Biton Coulibaly
Biton Coulibaly, de son vrai nom Mamary Coulibaly, né vers 1689, est un roi du Royaume bambara de Ségou de 1712 à sa mort en 1755.
Règne
Mamary Coulibaly aurait été soit l'arrière-petit-fils de Kaladjan Coulibaly (roi bambara de Ségou de 1652 à 1682) soit, selon une légende populaire, l'arrière-petit-fils de Niangolo (un des deux mythiques fondateurs du royaume de Ségou). Dans sa jeunesse, il est chef de « ton », association égalitaire de jeunes chasseurs qu’il parvient à transformer en armée de métier dévouée à sa cause. Prenant le titre de Biton, il s’associe aux pêcheurs Somono à qui il confie une flotte de guerre et étend le royaume sur les deux rives du Fleuve Niger, entre Tombouctou et Bamako en passant par Djenné.
Son règne dura 42 ans et son armée eut plus de 40000 hommes, bien entraînés et équipés d’armes à feu, fabriquées par ses propres forgerons[1].
Biton Coulibaly meurt en 1755 et son fils Dinkoro Coulibaly lui succède.
LĂ©gendes
Selon la légende, Mamari Coulibaly est l’arrière-petit-fils de Niangolo, un des deux frères initiateurs des royaumes bambaras. Surprenant la fille de Faro, génie du fleuve, en train de voler des aubergines dans son champ, il lui laisse la vie sauve. Pour le récompenser, Faro lui met une goutte de son lait dans chaque oreille, ce qui lui permet d’entendre les complots qui se trament contre lui[2].
Références
- Boubacar Doumba Diallo, « Qui était Biton Coulibaly ? », sur guineeactu.com, (consulté le ).
- Guillaume Hachim Mamadou Diallo, « Histoire du royaume bambara de Ségou : la dynastie des Coulibaly de Ségou », sur news.abamako.com, (consulté le ).
Bibliographie
- Lilyan Kesteloot, L'Épopée bambara de Ségou, Paris, L'Harmattan, 2 volumes, 2000. (Sur les légendes entourant Biton Coulibaly et les autres rois de Ségou.)