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Beit Mery

Beit Mery (arabe : ŰšÙŠŰȘ Ù…Ű±ÙŠ) est un village libanais qui surplombe la capitale Beyrouth. SituĂ© en montagne, c'est une station balnĂ©aire estivale depuis l'Ă©poque des Romains. Beit Mery est le siĂšge d'un centre d'urgence de la Croix-Rouge[1].

Beit Mery
(ar) ŰšÙŠŰȘ Ù…Ű±ÙŠ
Administration
Pays Drapeau du Liban Liban
Gouvernorat Mont-Liban
District District du Metn
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 33° 51â€Č 56″ nord, 35° 35â€Č 43″ est
Altitude 800 m
Localisation
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Beit Mery
GĂ©olocalisation sur la carte : Liban
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Beit Mery

    Culture

    vue sur la mer de la montagne

    En hiver, le village est le théùtre d'un festival culturel annuel, le Festival Al Bustan[2], tenu à l'hÎtel Al Bustan[3], grùce à ses dramaturges de renommées internationale exhibent des piÚces théùtrales, forment des groupes de danses ainsi que des orchestres symphoniques.

    Le festival Al-Bustan

    Un Festival de qualité
    Depuis ses dĂ©buts en 1994, le Festival Al Bustan est un Ă©vĂšnement culturel de haute qualitĂ© qui a lieu tous les ans durant cinq semaines aux mois de fĂ©vrier et mars. En atteignant un niveau comparable aux plus grands festivals internationaux, le Festival Al Bustan a Ă©tabli un modĂšle d’excellence et a contribuĂ© d’une façon profonde Ă  la renaissance du Liban.
    Durant cinq semaines, une trentaine de manifestations musicales se tiennent principalement Ă  l’auditorium Émile-Bustani, une salle de 450 places, ainsi que dans l’orangerie de verre Crystal Garden” qui a une capacitĂ© de 300 places. Certaines manifestations ont lieu Ă  l’Assembly Hall de l’UniversitĂ© AmĂ©ricaine de Beyrouth et dans des Ă©glises anciennes, un peu partout au Liban. Tous les ans le programme du Festival tourne autour d’un thĂšme choisi. Les thĂšmes aident artistes et public Ă  se concentrer autour d’un sujet choisi et Ă  se tremper dans une certaine ambiance.

    Un Festival ouvert au monde entier
    Le Festival Al Bustan gagne de l’importance tous les ans, plus de trois milliers d’artistes du monde entier y ont dĂ©jĂ  participĂ©. Le Festival Al Bustan est, depuis 1998, un membre actif de l’Association des Festivals EuropĂ©ens.

    Un Festival pour tous...
    Le Festival Al Bustan est unique non seulement au Liban mais aussi au Moyen-Orient arabe, de par sa qualitĂ© et sa diversitĂ©. Tout en donnant prioritĂ© Ă  la musique “classique” le Festival prĂ©sente des reprĂ©sentations thĂ©Ăątrales ou littĂ©raires, de la danse, du jazz et de la musique orientale. Le Festival Al Bustan a introduit l’opĂ©ra au Liban en prĂ©sentant au public libanais plus d’une douzaine d’opĂ©ras. Le Festival accorde aussi une place de choix Ă  la musique contemporaine, prĂ©sentant ainsi au public les Ɠuvres de compositeurs de notre temps. Le Festival participe Ă  la crĂ©ation de la musique d’aujourd’hui en faisant des commandes Ă  des compositeurs contemporains.

    Un accueil gĂ©nĂ©reux Ă  la hauteur lĂ©gendaire de l’hospitalitĂ© libanaise, un confort de travail et un cadre propice...
    Tous les artistes ayant participĂ© au Festival Al Bustan sont conquis par l’accueil chaleureux, l’hospitalitĂ© qui sont trĂšs particuliers au Festival. La rencontre d’artistes de diffĂ©rentes nations, la diversitĂ© des cultures, crĂ©ent un environnement propice Ă  l’amitiĂ© qui se noue entre les participants et le public dans un climat de bonne humeur de comprĂ©hension et de gĂ©nĂ©rositĂ©. Les membres du public ont surtout, aprĂšs chaque concert, la possibilitĂ© de rencontrer les artistes et de faire plus ample connaissance.
    Des dĂźners de Gala, “SoirĂ©es d’Or” sont organisĂ©s aprĂšs les reprĂ©sentations du samedi, joignant avec Ă©lĂ©gance et raffinement les mĂ©lomanes et les bons viveurs.

    Un Festival de culture..
    Le Festival attache de l’importance Ă  ses activitĂ©s pĂ©riphĂ©riques telles que des expositions d’Art, des signatures de livres par leurs auteurs et des confĂ©rences. Poursuivant sa mission culturelle, le Festival organise des classes de maĂźtre donnĂ©es bĂ©nĂ©volement par certains artistes.

