Bulle Rock
Bulle Rock (né vers 1709), parfois appelé Bulle Rocke ou Bullyrock, est considéré comme le premier étalon Pur-sang amené en Amérique. Il est importé en 1730, à l'âge de 21 ans[1]. De robe bai, c'est un fils présumé du Darley Arabian et d'une jument par le Byerley Turk, bien que sa lignée maternelle soit remise en question par certaines sources[2].
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Sources et dénomination
Bulle Rock n'est pas mentionné dans le General Stud Book britannique, qui n'existait pas au moment de sa naissance, et, bien que le volume 1 révisé mentionne certains fils du Darley Arabian, Bulle Rock n'en fait pas partie, une omission peut-être due au compilateur James Weatherby qui n'avait aucune connaissance de ses origines maternelles[3]. Le Turf Register de Pick fait référence à un « Bullyrock », par le Darley Arabian, issu d'une « jument indifférente »[4] qui, selon le journal The Sportsman, était « évidemment le même cheval »[5]. Le nom dérive de la littérature du XVIe siècle et XVIIe siècle, dans laquelle cela signifiait « compagnon d'aubaine ». L'expression my Bully Rooke est utilisé par Falstaff dans Les Joyeuses Commères de Windsor (Merry Wives of Windsor), de Shakespeare[6].
Histoire
Bulle Rock est né en Angleterre vers 1709[1]. L′America Race-turf Register d'Edgar et le Sportsman's Herald and General Stud Book de 1833 sont crédités d'avoir « préservé sa renommée »[7], car d'autres sources ne le mentionnent qu'après cette date. Edgar donne une date de naissance pour Bulle Rock en 1718[8], une date répétée dans l′American Turf Register and Sporting Magazine de 1834[9], mais étant donné que son record en course a eu lieu avant cette année, la date de 1709 semble plus crédible. Plus tard, Edgar semble avoir concédé cette erreur, demandant un amendement à l′American Turf Register en 1835, concluant qu'il devait avoir été pouliné « vers l'année 1707 »[7]. Les informations de source primaire à propos de ce cheval sont rares. Des publicités contemporaines pouvaient être trouvées dans les vieux journaux de Virginie à un moment donné[5], mais en 1929, lorsque Fairfax Harrison les a recherchées, elles étaient perdues[10].
Pendant la carrière de course de Bulle Rock en Angleterre, il appartenait en partie au comte de Huntingdon et en partie à M. Metcalfe. Sa carrière sur piste a duré six ans, à commencer par le Ladies' Plate tenu à York en 1713, où il a terminé quatrième, battu par Careless. L'année suivante, il a terminé deuxième de la même course et en 1715, et deuxième de deux courses[2], dont la Royal Gold Cup à York, dans laquelle il a été battu par Brocklesby[11]. Il a finalement enregistré une victoire en 1716, complétant quatre manches de quatre milles chacune, en remportant deux d'entre elles. Il a enregistré une troisième place en 1717 et une deuxième en 1718[2].
Descendance
Bulle Rock a été importé en Amérique par un marin marchand du nom de James Patton, et appartenait à Samuel Gist du comté de Hanover, en colonie de Virginie[2]. Bulle Rock était considéré comme un cheval âgé au moment où il est arrivé en Amérique, mais il s'est accouplé à au moins 39 juments anglaises ou espagnoles, et les pouliches qu'il a obtenues ont été à leur tour accouplées avec d'autres étalons anglais importés[12]. Sa réputation s'est construite par les descendants d'une de ses filles, propriété du Belair Stud[12].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bulle Rock » (voir la liste des auteurs).
- « The Old Dominion: Where American Thoroughbred Horse Breeding Began », www.horseracingbusiness.com (consulté le ).
- « Darley Arabian », www.bloodlines.net (consulté le ).
- Harrison 1929, p. 79.
- (en) William Pick et R. Johnson, The Turf Register and Sportsman & Breeder's Stud-book, A. Bartholoman, (lire en ligne), 13.
- (en) « The American Thoroughbred », The Sportsman,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Harrison 1929, p. 81.
- Harrison 1929, p. 77.
- (en) Patrick Nesbitt Edgar, The American Race-turf Register, Sportsman's Herald, and General Stud Book, (lire en ligne), p. 23.
- John Stuart Skinner, American Turf Register and Sporting Magazine, Volume 6, J.S. Skinner, (lire en ligne), p. 433.
- Harrison 1929, p. 78.
- (en) « The American Thoroughbred », The Sportsman,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Harrison 1929, p. 80.
Sources
- Fairfax Harrison, The Belair Stud 1747-1767, The Old Dominion, (lire en ligne)