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Benjamin Abram

Benjamin Abram (Marseille, –Aix-en-Provence, ) est né dans une famille juive. Avocat de profession, il exerce plusieurs mandats politiques, dont celui de maire d'Aix-en-Provence, de 1888 à 1896. Il cesse toute activité politique à la suite de l'affaire Dreyfus, en 1898, et se consacre alors exclusivement à son métier d'avocat. Il meurt à Aix-en-Provence en 1938.

Benjamin Abram
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Esther Baze
Enfant
Autres informations
Distinction

Biographie

À sa naissance, ses parents, Abraham Abram, négociant, et Précieuse Bédarride, vivent au no 17 de la rue Nationale de Marseille. Après ses études au lycée Thiers de Marseille, le jeune Benjamin part vivre à Aix-en-Provence.

Il se destine à une carrière d'avocat. Ses sujets de doctorat sont De la subrogation à l'hypothèque légale de la femme mariée, en droit français et Le Gage et l'Hypothèque, en droit romain.

Le , il épouse Esther Baze à Avignon. Il leur naît, à Aix, deux enfants : Samuel Élie Paul le , et Maurice David Joseph le .

Inscrit au barreau d'Aix dès 1866, il exerce la fonction de bâtonnier de 1885 à 1887[1].

Carrière politique

Républicain et franc-maçon au sein de la loge les Arts et l'Amitié, il entame alors une carrière politique et devient en 1886 président du Conseil général, après avoir été nommé conseiller général du canton de Lambesc de 1880 à 1898, date à laquelle il cède la place à Louis Alexis.

Ses compĂ©tences lui permettent d'ĂŞtre Ă©lu Ă  la mairie d'Aix le au scrutin de ballotage, par 2 311 voix contre 2 100 Ă  la liste conservatrice[1]. Il reste Ă  ce poste jusqu'au , après une rĂ©Ă©lection le .

Dans le même temps, il est membre du Conseil académique[1].

En 1898, il se retire définitivement de la vie politique. Il a 52 ans. On le dit alors très affecté par l'affaire Dreyfus, Aix comptant de nombreux anti-dreyfusards influents.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1887[1], il a laissé son nom à une artère d'Aix, située au bas du boulevard du Roi-René.

DĂ©coration

  • Chevalierde la lĂ©gion d'honneur (1887)
    Chevalier
    de la légion d'honneur (1887)

Notes et références

  1. Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, Paul Masson, Henri Barré, vol. 11, Marseille, 1913, p. 3

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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