Carlyle Square
Carlyle Square est une place londonienne sur laquelle se situe notamment un jardin.
Description
Située près de King's Road, dans le quartier de Chelsea, la place contenant autrefois des jardins maraîchers, et s'appelait Oakley Square. Elle est ensuite renommée en 1872 pour rendre hommage au poète Thomas Carlyle[1].
Le jardin au centre de la place est le site d'une fête estivale organisée annuellement par le présentateur David Frost. Attirant de très nombreuses personnalités de la société britannique mais également étrangère, issues des milieux politiques ou médiatiques, la fête est décrite par le Daily Telegraph comme « un des événements importants de la saison politico-médiatique londonienne »[2] - [3].
Les résidences situées au 1, 2, 3, 40, 41 et 42 de la place sont classés au National Heritage List for England.
Résidents célèbres
- Le n°2 de Carlyle Square (11 janvier 2015).Les frères écrivains Osbert et Sacheverell Sitwell ont habité dans les années 1920 au n°2 de la place[4] ; le compositeur William Walton a vécu chez eux plusieurs années[5].Le n°6 de Carlyle Square (6 novembre 2016).
- L'actrice Sybil Thorndike était installée entre 1921 et 1932 au n°6[6].
- Le n°10 est durant la Seconde Guerre mondiale surnommé « Alliance House » : abritant Marie-Madeleine Fourcade, chef du réseau de renseignement Alliance, durant son séjour londonien d'un an, c'est le point de rendez-vous des agents et sympathisants du réseau[7] - [8].
- Le n°18 a été le logement de l'espion Kim Philby et de sa famille[9].
- Le n°21 a été la maison de Victor Cavendish-Bentinck, 9e duc de Portland, président du Joint Intelligence Committee durant la Seconde Guerre mondiale[10].
- Le n°22 est tout d'abord la résidence de l'actrice Joan Bennett et de son mari Jack Fox en 1926[11], puis celle de l'écrivaine Edna O'Brien ; David Frost et sa famille y ont vécu 25 ans[12].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Carlyle Square » (voir la liste des auteurs).
- Henry Benjamin Wheatley et Peter Cunningham, London Past and Present : Its History, Associations, and Traditions, Cambridge University Press, , 333– (ISBN 978-1-108-02806-6, lire en ligne)
- Hegarty 2016, p. 263.
- Urmee Khan, « Sir David Frost's summer party washout », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
- John Pearson, Facades : Edith, Osbert, and Sacheverell Sitwell, A&C Black, , 488– (ISBN 978-1-4482-0780-0, lire en ligne)
- (en) Matthew Riley, British Music and Modernism 1895-1960, Farnham, Ashgate Publishing, Ltd., , 125– (ISBN 978-0-7546-6585-4, lire en ligne)
- Christopher Hibbert, Ben Weinreb, John Keay et Julia Keay, The London Encyclopaedia, Pan Macmillan, , 133– (ISBN 978-0-230-73878-2, lire en ligne)
- Fourcade, tome 2, p. 226.
- Kauffer 2017, p. 160.
- Berkeley 1994, p. 76-80.
- Berkeley 1994, p. 80-82.
- Brian Kellow, The Bennetts : An Acting Family, University Press of Kentucky, , 105– (ISBN 0-8131-2329-1, lire en ligne)
- Hegarty 2016, p. 262.
Bibliographie
- Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé, t. 2, Paris, éditions Fayard, coll. « Le Livre de poche » (no 3140), (réimpr. 1998) (1re éd. 1968), 446 p.
- (en) Roy Berkeley, A Spy's London, Pen and Sword, , 363 p. (ISBN 978-0-85052-113-9, lire en ligne)
- (en) Neil Hegarty, Frost - That Was the Life That Was : The Authorised Biography, W H Allen, , 352 p. (ISBN 978-0-7535-5672-6, lire en ligne)
- Rémi Kauffer, Les Maîtres de l'espionnage, Perrin,