole et de l'Énergie.

En 2009, il se présente à l'élection présidentielle anticipée sans étiquette, après avoir démissionné du gouvernement. Il affirme vouloir être « le vrai candidat du consensus », en opposition à Ali Bongo, candidat officiel du parti au pouvoir, le PDG[6], avant de se désister sans donner de consigne de vote[7].

Il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2016 sous l'étiquette Union nationale[8] et se retire finalement une quinzaine de jours avant le scrutin en faveur de Jean Ping[7].

Notes et références

  1. "Covid-19 : Casimir Oyé Mba est mort à Paris à 79 ans", Direct Info Gabon, 16 septembre 2021.
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. BiographieBDP, Gabon Nouveau, consulté le 21 juin 2009
  4. Patrice Moundounga Mouity, Le Gabon et le nouveau partenariat africain au développement: pour une sociologie politique des institutions en Afrique, collection Droit & sciences politiques, 2009 (ISBN 9782748349207) p. 270.
  5. Le 27 avril 1990 selon la source.
  6. "Gabon: « Je veux être le candidat du vrai consensus », Casimir Oyé Mba", Gabonews, 21 July 2009.
  7. « Le jeu politique modifié après les nouveaux soutiens à Jean Ping », sur rfi.fr, .
  8. « Casimir Oyé Mba : « Je demande aux Gabonais de me pardonner », (consulté le ).
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