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Bernard Brion

Bernard Brion, plus connu sous le nom de Bernard Le Brun, né à Brive et mort au château de Villechaud[note 1] en 1349, est un prélat français du XIVe siècle, successivement évêque du Puy, de Noyon et d'Auxerre.

Bernard Brion
Bernard Le Brun
Image illustrative de l’article Bernard Brion
Biographie
Naissance Limousin
Décès
Évêque de l'Église catholique
Dernier titre ou fonction 73e Ă©vĂŞque d'Auxerre
73e Ă©vĂŞque d'Auxerre
–
Ă©vĂŞque de Noyon
–
Évêque du Puy
–
Autres fonctions
Fonction religieuse
avant 1327 : doyen de Limoges, doyen du Puy

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Famille

Il est un neveu du cardinal Raynaud de La Porte, archevĂŞque de Bourges.

Biographie

Né à Brive[1] dans le Limousin[2], il est au moins en partie élevé dans la maison de son oncle Raynaud de La Porte, où selon ses dires il acquiert l'habitude de prendre son premier repas au lever du soleil et son dernier repas vers 15h[1].

Il est doyen du Puy et de Limoges lorsqu'il est nommé évêque du Puy[1] en 1327.

Évêché du Puy

Il fait son entrée solennelle au Puy le premier mai 1327. Peu après, Bernard de Rochette, membre du chapitre du Puy, et Alric, chanoine de Mende, lui apportent de la part du pape Jean XXII une quantité importante de reliques[1]. En 1339 sa cathédrale reçoit la dépouille de sainte Elie, une compagne de sainte Ursule[3].

Mais son caractère dur et altier engendre des conflits avec son chapitre - notamment sur des questions de juridiction, de droit de correction et en regard des domaines de l’évêché. Jean XXII doit intervenir. Pour ces raisons, Bernard Le Brun se lasse du Puy et en 1342 accepte de succéder à Pierre d'André à Noyon[3].

Évêché de Noyon

Le 10 juillet 1343 il transige avec le chapitre de Nesle sur la juridiction des curés et des cimetières.

Il assiste au concile de Noyon appelé par Jean de Vienne, archevêque de Reims, le 26 juillet 1344[3].

En juillet 1346 la commune eut le droit d'octroyer l'imposition, l'autorité e l'évêque fut renforcée par la création de deux sergents supplémentaires et la connaissance des bans et statuts de la ville.

Évêché d'Auxerre

Il est transféré à Auxerre pendant l'été 1347[2], une translation pour laquelle il paie la chambre apostolique le 31 octobre 1348[3].

Son sĂ©jour prĂ©fĂ©rĂ© y est la maison Ă©piscopale d'Hodan (Oudan près de Varzy), qu'il fait entourer de palissades[2] ; il y fait construire trois tours et songe Ă  une quatrième tour, ce qui aurait donnĂ© Ă  la maison des allures de forteresse Ă  plan carrĂ©. Mais malgrĂ© sa prĂ©fĂ©rence pour Hodan, il tente de faire casser le traitĂ© fait par son prĂ©dĂ©cesseur Pierre de Villaines[4] et qui affranchissait Hodan[3], estimant que l'Ă©vĂŞchĂ© est notablement lĂ©sĂ© par cet affranchissement. Comme ce projet n'aboutit pas de son vivant, il lègue 1 000 livres afin qu'il soit continuĂ© par son successeur[4]. Mais « personne ne poursuivit ce honteux dessein Â»[5].

Il décède le 29 octobre 1349 au château de Villechaud[note 1] près de Cosne. Selon son souhait, il est inhumé à l'abbaye Saint-Martial de Limoges[3].

Voir aussi

Bibliographie

  • AbbĂ© Jean Lebeuf, MĂ©moires concernant l’histoire ecclĂ©siastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne). Vie de Bernard Le Brun : pp. 456-457. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Villechaul, de nos jours Villechaud, est à 2 km au sud de Cosne le long de la Loire (voir Lebeuf 1743, p. 433, vol. 1). Construit par Guy de Mello (évêque d'Auxerre 1247-1269), les fortifications du château sont plus tard renforcées par Pierre Aymé, évêque d'Auxerre 1362-1373, après que Jean Germain (évêque d'Auxerre 1361-1362) ait dû payer 80 écus d'or pour récupérer le château du ou des seigneurs laïcs qui l'ont aliéné (voir les articles des évêques cités pour plus de détails).

Références

  1. Villechaud, p. 3.
  2. Lebeuf 1743, p. 456, vol. 1.
  3. Villechaud, p. 4.
  4. Lebeuf 1743, p. 457, vol. 1.
  5. Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, vol. 3, Paris, R. Pornin (Tours), Suireau (Nantes), , 924 p. (lire en ligne), p. 373.
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