Benoît Moundélé-Ngollo
Benoît Moundélé-Ngollo est un militaire, homme politique et écrivain congolais né le 22 septembre 1943 à Tsambitso (Oyo).
Benoît Moundélé-Ngollo | |
Fonctions | |
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Préfet du département de Brazzaville | |
– (12 ans et 5 mois) |
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Successeur | Pierre Cébert Iboko-Onanga |
Maire de Brazzaville | |
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Prédécesseur | Aimé Emmanuel Yoka |
Successeur | Hugues Ngouélondélé |
Ministre des travaux publics et de la construction | |
– | |
Président | Denis Sassou-Nguesso |
Premier ministre | Louis Sylvain-Goma Ange Édouard Poungui |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tsambitso (Oyo) |
Nationalité | Congolais |
Conjoint | Yvonne-Adélaïde Mougany (divorcé) |
Profession | Général de division Écrivain |
Il fut Ministre des travaux publics et de la construction (1979-1989), maire de Brazzaville (1999-2003) ainsi que préfet du département de Brazzaville (2003-2015).
Biographie
Benoît Moundélé-Ngollo naît le 22 septembre 1943 à Sainte-Radegonde (Tsambitso) dans le district d'Oyo (Cuvette)[1]. Au sein de l'armée congolaise, il atteint le grade de général de division[2].
Il est nommé Ministre des travaux publics et de la construction (1979-1989) au cours de la première présidence de Denis Sassou-Nguesso[2]. Il combat d'ailleurs pour ce dernier durant la guerre civile[3], où il occupe également la fonction de directeur central des constructions et des fortifications des forces armées congolaises (1992-1997). Il est ensuite nommé conseiller spécial à la présidence de la République (1997-1999)[2].
Après la guerre, il est élu maire de Brazzaville en 1999[2]. Aux côtés de son épouse, la femme politique Yvonne-Adélaïde Mougany, il occupe un rôle-clé dans les négociations de paix avec le Pasteur Ntumi. En février 2003, il devient préfet du département de Brazzaville[3].
Il a écrit plusieurs livres, notamment Lettres ouvertes ou Mea maxima culpa (2009), dans lequel il fait part de ses regrets quant à certains de ses actes durant la guerre civile, et dénonce les coups d'État militaires[3] - [4].
Issu de l'ethnie mbochi, Benoît Moundélé-Ngollo est chef coutumier dans les districts d'Ongoni et d’Ollombo[5].
Publications
- Piments sucrés sous les tropiques, Encre Noire, , 103 p.
- Lettres ouvertes ou Mea maxima culpa (préf. Théophile Obenga), Éditions Hémar, (ISBN 978-2-915448-23-8)
- Je plaide non coupable, Paris, Éditions L'Harmattan, , 235 p. (ISBN 978-2-343-02993-1)
- Blague à part : toute vérité est bonne à dire, Paris, Éditions L'Harmattan, , 253 p. (ISBN 978-2-343-07318-7)
- Coktail Molotov : bourré de vérités détonantes qui explosent dans un snoprac (préf. Frédéric Bobongo), Paris, Éditions L'Harmattan, , 189 p. (ISBN 978-2-343-05200-7)
- Les vautours ou charognards de la République populaire de Lokuta Capitale Mbongwana : Des néologismes qui peuvent enrichir la langue française, Paris, Éditions L'Harmattan / Les Impliqués, , 96 p. (ISBN 978-2-343-12360-8, présentation en ligne)
- Ce n'est pas ça mon combat à moi (préf. Dominique Ngoïe-Ngalla, postface Charles Zacharie Bowao), Paris, Éditions L'Harmattan / Les Impliqués, , 198 p. (ISBN 978-2-343-14843-4, présentation en ligne)
- Révélations confidentielles, Éditions L'Harmattan / Les Impliqués, , 206 p. (ISBN 2343253293)
Références
- Bruno Okokana, « Parution : Benoît Moundélé-Ngolo publie Micmacs et tripatouillages politiques en démocratie », sur adiac-congo.com,
- « Notice », sur catalogue.bnf.fr
- (en) John Frank Clark et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Republic of the Congo, Scarecrow Press, coll. « Historical dictionaries of Africa », , 523 p. (ISBN 978-0-8108-4919-8 et 0-8108-4919-4, lire en ligne), p. 293
- Bedel Baouna, « Un général de l’armée congolaise se repent », sur afrik.com,
- Bruno Okokana, « Parution : « Révélations confidentielles » de Benoît Moundélé-Ngollo », sur adiac-congo.com,