    Un Festival du bonheur...
    Le Festival “Al Bustan” s’est fait une place dans le cƓur des artistes et du public. Le niveau artistique, l’atmosphĂšre amicale, l’hospitalitĂ© et la bonne organisation en font un Ă©vĂšnement exceptionnel. Le Festival est vraiment une fĂȘte des Arts et de la Musique, rapprochant artistes et spectateurs du monde entier. Le Festival se tourne vers l’avenir, vers des horizons artistiques encore plus vastes. Artistes d’hier, d’aujourd’hui et de demain se retrouvent au Liban chaque hiver avec un public chaleureux pour cĂ©lĂ©brer la Musique, les Arts et l’amitiĂ©.

    Situation démographique

    Les résidents de Beit Mery sont essentiellement chrétiens (maronites grecs-orthodoxes, grecs-catholiques, arméniens-orthodoxes) ou Druzes. Beit Mery fut longtemps déchirée par des guerres inter-chrétiennes durant la guerre civile.

    GĂ©ographie

    Beit Mery est situĂ©e sur une colline, variant de 700 Ă  750 mĂštres d'altitude, ce qui lui donne un panorama de Beyrouth, de la baie Saint-Georges et de la cĂŽte du Metn.

    Jumelages

    La ville de Beit Méry est jumelée avec la ville de Courbevoie (France) depuis 2015[4].

    Panneau Jumelage Courbevoie
    Panneau à Courbevoie indiquant les villes jumelées.

    Histoire

    Les gouverneurs romains du Levant avaient fait de Beit Mery leur résidence estivale dû à sa localisation stratégique et à son climat trÚs clément en été[5].

    Tourisme

    Le village est connu pour ses anciennes ruines romaines et byzantines ainsi que son monastĂšre maronite historique de Saint-Jean-Baptiste, qui a Ă©tĂ© construit en 1750[6]. Le village qui est situĂ© Ă , Ă  peine, 16 km de la capitale Beyrouth, est une station balnĂ©aire estivale.

    Couvent El Kalaa Ă  Beit Mery

    Le couvent historique de Deir el Qalaa ‘Couvent de la Citadelle’
    Il se situe au sud de Beit Meri Ă  15 km de Beyrouth. Il fut le premier temple Ă©rigĂ© sur cette colline depuis les PhĂ©niciens, construit sur les vestiges du temple ‘Baal Markadi’ l’un des grands dieux, phĂ©niciens. Les diffĂ©rents peuples qui ont occupĂ© successivement la cĂŽte ont construit les temples dĂ©diĂ©s Ă  leurs dieux et Ă  leur foi.

    En l’an 64 AV vinrent les Romains qui succĂ©dĂšrent aux Grecs et rĂ©pandirent leur pouvoir sur une vaste rĂ©gion de l’Orient. Avec Auguste, le maĂźtre absolu aprĂšs la dĂ©faite de Marc-Antoine et de son Ă©pouse ClĂ©opĂątre dans la bataille d’Actium. Le lieu plut aux Romains et ils en firent une place centrale pour la priĂšre et l’adoration; ils construisirent le grand temple connu sous le nom de ‘Baal Markad’ et d’autres plus petits qui lui sont adjacents.

    Quand l’empereur Constantin se convertit au Christianisme, il ordonna la destruction de tous les temples paĂŻens, Ă©rigeant Ă  leur endroit ceux du Vrai Dieu. Vinrent ensuite les tremblements de terre (an 550 AD) qui dĂ©truisirent une grande partie des temples, des Ă©difices, tout au long de la cĂŽte, le couvent de la Citadelle ne fut pas Ă©pargnĂ©.

    Le mot Baal veut dire ‘maĂźtre’ et le mot ‘Markadi’ tremblement, il fut employĂ© dans la Bible pour la force divine (Job 9 : 5) et dĂ©signe le grand nombre des offrandes qui furent offertes au nom des empereurs, des militaires, et des civils importants. Les Romains assimilĂšrent le Dieu ‘Baal Markad’ le phĂ©nicien qui est le semblable de leur Dieu en puissance et force c’est-Ă -dire ‘Jupiter’. Dans la langue aramĂ©enne le mot Baal Markad signifie le dieu de la danse. ThĂ©o Markad oĂč se trouvent plusieurs de ses reprĂ©sentations sculptĂ©es sur les pierres du temple et que mentionne la GenĂšse veut dire aussi, le dieu qui fait trembler la terre, preuve de sa puissance. Ce temple fut hautement considĂ©rĂ©, les croyants venaient de tous les lieux le visiter. Sur la cĂŽte, on le nommait ‘Melkart’ ou le dieu des citĂ©s. Le culte des dieux de la danse est en principe le culte des forces de la nature.

    Les prĂȘtres officiant devant l’autel dansaient d’une maniĂšre cultuelle. Lors de la vendange les croyants vĂ©nĂ©raient le dieu de la boisson ‘Bacchus en dansant et chantant ce que prouve le grand nombre de pressoirs dans la ville historique entourant le couvent.
    Le grand temple fut construit au IIe siĂšcle av. J.-C.. L’architecture est romaine, long de 42 mĂštres large, de 18 m, haut de 14 m, son plafond est de bois, sur sa façade se trouvent six colonnes qui pĂšse chacune plus de 51 tonnes d’une hauteur de 7,20 m et d’un pĂ©rimĂštre de 5,50 m. Plusieurs autres temples furent Ă©rigĂ©s Ă  une distance de 300 m, et l’un d’entre eux est dĂ©diĂ© Ă  Junon Ă©pouse de Jupiter, fille de Saturne.

