Blaise Goetschin
Blaise Goetschin, né le , est une personnalité suisse du monde de la finance, directeur général de la Banque cantonale de Genève depuis 2000.
Directeur général de la Banque Cantonale de Genève |
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Biographie
Famille et Ă©tudes
Il naît le [1]. Son père est professeur de gestion financière à l'International Institute for Management Development et à l'Université de Lausanne[2].
Il commence des études en théologie[2] - [3] avant de s'orienter vers la faculté des hautes études commerciales de l'Université de Lausanne, où il obtient une licence de gestion en 1982[1].
Il atteint le grade de major à l'armée[2].
Il est père de trois enfants[4].
Parcours professionnel
Il commence sa carrière en 1982 en tant qu'auditeur chez Pricewaterhouse à Genève[1] - [3]. Il rejoint ensuite Crédit Suisse en 1985, d'abord à Zurich, puis à New York, en tant que cadre en banque d'affaires[1] - [3]. En 1990, il revient s'installer à Lausanne où il devient responsable des activités de banque d'affaires de Crédit Suisse en région romande, à Berne et à Bâle[1] - [3].
En 1995, le Conseil d'État du canton de Vaud le nomme chef du service de l'administration des finances[5]. À ce poste, il participe notamment à la restructuration des finances du canton[6] - [7] et y introduit les méthodes de gestion pratiquées dans le privé[8].
Il rejoint de nouveau le secteur privé en 1998, en tant que directeur de la filiale suisse de Fiduciary Trust, société de gestion américaine basée à New York[1] - [4].
Le , il est nommé directeur général de la Banque cantonale de Genève (BCGE) avec l'aval de la conseillère d'État Micheline Calmy-Rey[1] - [4]. La banque connaît alors de graves difficultés financières liées au repli des prix de l'immobilier en région genevoise : l'établissement a subi une perte de 5 milliards de francs suisses et vient d'être sauvé par le canton de Genève[6] - [4]. La mission de Blaise Goetschin est dès lors d'assainir le bilan de la banque[4]. Celle-ci retrouve les chiffres noirs après quelques années, jusqu'à devenir l'une des banques cantonales helvétiques les plus performantes[9].
Il voit son mandat prolongé en jusqu'à ce qu'un remplaçant soit trouvé[10].
Autres fonctions
Blaise Goetschin est notamment membre du conseil d'administration de l'Association suisse des banquiers depuis 2000[11], du comité d'Économiesuisse depuis 2019[11] - [12] et du comité du conseil d'administration du l'Union des Banques cantonales suisses depuis 2000[11].
Bibliographie
- Guide opérationnel de conduite des équipes, Éditions Favre, (ISBN 978-2828913397)
- Investir dans l'économie, pas en bourse, Éditions Favre, (ISBN 978-2828916541) (coécrit avec Constantino Cancela)[13]
- S'inspirer de l'histoire pour mieux diriger, Éditions Favre, (ISBN 978-2828920609) (coécrit avec Angélique Dujoux-Rosse et Fanny Destenay)[14]
Notes et références
- Fabienne Bogadi, « Blaise Goetschin - Curriculum vitae », sur Le Temps,
- Fabienne Bogadi, « Déjeuner avec Blaise Goetschin, le redresseur de banque qui se perçoit comme un entrepreneur plus que comme un banquier », sur Le Temps,
- « Blaise Goetschin, passage par l’Etat de Vaud », sur Le Temps,
- Paul Coudret, « Blaise Goetschin, un Vaudois pour relever le défi de la BCGE », sur Le Temps,
- mb, « Des défis en trois dimensions », Nouvelle revue,‎ , p. 3 (lire en ligne)
- Myret Zaki, « Blaise Goetschin, le banquier souverainiste », sur Bilan.ch,
- Yelmarc Roulet, « VAUD: Le canton cherche un pacificateur pour diriger ses finances », sur Le Temps,
- Christophe Roulet, « Le big bang des finances vaudoises », Journal de Genève et Gazette de Lausanne - Jeudi économie,‎ , p. III (lire en ligne)
- Elisabeth Eckert, « En faillite en 2000, la BCGE vaut aujourd'hui 1,5 milliard de francs », sur 24 heures, (consulté le )
- Sébastien Ruche, « Blaise Goetschin prolongé à la tête de la BCGE », sur Le Temps,
- « Blaise Goetschin », sur La Ref,
- « Blaise Goetchin rejoint le comité d'Economiesuisse », sur AllNews.ch,
- « Gestion de fortune: le guide de Blaise Goetschin disponible online »,
- « S’inspirer de l’histoire pour mieux diriger », sur Éditions Favre (consulté le )