Benoît de Jorna
L'abbé Benoît de Jorna[1], né le , est un prêtre catholique traditionaliste, membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, supérieur du district de France depuis le .
Supérieur général District de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (d) | |
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depuis le | |
Directeur Séminaire d'Écône (en) | |
- | |
Michel Simoulin (d) Bernard de Lacoste-Lareymondie (d) | |
Supérieur général District de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (d) | |
- | |
Pierre-Marie Laurençon (d) |
Naissance | |
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Nationalité | |
Activité |
PrĂŞtre catholique (depuis le ) |
Ordre religieux |
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Biographie
Benoît de Jorna appartient à une ancienne famille catholique dont l'origine pourrait être génoise.
Il fait ses études au séminaire d'Écône de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. Le , il est ordonné prêtre par Marcel Lefebvre.
Après avoir exercé son ministère à Paris et après avoir été professeur au séminaire Saint-Curé-d'Ars à Flavigny-sur-Ozerain, il devient supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X en 1994[2].
En 1996, il est nommé directeur du séminaire d'Écône, en Suisse. Professeur de dogme et de philosophie, il est un admirateur de Saint Thomas d'Aquin et du père Réginald Garrigou-Lagrange. Il est aussi un détracteur des philosophies modernes, attaquant notamment le mariage pour tous et définissant l'homosexualité comme « une ignominie[3] ».
En 2009, il est choisi pour être membre la délégation de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X chargée des discussions doctrinales avec le Saint-Siège[4].
Le , il devient à nouveau supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X à la suite de l'abbé Christian Bouchacourt[5].
Abus sexuels
La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X a refusé d’ouvrir ses archives auprès des historiens de la commission Sauvé. Benoît de Jorna indique : « Je n’approuve pas ce que les évêques de France ont fait, parce qu’ils auraient dû travailler en interne sans demander une collaboration extérieure : c’est à eux de régler le problème ». De même, il refuse d'envisager une réparation auprès des victimes à travers la Commission reconnaissance et réparation mise en place par la Conférence des religieux et religieuses de France[6] - [7].
Notes et références
- Notice d'Arnaud Clément, La noblesse française, Académia, , p. 322 : « Jorna (de) (1829-1887) (Martinique) : Joseph-Nicolas de Jorna (1722), est anobli le 8 février 1768 pour raison de ses faits militaires (lettres enregistrées par le Conseil souverain de la Martinique le 5 septembre 1769). La branche noble s'est éteinte en 1887 avec sa petite fille Caroline Amante Anne Henriette de Jorna, marié à Louis Claude Ernest de Fabrique Saint-Tours. [NH 194, GAF n°20201, François de Fabrique]. La branche subsistante qui descend d'un frère de l'anobli est demeurée roturière (curieusement, ses membres sont affublés d'un titre de comte dans le BM) ».
- « Le District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X » [archive du ], sur laportelatine.org, (consulté le )
- « Entretien avec l’abbé Benoît de Jorna, directeur du séminaire d’Ecône (VS) », Faut pas croire, Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, RTS Un, Radio télévision suisse « mariage pour tous »,‎ (lire en ligne [vidéo]) Cf. minutage → 00:46 à 01:15.
- « Négociations secrètes entre le Vatican et les intégristes », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Benoit de Jorna, nouveau supérieur du district de France de la FSSPX », sur cath.ch, (consulté le )
- Antton Rouget et Mathieu Périsse, « Pédocriminalité : l’incurie des évêques », sur mediapart.fr, (consulté le ).
- Pierre Jova, « Abus sexuels : La lente libération de la parole au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X », sur La Vie, (consulté le ).