    En plus des temples, une grande ville nommĂ©e ‘Bayte’ actuelle Beyrouth, fut construite et fut la rĂ©sidence politique de gouverneur romain.

    On a dĂ©couvert au commencement de la route amenant au couvent des Thermes romains de haute fabrication, oĂč un chauffage central est assurĂ© par des tuyaux en terre cuite, et par le moyen de tempĂ©rature emmagasinĂ©e par l’intermĂ©diaire de jarres de terre cuite rouge, (fabriquĂ©es sur la cĂŽte), les thermes sont alimentĂ©s par des bassins plus hauts et plus loin et ils sont aux services publics.

    On trouva aussi les vestiges d’une Ă©glise byzantine du VIe siĂšcle, avec des mosaĂŻques aux dessins perfectionnĂ©s et colorĂ©s reprĂ©sentant une croix.

    Cet endroit est considĂ©rĂ© comme le plus beau, actuellement il fait l’attraction des touristes qui viennent au Liban et des quatre coins du monde. On peut observer la mer et la montagne, dĂ©couvert des quatre cĂŽtĂ©s, son altitude est de 800 m, chaque particule, ou rocher affirme que la ville a eu son histoire glorieuse.

    Le couvent Saint-Jean de la Citadelle

    La construction du couvent actuel sur une partie du temple remonte Ă  1748. C’est la propriĂ©tĂ© de la communautĂ©, offerte par l’émir Youssef Mrad Abi Allamah : la Citadelle et tous les terrains l’entourant pour Ă©riger un ‘Couvent de Beyrouth’ d’aprĂšs la traditionnelle appellation de Beit Merry.

    La premiĂšre pierre fut posĂ©e par le moine Simon Arida en 1757 de Katalat, ensuite ce fut le pĂšre gĂ©nĂ©ral l’abbĂ© Ibrahim Aoun de Roumieh el Metn, qui voyagea Ă  Rome demandant l’aide. Il envoyait tout ce que les moines pouvaient Ă©conomiser pour l’achat des terrains des alentours et pour la construction. Ils Ă©difiĂšrent la grande cave qui s’étend de l’église allant vers le sud jusqu’au rĂ©fectoire, on Ă©rigea au-dessus les chambres et une grande salle, dans un style voĂ»tĂ©. Ce couvent fut construit sur les vestiges et le lieu de la citadelle.

    Par contre l’église se trouvant prĂšs du couvent est construite sur le mur du grand temple ‘Baal Markad’, longue de 32 mĂštres large de 16, la date de sa construction est gravĂ©e sur le fronton de sa grande porte ouest ‘en 1762’ en plus le nom du fondateur du couvent le moine Ibrahim Aoun. Avant la construction de cette Ă©glise les moines priaient dans le petit temple nommĂ© Saint-Antoine.

    Sous la prĂ©sidence du moine ‘Thimotaos’ de Beit Merry, dĂ©buta la construction des caves ouest. Le corridor fut construit par le moine Philippe el Hage Boutros. En l’an 1891, sous l’administration du moine Simon el Beabdati, qui rĂ©amĂ©nagea les chambres et la cave, il construisit une grande salle de rĂ©ception et couvrit l’ancien et le nouveau couvent avec des tuiles, il Ă©rigea aussi la coupole de l’église, et acheta la cloche. La sacristie sous forme de chapelle fut construite par le supĂ©rieur gĂ©nĂ©ral le moine Boutros el Tyah de Ghazir.

    Nous mentionnons le moine Antoine Nehmettallah el Maadi (1881-1954) diplĂŽmĂ© de l’École nationale des beaux-arts de Paris et qui a Ă©tudiĂ© l’architecture et la sculpture en Belgique. Il fut Ă  partir de 1912 l’architecte officiel des Ă©glises, autels et clochers au Liban en ce XXe siĂšcle.

    Durant les Ă©vĂ©nements sanglants de la montagne (1840-1860) le couvent fut incendiĂ© deux fois (d’aprĂšs le rĂ©cit d’anciens moines) d’un autre cĂŽtĂ© le gouverneur ottoman Jamal Pacha el Saffah (l’étrangleur) occupa le couvent durant la PremiĂšre Guerre mondiale il brĂ»la sa bibliothĂšque, obligea les moines Ă  fuir et Ă  se rĂ©fugier dans une ferme Ă  AĂŻn SaadĂ©, (Ain el Baredeh el Chabounieh) oĂč se trouve encore l’église connue sous le nom de Notre-Dame de l’Annonciation.

    Les supĂ©rieurs gĂ©nĂ©raux firent du couvent leur rĂ©sidence depuis le mandat de Bernardus Ghobeirah jusqu’au mandat de l’abbĂ© Aramouni qui opta pour le couvent Mar Roukoz Dekouaneh en hiver, et le couvent de la citadelle Beit Merry en Ă©tĂ©, avec l’abbĂ© Harika dĂ©butĂšrent les festivitