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Blancs et noirs

L'expression Blancs et Noirs désigne des factions rivales qui se formèrent en Italie au sein du parti guelfe à la fin du XIIIe siècle et qui ensanglantèrent Florence pendant les cinq premières années du XIVe siècle.

Historique

À l'origine de cette division est une querelle de clans, celle qui oppose les Vieri dei Cerchi (blancs) aux Donati (noirs). Cette division est également sociale, les Cerchi étant le parti des riches bourgeois, proches du peuple, et les Donati étant le parti de la noblesse, proches de l'élite florentine. Ces derniers entendent s'opposer aux Ordonnances de justice émises par Giano della Bella[1].

En 1300, sur la Place de la Sainte-Trinité à Florence, éclate une bataille qui marquera un clivage définitif entre les deux partis. Les Guelfes noirs, très proches de Boniface VIII, vont prévaloir sur les blancs, incapables de se défendre convenablement, et Charles de Valois, venu de France en appui du pape, investira Florence sans rencontrer aucune résistance. Persécutés par les « noirs », les « blancs » se rapprochent des Gibelins, et ils finissent par se confondre avec eux. Dès , on commence à exiler les blancsRavenne et à Forlì notamment), dont Dante Alighieri, ainsi que le père de Pétrarque (l'écrivain naquit pendant cet exil). C'est le comte de Gabrielli de Gubbio qui règne alors sur la ville.

Notes et références

  1. (it) Guido Pampaloni, « Bianchi e Neri », dans Encyclopédie Treccani - Enciclopedia Dantesca, (lire en ligne)

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