Le Bulletin célinien, fondé en 1981 par Marc Laudelout, est une revue entièrement consacrée à l'œuvre de Louis-Ferdinand Céline.
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Description
Faisant suite au semestriel La Revue célinienne (3 numéros parus entre 1979 et 1981), le bulletin rend compte chaque mois de tout ce qui constitue l'actualité célinienne : échos de presse, publications, adaptations théâtrales, émissions radiophoniques ou télévisées, colloques, conférences, etc.
S'adressant tant aux spécialistes qu'aux amateurs, il publie également des études, témoignages et documents relatifs à l'homme et à l'œuvre.
L'Annuaire des revues littéraires estime que « Ce bulletin est étonnamment vivant, actif et intéressant. On le doit à la personnalité et à l'œuvre de l'écrivain étudié, mais aussi à la rigueur intellectuelle et morale de Marc Laudelout qui n'occulte en rien l'aspect controversé de L.-F. Céline durant la guerre, ni les débats animés entre ses détracteurs et ses admirateurs[1]. » Pour Jean-Yves Camus et René Monzat, elle relève de l'« apologie », mais c'est contestable, car le Bulletin célinien n'a jamais hésité à publier des articles très critiques à l'égard de Louis-Ferdinand Céline, tels ceux de Philippe Alméras, Bourhimaa Ouattara, Étienne Lardenoy, etc.
En 1989, le Bulletin, soutenu en cela par Robert Faurisson, est favorable à la réédition des pamphlets, comme bien d'autres céliniens connus, tels Henri Godard, Philippe Alméras ou François Gibault.
En 1981, Le Bulletin célinien a publié une « tribune libre » de Robert Faurisson, sous le titre « Céline devant le mensonge du siècle », auquel a répliqué, dès le numéro suivant, la célinienne Annie Montaut. Le Bulletin célinien suivait en cela l'exemple du quotidien Le Monde qui, en 1978, publia une tribune libre de Faurisson sur la question des chambres à gaz à laquelle répondirent dès l'édition suivante Olga Wormser-Migot et Georges Wellers. Ultérieurement ; Faurisson a publié dans le BC trois articles sur Céline, sous le pseudonyme de "Jessie Aitken", qui n'avaient rien à voir avec la question qui n'était pas de son domaine de compétence puisqu'il est agrégé de lettres. Par ailleurs, il est inexact d'affirmer que Le Bulletin célinien a diffusé les Annales d'histoire révisitonniste : les seuls ouvrages qu'il a diffusés concernent Céline.
Notes et références
- Annuaire des revues littéraires, édition de 1999.
Annexes
Bibliographie
- « Bulletin célinien (Le) », dans Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, (ISBN 2-7297-0416-7), p. 398-399 .