Bombardement de la colonne de réfugiés d'Irpin

Human Rights Watch (HRW) a observé qu'il y avait une douzaine de membres des forces de sécurité ukrainiennes à l'intersection, mais qu'ils étaient largement moins nombreux que les centaines de civils parmi eux, mais les forces russes ont tiré des projectiles explosifs précisément à l'intersection, à plusieurs reprises toutes les 10 minutes. HRW a conclu que « les forces russes ont violé leurs obligations en vertu du droit international humanitaire de ne pas mener d'attaques aveugles ou disproportionnées qui nuisent aux civils, et n'ont pas pris toutes les mesures possibles pour éviter les pertes civiles ».

Les journalistes du New York Times sur place ont confirmé que les forces ukrainiennes tiraient des obus de mortier en direction des forces russes depuis une position militaire à environ 180 mètres de l'intersection[4]. HRW a également déclaré : « Les forces ukrainiennes ont également l'obligation de prendre toutes les précautions possibles pour éviter ou minimiser les dommages aux civils. Ces précautions consistent notamment à éviter d'opérer à partir d'une zone où se trouvent des civils et des biens civils et à empêcher les civils d'entrer dans les zones d'hostilités actives ».

HRW a conclu que les deux parties à ce conflit ont l'obligation de prendre toutes les mesures possibles pour éviter de blesser les civils et de permettre à la population civile d'évacuer en toute sécurité [...] Les enquêtes internationales devraient envoyer un message aux responsables d'attaques imprudentes et aveugles qu'ils pourraient un jour faire face à la justice.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Irpin refugee column shelling » (voir la liste des auteurs).