CĂ©cile Hartog
Cécile Sarah Hartog, née à Londres en 1857 et morte en 1940, est une compositrice et pianiste anglaise[1].
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Alphonse Hartog (d) |
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Numa Edward Hartog Marcus Hartog Héléna Arsène Darmesteter Philip Hartog (en) |
Biographie
Cécile Hartog est la fille du professeur de français Alphonse Hartog et de l'écrivaine Marion Moss Hartog[2]. Sa sœur et ses frères sont Héléna Arsène Darmesteter (peintre), Marcus Hartog (scientifique), Numa Edward Hartog (mathématicien) et Philip Hartog (en) (chimiste). La mathématicienne et ingénieure Hertha Ayrton est sa cousine[3].
Elle étudie la musique avec le compositeur Charles Salaman, puis à la Royal Academy of Music, où elle remporte la médaille d'or de composition en 1889 et fait jouer un quatuor de piano[4], ainsi qu'un Andante et Gavotte par un orchestre[5]. Parmi ses professeurs se trouvent Frederick Cowen[6], Woldemar Bargiel, Oscar Beringer (en) et, à Berlin, Karl Klindworth. Elle est active en tant que soliste et parfois chef d'orchestre des années 1880 jusqu'à la Première Guerre mondiale. Elle enseigne également l'harmonie à la Maida Vale High School for Girls à Londres.
Alors qu'elle dirige l'orchestre pour la pièce Beethoven's Romance au Royalty Theatre (en) le , la manche de sa robe de mousseline s'enflamme à cause d'une des lampes de son pupitre. Un membre de l'orchestre a réussi à l'éteindre rapidement avec une cape d'opéra, ce qui lui a peut-être sauvé la vie. Selon des articles de presse de l'époque, elle est néanmoins grièvement blessée[7] - [8].
En tant que compositrice, elle écrit différentes partitions : des solos de piano, une Barcarolle en sol mineur et les deux Châteaux en Espagne pour clarinette et piano[9] - [10]. Elle écrit aussi des chansons, parmi lesquelles des mises en musique de The Years at the Spring (Browning, joué aux Proms à 1909)[11], Northern Song (Lang), Sunset (Zangwill), Snow May Drift (Heine) et Song of the Jewish Soldier (Alice Lucas (en)). Un livre de chansons pour enfants, Barbara's Song Book, illustré par John Hassall, est publié en 1900. Elle compose également de la musique de scène pour des pièces de théâtre, comme la musique de The Fairies 'Jest, and Other Plays for Boys d'Amy H. Langdon (1906)[12].
Elle est également l'auteur de l'article Poets of Provence (« Poètes de Provence ») dans Contemporary Review, en octobre 1894[13]. Elle habitera pendant 12 ans à Horbury Crescent (Londres W11)[14].
Références
- (en) « HARTOG, CÉCILE - JewishEncyclopedia.com » , sur www.jewishencyclopedia.com (consulté le )
- (en) « Marion Hartog » , sur Jewish Women's Archive (consulté le )
- (en) W. Rubinstein et Michael A. Jolles, The Palgrave Dictionary of Anglo-Jewish History, Springer, (ISBN 978-0-230-30466-6, lire en ligne)
- (en) Truth, vol. 7, , 828 p. (lire en ligne), p. 708
- (en) « Royal Academy of Music », The Musical Times and Singing Class Circular, vol. 20, no 438,‎ , p. 431–431 (ISSN 0958-8434, lire en ligne, consulté le )
- (en) Laura Seddon, British Women Composers and Instrumental Chamber Music in the Early Twentieth Century, Routledge, , 248 p. (ISBN 9781317171348, lire en ligne), p. 159
- (en) St James's Gazette, 3 décembre 1894.
- (en) Musical News, (lire en ligne)
- (en) Musical Times and Singing Class Circular, Novello, (lire en ligne)
- (en) « Wind Instrument Society », The Musical Times and Singing Class Circular, vol. 31, no 565,‎ , p. 152–152 (ISSN 0958-8434, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Prom 23 », sur BBC Music Events (consulté le )
- (en) Amy H. LANGDON, The Fairies' Jest, and Other Plays for Boys and Girls ... Music by CĂ©cile Hartog, London, (lire en ligne)
- (en) The Contemporary Review, A. Strahan, (lire en ligne)
- (en) Personalia: The Story of a Professional Man's Career Told in Certificates, Testimonials, Congratulatory Messages, Letters and Addresses, Reports and Presentations, &c., Relating to Sir Hermann Gollancz ..., private circulation at the University Press, (lire en ligne)