Bernardo Reyes
Bernardo Reyes (20 ou – 3 ou ) est un militaire et homme politique mexicain
Député mexicain |
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(Ă 62 ans) Mexico |
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Biographie
Sous la prĂ©sidence de Porfirio DĂaz, il fut gouverneur du Nuevo LeĂłn et commandant militaire du nord-est. Comme gouverneur d'État il se rĂ©vĂ©la impitoyable en rĂ©primant des manifestations par des fusillades, tout en procĂ©dant Ă des rĂ©formes, notamment la première loi mexicaine sur les accidents de travail[1].
De 1900 Ă 1902, il fut ministre de la Guerre[2] et crĂ©a la Seconde rĂ©serve, une espèce d'armĂ©e territoriale. Il se heurta au groupe des cientificos, dont le principal reprĂ©sentant Ă©tait JosĂ© Yves Limantour. DĂaz, toujours enclin Ă diviser pour rĂ©gner, dĂ©savoua Reyes et le renvoya au Nuevo LeĂłn.
En 1909, de nombreux cercles, que la perspective de voir Ramon Corral devenir vice-prĂ©sident et donc le successeur possible de Porfirio DĂaz, proposèrent qu'il devienne le vice-prĂ©sident de DĂaz. Ce dernier, que cette popularitĂ© inquiĂ©tait, exila Reyes en Europe sous prĂ©texte d'une mission militaire. Reyes s'inclina.
En 1911, après la chute de DĂaz, il revint au Mexique. Il sembla d'abord disposĂ© Ă conclure un accord avec Francisco Madero, qui lui aurait confiĂ© le ministère de la guerre[3]. Reyes, croyant qu'il avait une chance de remporter l'Ă©lection prĂ©sidentielle, prĂ©senta sa candidature avec le soutien de ceux qui voyaient en lui un garant de l'ordre. Comme ses chances semblaient de plus en plus minces, il quitta Ă nouveau le pays et s'installa aux États-Unis. En , il se lança dans une rĂ©bellion contre le gouvernement de Madero. Après son Ă©chec, il fut emprisonnĂ© et condamnĂ© Ă mort, mais Madero commua la sentence.
En 1913, au cours de la Décade tragique, les militaires rebelles se rendirent à la prison de Santiago Tlatelolco et le libérèrent. Il prit alors la tête de la rébellion et se rendit au Palais national pour se proclamer président. Le bâtiment était occupé par des troupes fidèles à Madero et au cours de la fusillade qui s'ensuivit, Reyes fut tué.
Bibliographie
- H. B. Parkes (trad. J. Soustelle), Histoire du Mexique, Payot,
- (en) Alan Knight, The Mexican Revolution : Porfirians, Liberals and Peasants, vol. 1, University of Nebraska Press, 1990a.
Articles connexes
Notes et références
- Parkes 1939, p. 321
- Parkes 1939, p. 322
- Knight 1990a, p. 251