Bjarni Benediktsson (1970)
Bjarni Benediktsson, né le à Reykjavik, est un homme d'État islandais, chef du Parti de l'indépendance depuis 2009. Il est choisi comme Premier ministre de l'Islande à l'issue des négociations suivant les élections législatives de 2016 et exerce ses fonctions du au .
Bjarni Benediktsson | |
Bjarni Benediktsson | |
Fonctions | |
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Ministre islandais des Finances et des Affaires économiques | |
En fonction depuis le (5 ans et 7 mois) |
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Premier ministre | KatrÃn Jakobsdóttir |
Gouvernement | Jakobsdóttir I et II |
Prédécesseur | Benedikt Jóhannesson |
� (3 ans, 7 mois et 19 jours) |
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Premier ministre | Sigmundur DavÃð Gunnlaugsson Sigurður Ingi Jóhannsson |
Gouvernement | Gunnlaugsson Jóhannsson |
Prédécesseur | KatrÃn JúlÃusdóttir |
Successeur | Benedikt Jóhannesson |
Président du Parti de l'indépendance | |
En fonction depuis le (14 ans, 3 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Geir Haarde |
Premier ministre d'Islande | |
� (10 mois et 19 jours) |
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Président | Guðni Th. Jóhannesson |
Gouvernement | Benediktsson |
Législature | 49e |
Coalition | Sja-Við-BF |
Prédécesseur | Sigurður Ingi Jóhannsson |
Successeur | KatrÃn Jakobsdóttir |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Reykjavik (Islande) |
Nationalité | Islandaise |
Parti politique | Sja |
Diplômé de | Université d'Islande Université de Miami |
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Premiers ministres d'Islande | |
Biographie
Bjarni Benediktsson est le petit-neveu de son homonyme, Bjarni Benediktsson, qui fut lui aussi chef du Parti de l'indépendance[1] et Premier ministre d'Islande de 1963 à 1970[2]. Son père est l’un des hommes d'affaires les plus riches du pays[3]. Sa famille a longtemps dirigé la droite islandaise[4].
Il est chef du Parti de l'indépendance depuis 2009[5].
Ministre des Finances
Il est ministre des Finances et des Affaires économiques du au dans les gouvernements Gunnlaugsson et Jóhannsson.
Il est cité dans l'affaire des Panama Papers en avril 2016 mais parvient à se maintenir à la tête du Parti de l'indépendance en dépit du scandale[6].
En novembre 2016, à l'issue d'élections législatives au résultat serré, il est chargé par le président de la République de former le nouveau gouvernement[7]. Il échoue dans un premier temps à s'entendre avec les partis Viðreisn et Avenir radieux, notamment sur l'Union européenne, la pêche et les réformes institutionnelles[8].
Premier ministre
Le 10 janvier 2017, une nouvelle coalition de centre-droit annonce s’être mise d’accord pour le porter au poste de Premier ministre[9]. Il prend ses fonctions le lendemain[10].
Son gouvernement met fin au contrôle des capitaux, adopté après la grave crise financière islandaise de 2008, afin de renforcer l'attractivité de l'Islande auprès des investisseurs[11].
Le 30 novembre 2017, KatrÃn Jakobsdóttir, chef du Mouvement des verts et de gauche, lui succède[12].
Retour au ministère des Finances
Après avoir quitté ses fonctions de Premier ministre, il redevient ministre des Finances[13].
Notes et références
- (is) « Bjarni Benediktsson », sur althingi.is (consulté le ).
- « The political dynasties of Iceland - Iceland Monitor », sur Iceland Monitor (consulté le ).
- « De nouvelles élections législatives anticipées annoncées en Islande », Le Monde.fr,�/span> (lire en ligne)
- « L’Islande aux urnes avec un casse-tête politique en vue », Ouest-France,�/span> (lire en ligne)
- « Un scandale de pédophilie brise la coalition au pouvoir en Islande », CNews,�/span> (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Panama Papers: The Power Players », sur International Consortium of Investigative Journalists (consulté le ).
- « Islande : Bjarni Benediktsson chargé de former le gouvernement », Le Point,�/span> (lire en ligne).
- « Nouvelle chance pour le parti pirate en Islande ? La droite échoue à former un gouvernement », sur L'Obs, .
- « Islande : le conservateur Bjarni Benediktsson nommé premier ministre », Le Monde,�/span> (lire en ligne).
- (is) « RÃkisráðsfundir á Bessastöðum miðvikudaginn 11. janúar 2017 », sur Office du Premier ministre islandais, (consulté le ).
- « L'Islande supprime ses contrôles de capitaux hérités de la crise », sur LExpansion.com,
- « L'Islande se dote d'un nouveau gouvernement », sur Le Point, (consulté le ).
- (en) « "Weird that I'm only the second woman" », Morgunblaðið,�/span> (lire en ligne, consulté le ).