Bir Başkadır
Bir Başkadır ou Éthos est une série télévisée dramatique turque en huit épisodes d'environ 49 minutes créée par Berkun Oya et mise en ligne le sur Netflix. La série est sous-titrée en dix-huit langues.
Autres titres francophones |
Éthos |
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Genre | Drame |
Création | Berkun Oya |
Production | Krek Film |
Acteurs principaux |
Öykü Karayel Fatih Artman Funda Eryiğit |
Musique | Cem Yılmazer |
Pays d'origine | Turquie |
Chaîne d'origine | Netflix |
Nb. de saisons | 1 |
Nb. d'épisodes | 8 |
Durée | 40-58 minutes |
Diff. originale | |
Site web | https://www.netflix.com/title/81106900 |
Synopsis
La série raconte les histoires entrelacées d'une demi-douzaine de personnages. Meryem, une jeune femme, musulmane pieuse, est le personnage principal. Elle fait des allers retour entre le gratte-ciel où elle travaille comme femme de ménage et la banlieue rurale où elle habite. Elle s'occupe de la maison car sa belle-sœur Ruhiye a subi un traumatisme (que l'on découvre au cours de la série) qui affecte fortement son comportement. Le frère de Meryem, mari de Ruhiye, est un soldat devenu videur dans une boîte de nuit et oscille entre douceur et violence psychologique vis-à-vis de sa femme dont il ne comprend pas le comportement. Meryem, qui a des évanouissements, consulte une psychiatre un brin islamophobe. Elle se confie par ailleurs à un hodja à qui elle est censée ne rien cacher de sa vie et de ses pensées. La fille du hodja est homosexuelle et hésite à dire à son père qu'elle ne veut plus porter de foulard[1] - [2] - [3].
Distribution
Acteurs principaux
- Öykü Karayel (VF : Nastassja Girard) : Meryem
- Fatih Artman (tr) : Yasin
- Funda Eryiğit (en) (VF : Chloé Berthier) : Ruhiye
- Defne Kayalar (VF : Audrey Sourdive) : Peri
- Tülin Özen (VF : Noémie Orphelin) : Gülbin
- Settar Tanrıöğen (VF : Paul Borne) : Ali Sadi Hoca
- Nazmi Kırık (tr) (VF : Yann Guillemot) : Civan
- Nesrin Cavadzade : Melisa
- Derya Karadaş (en) : Gülan, la sœur de Gülbin
- Alican Yücesoy (tr) : Sinan
- Bige Önal (en) : Hayrünnisa, la fille d'Ali Sadi Hoca
- Öner Erkan (en) : Rezan, le frère de Gülbin et Gülan
Version française
- Société de doublage : Karina Films
- Direction artistique : Marie-Eugénie Maréchal
- Enregistrement : Jean Teste de Sagey
- Montage : Sébastien Lacheray
- Mixage : Xavier Marsais
- Adaptation : Vanessa Azoulay
- Chargé de fabrication : Lauriane Lynde
Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[4]
Fiche technique
- Titre original : Bir Başkadır
- Titre québécois : Éthos
- Création : Berkun Oya
- Réalisateurs : Berkun Oya
- Scénaristes : Berkun Oya
- Directeur artistique :
- Chef décorateur :
- Directeur de la photographie :
- Musique : Cem Yılmazer
- Montage vidéo :
- Casting :
- Producteur : Ali Farkhonde et Nisan Ceren Göçen
- Sociétés de production : Krek Film
- Société de distribution : Netflix
- Pays d'origine : Turquie
- Langue originale : turc, kurde
- Format : couleur - 16:9 HD - Dolby Digital Plus
- Date de première diffusion :
Épisodes
Les épisodes, sans titre, sont numérotés de un à huit.
Réception
La série a suscité un vif intérêt en Turquie. Éthos dresse un tableau des tensions qui traversent la société turque, notamment entre les conservateurs religieux et les libéraux. Lors de son lancement sur la plateforme de streaming Netflix, elle a été regardée par plusieurs millions de Turcs dès les premiers jours de sa diffusion et elle est devenue le centre de multiples débats au sein des réseaux sociaux, de la presse, et des intellectuels du pays. Elle est également rapidement devenue un objet de la culture populaire, les personnages principaux de la série étant devenus des mèmes[2] - [1] - [3].
D'après Le Figaro, pour de nombreux Turcs, Éthos est la « meilleure série jamais produite dans leur pays. Mais des journalistes très conservateurs l’ont accusée d’attaquer les « valeurs spirituelles et nationales » et demandé sa censure »[5].
Orient XXI estime que « la critique sociale est tout à fait absente de la série », dans la mesure où, même si la division entre riches et pauvres est représentée, « leur rencontre se fait sur un mode non conflictuel ». Éthos montre également les riches ayant des soucis et des pauvres heureux de vivre démunis, ce qui serait une « autre tendance des productions bourgeoises », déculpabilisante pour les audiences n'ayant plus à s'interroger sur les causes de la pauvreté. Le problème présenté dans Éthos ne serait pas « tant l’inégalité sociale, mais que les pauvres n’ont pas conscience du malheur des riches, et que ces derniers manquent d’empathie envers les pauvres »[6].
Notes et références
- Ariane Bonzon, « «Bir Başkadır», la série turque de Netflix que les Français seraient bien avisés de regarder », sur Slate.fr, (consulté le )
- « Décryptage. Éthos : la série phénomène qui brosse le tableau d’une Turquie au bord de la crise de nerfs », sur Courrier international, (consulté le )
- (en) « "Top Netflix drama lays open Turkish divides" by Nazlan Ertan. », sur Observatoire de la Turquie Contemporaine, (consulté le )
- « Fiche de doublage », sur RS Doublage (consulté le )
- « Ethos sur Netflix : magistrale leçon d’Anatolie », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le )
- Rafik Chekkat, « « Bir Başkadır ». En Turquie, le sécularisme comme paravent des inégalités », sur Orient XXI,
Liens externes
- Bir Başkadır sur Netflix
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE