Buseje Bailey
Buseje Bailey est une artiste et commissaire canadienne travaillant dans le domaine de la vidéo et du multimédia dont le travail explore la construction du soi Noir diasporique. Le travail multidisciplinaire de Bailey explore les thèmes de l'identité de la diaspora Noire et de l'histoire des femmes[1]. Son travail vidéo est distribué par V tape (en) à Toronto[2]. Elle a été citée comme une artiste canadienne Noire remarquable dans un article de 2018 publié par la Canadian Broadcasting Corporation[3].
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Vie et éducation
Bailey a obtenu son baccalauréat en arts visuels à l'Université York de Toronto en 1981 ainsi que sa maîtrise en beaux-arts au Collège d'art et de design de la Nouvelle-Écosse en 1991.
Expositions
Des expositions sur le travail de Bailey ont eu lieu à l'Université McGill (Body Politics, 1994) et à la Eye Level Gallery, à Halifax (Making Connections Across Art Forms, 1995)[4] - [5]. Le Women's Art Resource Centre a organisé une exposition de son travail intitulée The Viewing Room en 1999. Son travail a aussi été présenté à l'occasion de l'exposition Black Body : Race, Resistance, Response, dont Pamela Edmonds était la commissaire en 2001 à la galerie d'art Dalhousie à Halifax en Nouvelle-Écosse.
En 1989, Bailey a participé en tant que co-commissaire et artiste à l'exposition collective Black Wimmin When and Where We Enter, la première exposition au Canada entièrement consacrée au travail d'artistes femmes Noires[6] - [7]. L'exposition a fait une tournée à travers le Canada et est devenue une base pour les efforts d'organisation d'artistes et de conservatrices noirs[8] - [9].
Les œuvres de Bailey ont aussi été présentées avec celles de Walter Redinger lors d'une exposition à la galerie McIntosh de l'Université Western Ontario en 1998[10].
Bailey a été présentée en tant qu'un des sujets principaux de l'exposition 2017 intitulée Light Grows the Tree à la galerie BAND (Black Artists' Network in Dialogue) à Toronto, qui présentait des portraits photographiques d'artistes, auteurs, conservateurs et collectionneurs canadiens noirs[11].
Vidéographie[12]
- Women of Strength, Women of Beauty (1992), 16:00 minutes, en couleur, anglais
- Blood (1992), 06:00 minutes, en couleur, anglais avec sous-titres
- Identity in Isolation (1995), 16:00 minutes, en couleur, anglais
- Quest For History (1998), 23:30 minutes, en couleur, anglais
- Fear Factor (2022), 12:00 minutes, en couleur, anglais
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Buseje Bailey » (voir la liste des auteurs).
- (en) Susan Douglas, « When I Breathe There is a Space: An Interview with Buseje Bailey », Canadian Women's Studies, vol. 11, no 1, , p. 40.
- (en) « Artist | Vtape: Buseje Bailey », www.vtape.org (consulté le ).
- (en) Amanda Parris, « 5 Black Canadian artists whose names should be known alongside the Group of Seven | CBC Arts », CBC (consulté le ).
- (en) Making connections across art forms, February 12-March 21, 1994 : An Exhibition, Halifax, Nova Scotia, Eye Level Gallery, , 16 p. (ISBN 0-9698472-2-X).
- (en) « Women Artists in Canada: Buseje Bailey » (consulté le ).
- (en) Sandra Brewster et Kitty Scott (dir.), Theaster Gates : how to build a house museum, Toronto, Art Gallery of Ontario, , 134–135 p. (ISBN 978-1-894243-93-3), « Letters of Negro Progress ».
- (en) Alice Ming Wai Jim, « An Analysis and Documentation of the 1989 Exhibition "Black Wimmin: When and Where We Enter" », RACAR: Revue D'art Canadienne / Canadian Art Review 23, no. 1/2, , p. 71-83.
- (en) Yaniya Lee, « The Women Running the Show », Canadian Art (consulté le ).
- (en-US) Kelsey Adams, « A hundred Black women and gender-non-conforming artists feasted in the AGO », sur NOW Magazine, (consulté le ).
- (en) Souvenirs of the unknown : Buseje Bailey, Walter Redinger., London, Ontario, McIntosh Gallery, University of Western Ontario, (ISBN 0-7714-2121-4).
- (en) « Light Grows the Tree », The Ethnic Aisle (consulté le ).
- « Artist | Vtape », sur vtape.org (consulté le )