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Cage d'écureuil

La cage d'écureuil désigne la cage qu'on fabriquait pour l'écureuil[1] dans laquelle était annexée une cage tournante appelée originairement « tournette[2] ». Cette roue est par la suite appelée « cage d'écureuil ».

  • Comme d'autres rongeurs, les hamsters courent facilement dans des cages d'écureuil.
    Comme d'autres rongeurs, les hamsters courent facilement dans des cages d'écureuil.
  • Hamsters courant dans un disque horizontal.
  • Rotor dans un moteur à induction, sur le principe de la roue d'écureuil.
    Rotor dans un moteur à induction, sur le principe de la roue d'écureuil.

Roue de carrier

On appelle aussi « cage d'écureuil » ou « cage à écureuil »[3], par analogie ou par glissement de langage (Le montage des pierres par un puits se fait à l'aide d'un treuil, établi au dessus de leur ouverture, et manœuvré par des hommes marchant sur de petites traverses fixées sur le pourtour d'une grande roue en bois montée à l'extrémité de son arbre. Ces hommes imitent assez le mouvement de l'écureuil dans sa cage cylindrique. Dans Théodore Château. Technologie du bâtiment[4]), le système de roue, tambour ou tympan employé dans des machines de levage, notamment les grues médiévales. Le tympan est une roue en bois qui sert à mouvoir un treuil ou cabestan dans une machine de levage et dans laquelle un ou plusieurs hommes marchent pour la faire tourner[5]. Les Grecs l'ont appelé γέρανον (terme qui peut aussi désigner une échelle) et les romains, majus tympanum. À d'autres époques on l'a appelé roue ou tambour. La machine de levage elle-même est appelée grue, gruau, engin, machine ou chêvre, quelquefois aussi « tympan »[6]. Toutefois certains archéologues la nomment « machine de levage », « Machine de levage à roue motrice », « machine élévatrice médiévale » ou « roue de carrier »[7].

Pour les chantiers médiévaux importants, il était ainsi fréquent d'ajouter aux traditionnels engins de levage (fauconneau, gruau) un treuil à tambour pour constituer des cages d'écureuil augmentant leur puissance de traction. Ces cages d'un diamètre le plus souvent de 4 à 5 mètres étaient à simple tambour (actionné par un homme) ou à double tambour (deux hommes). La force musculaire des jambes des « œuvriers » (terme médiéval générique pour désigner les ouvriers), plus résistante et puissante que celle des bras, leur permettait de soulever des charges de 500 à 1 000 kg en une seule montée[8].

La roue de carrier était une grue utilisée par les carriers. La pratique des maçons étant associée à l'usage intensif de la pierre naturelle on peut supposer que l'usage est passé indifféremment de l'un à l'autre.


Notes et références

  1. Lire à ce sujet la Comtesse de Ségur. Les Malheurs de Sophie. L’écureuil. Hachette, 1929 (p. 87-100).
  2. Définition du CNTRL tournette
  3. trop fort le château ! Guédelon n°7 décembre 2009
  4. Théodore Chateau, Technologie du bâtiment, vol. I, B. Bance; vol. 2, A. Morel, (lire en ligne)
  5. Morisot J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment (charpente), Carilian, 1814
  6. Définition du CNTRL: roue et tympan
  7. Jean-Pierre Adam. La Construction romaine. Matériaux et techniques. Sixième édition. Grands manuels picards. 2011
  8. Thierry Hatot, Bâtisseurs au Moyen âge, Editions L'Instant Durable, , p. 70

Voir aussi

Articles connexes

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