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Biennale di Senigallia

La Biennale di Senigallia est une manifestation culturelle consacrée à l’histoire de la photographie qui a lieu à Senigallia en Italie.

Organisée tous les deux ans depuis mai 2019, à l’initiative de plusieurs historiens Italiens et Français, elle bénéficie du soutien de la ville de Senigallia et de l’association Sena Nova.

Sujet de la Biennale

La Piazza del Duca de Senigallia pendant la première Biennale

Alors que les festivals consacrés à la photographie se sont multipliés dans de nombreux pays, l’axe historique et l’analyse matérielle des photographies créées depuis la proclamation de l’invention en 1839 et jusqu’à l’apparition des technologies digitales vers 1989 sont des sujets peu traités. La Biennale de Senigallia est spécialisée dans ces domaines[1].

Biennale 2019

La première édition de la biennale a eu lieu en mai 2019[2] à Senigallia alors que la ville venait de se voir décerner le titre de Cité de la Photographie, Cittá della Fotografia. Le programme a été conçue sous le contrôle bienveillant de la commissaire invitée Maria Francesca Bonetti[3].

Une exposition d'épreuves d'artistes et de tirages de travail abordait l'amitié entre les trois photographes historiques, Giuseppe Cavalli, Ferruccio Ferroni (it)[4] et Mario Giacomelli, à l'origine de l'intérêt prononcé des habitants de la ville pour la photographie.

Plusieurs expositions étaient consacrées à l'histoire de la photographie avec par exemple des tirages d'époques des premiers photographes en Albanie, Pietro Marubi, ou en Erytrée, Luigi Naretti[5]. Les tables rondes, conférences et projections ont été complétées par une foire aux images, un salon regroupant dix neuf exposants venus de six pays. Outre la curiosité du public pour les photographies anciennes et de collection, la présence de collectionneurs Américains et Européens, les articles de la presse démontre le caractère international de cette biennale[6] - [7] - [8].

Biennale 2021

La seconde édition de la biennale a eu lieu les 23, 24 et 25 juin 2021. Avec la participation de la direction régionale des Musées des Marches, de la Rocca Roveresca, du Musée Pio IX et de plusieurs acteurs de la société locale [9]. Le programme de cette édition était supervisé par la conservatrice et commissaire d'expositions Christine Barthe[10].

Dans la partie historique, figuraient deux femmes photographes du XXe siècle, Georgette Chadourne et Mirjam Schwarz, présentées par Christine Barthe, de rares photographies de la révolution russe avec en particulier des images de la captivité de la famille Romanov enregistrées par le précepteur suisse des enfants du Tsar, Pierre Gilliard, présentées par Daniel Girardin. Ainsi que des portraits de rues par un photographe de St Étienne des années 1960 (Au Brésilien) présentés par Barnabé Moinard et un accrochage illustrant la conférence inaugurale de Michele Smargiassi (it) : « Sorridere ».

Pour la partie contemporaine de la programmation, au voisinage de l’exposition de Mario Cresci organisée par lCCD, on peut citer Tataouine de Nino Migliori, des vues de Désert de John R. Pepper, un accrochage de Claude Iverné, une sélection de photographies d’Enzo Carli et du groupe Introvisione, des expérimentations de Mario Santoro Woith (en), une enquête photographique sur la vie de Caravage par Michel Collet.

Une exposition consacrée à Pier Paolo Pasolini et son voyage sur les plages de l’adriatique illustrée de photographies de Philippe Seclier[11] qui reprit la route en 2001 : La Lunga strada di sabbia.

Dans la ville figuraient, pour en citer quelques-unes, des expositions de Patrizia Loconte, Mario Giacomelli, Giuseppe Cavalli, Giovanni Ghiandoni[12], Mike Robinson[13], Jérôme Monnier[14], Malcolm Linton[15]…

Deux journées de conférences à l'auditorio San Rocco accompagnaient les expositions, exposaient les recherches effectuées lors de leur préparation, elles ont été enregistrées par la télévision locale, Senigallia Notizie, et sont disponibles en ligne[16].

Notes et références

  1. Serge Plantureux, Carlo Birrozzi, Francesca Fabiani, « Programme été 2021 », sur //biennaledisenigallia.com, 24 26 juin 2021 (consulté le )
  2. Zaha Redman, « Senigallia, cité photographique », sur gazette-drouot.com, (consulté le )
  3. INHA, « Biographie de MF Bonetti » (consulté le )
  4. (it) Ferruccio Ferroni, Scatti d'autore dall'Archivio Ferruccio Ferroni - Senigallia. Testo di Alessia Venditti, Senigallia, Taccuini Maltagliati - Biennale di Senigallia, , 72 p. (ISBN 978-88-32191-03-5)
  5. (it) Luigi Naretti, Un fondo di fotografie ritrovato nella Biblioteca Antonelliana. Una lettura di Leonardo Badioli, Senigallia, Tacuini Maltagliati, Biennale di Senigallia, , 72 p. (ISBN 978-88-32191-06-6)
  6. Christine Coste, « La Biennale de Senigallia entend faire de la ville de Mario Giacomelli la cité de la photographie en Italie », sur www.lejournaldesarts.fr, Journal des Arts,
  7. Alexandre Crochet, « Senigallia accueille une nouvelle biennale de la photographie », sur https://daily.artnewspaper.fr, The Art Newspaper, édition française,
  8. Magali Jauffret, « Photographie. la ville où tout le monde collectionne Giacomelli », sur www.humanite.fr, L'Humanité,
  9. « La biennale de Senigallia, sur les traces du passé », sur Le Journal Des Arts (consulté le )
  10. France Inter, « Biographie »
  11. (en) « Philippe Séclier », sur Steidl Verlag (consulté le ).
  12. (it) « Fotografia, Giovanni Ghiandoni in mostra all'hotel Terrazza Marconi di Senigallia », sur CentroPagina - Cronaca e attualità…, (consulté le ).
  13. (en) « Daguerreobase », sur daguerreobase.org (consulté le ).
  14. « Formation », sur drouotformation.com via Wikiwix (consulté le ).
  15. (en) « Preview of photographer Malcolm Linton's "When the Ink Dries" », sur The City Paper Bogotá, (consulté le ).
  16. Biennale di Senigallia 2019, « Conférences », sur Playlist Biennale di Senigallia 2021,
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