Bombardement du 5 juillet 1944 sur l'HĂ©rault
Le bombardement du est un bombardement aérien américain mené par la 15e USAAF[1] qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, visant principalement les infrastructures ferroviaires du Languedoc, dans le sud de la France. Ces premiers bombardements alliés à toucher l'Hérault[2] visent entre autres la gare de Béziers et des établissements de réparation ferroviaires situés à proximité en grande partie détruits[2] et à Montpellier, la gare de Saint-Roch, la gare de Chaptal mais surtout la gare de triage des Près-d'Arène où se trouvent stationnés deux trains militaires allemands transportant soldats, munitions et essence[3]. Ces bombardements, avec les actions de sabotage de la Résistance, visent à paralyser les voies de communication et à empêcher l'acheminement de troupes allemandes sur le front de Normandie[2].
Ces bombardements vont faire de nombreuses victimes militaires allemandes, environ un millier de tués[3], mais également de nombreuses victimes civiles. Ainsi celui de la gare de triage de Montpellier tue, suivant les sources de 52[4] à quatre-vingts personnes[3]. Le bombardement de la gare de Béziers touche des quartiers périphériques tuant vingt et une personnes[5].
Le même jour, la 15e USAAF mène un bombardement sur le port de Toulon qui touche une partie du centre-ville
Références
- "Mémoire : Montpellier bombardée", lagglorieuse.info.
- Catherine Vingtrinier, « « Des bombardements alliés dès juillet 1944 », interview d'Élisabeth Perrier et Julien Devaux, archivistes aux Archives départementales de l'Hérault », La Marseillaise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « 1944:Montpellier sous les bombes », Montpellier notre ville, no 175,‎ , p. 34 (lire en ligne, consulté le ).
- plaque d'information de la mairie sur le monument à Angèle Guy.
- collectif, Histoire de BĂ©ziers, Privat, , 359 p., p. 279.