Bertran Malferrat
Bertran Malferrat (né à Tarascon, mort le ), dit aussi Bertrand Malferrat, Bertrand de Malferrat, est prévôt du chapitre d'Arles, puis archevêque d'Arles (25 novembre 1258-25 mai 1262[1])
Biographie
Prévôt d'Arles, il devient commissaire du Pape pour la recherche des hérétiques et s'oppose à l'archevêque Jean Baussan, son prédécesseur à l'époque de la Confrérie[2]. Il est promu archevêque le 25 novembre 1258 et il l'est effectivement en 1259. Jean-Pierre Papon signale qu'il vend le château de Beaucaire au roi de France Louis IX, se réservant certains droits[3].
On connait d'autres faits relatifs à Bertran Malferrat, mais les dates évoquées ne correspondent pas à celles de son archiépiscopat. Ainsi en 1268 il aurait reçu un legs d'une paroissienne Richarde d’Embious de la paroisse Saint-Isidore pour fonder un hôpital[4]. La Catholic Encyclopédia indique qu'il préside un concile à Avignon en 1270[5]. Enfin la Jewish Encyclopedia rapporte qu'il aurait été dépossédé de ses droits sur les juifs d'Arles en 1276[6].
Il meurt le 25 mai 1262, mais cette date n'est pas acceptée par Jean-Pierre Papon qui signale que son décès serait survenu au plus tôt en juin 1262.
Voir aussi
Sources
- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 311
Articles connexes
Notes et références
- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 311 indique :
- Ce prélat mourut, pour le plutôt, au mois de juin 1262.
- Augustin Fabre - Histoire de Provence, page 114 :
- L'archevêque (NDLR : Jean Baussan), réfugié à Salon, se vengea de ces violences en lançant des sentences d'excommunication contre les fédérés, et notamment contre Bertrand Malferrat, prévôt de l'église d'Arles et commissaire du Pape pour la recherche des hérétiques. Les curés eurent le courage de publier ces anathèmes dans la chaire de leurs paroisses. Mais la Confrérie n'en fut nullement émue.
- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 311 :
- Il consentit à la vente du château de Beaucaire, en faveur de Saint Louis, à condition que ce prince lui payerait une redevance annuelle de cent livres tournois ; mais si les rois de France cédaient ce château ou le vendaient, il était stipulé que le propriétaire, tel qu’il fût, en ferait hommage à l’archevêque.
- De Société de statistique, d'histoire et d'archéologie de Marseille et de Provence - Provincia : bulletin trimestriel de la Société de Statistique, d'Histoire et d'Archéologie de Marseille et de Provence - Publié par Adrianus Bottius, 1840 - page 336 ici :
- L’acte qui fait connaître ces détails, reçu le 12 des calendes de novembre 1268 par Jean Bognito, notaire de la ville, nous apprend que cette Richarde d’Embious voulant faire quelque chose qui fut agréable à Dieu et aux saints du paradis, lègue à Bertrand de Malferrat, Archevêque d’Arles, sa maison située dans la paroisse de Saint-Isidore, près de la porte de la Cavalerie, à condition qu’il en serait fait un hôpital.
- Catholic Encyclopedia (1913)/Councils of Avignon, consulté le 9 août 2008 :
- In the Council of 1270 (NDLR / date suspecte), presided overby Bertrand de Malferrat, Archbishop of Arles, the usurpers of ecclesiastical property were severely threatened; unclaimed legacies were allotted to pious uses; the bishops were urged to mutual support; the individual churches were taxed for the support of the papal legate; and ecclesiastics were forbidden to convoke the civil courts against their bishops.
- JewishEncyclopedia, consulté le 9 août 2008 :
- The counts of Provence gradually established their power in Arles, owing to the incessant conflicts between the archbishop and the Christian inhabitants of the city; and the state of the Arlesian Jews accordingly changed. Thus Charles I. of Anjou officially deprived the archbishop Bertrand of Malferrat of his rights over the Jews (1276 (NDLR - date suspecte)). This circumstance occasioned much suffering among the Jews of Arles; for the clergy could now undisturbedly excite the fanaticism of the Christian inhabitants against them. Charles I. of Anjou, it is true, accorded to all his Jewish subjects every kind of protection; and on one occasion energetically took their part against the Dominican friars, who tried to introduce the Inquisition into Provence. But Charles' successor had not his energy, and the state of the Jews of Arles gradually grew worse.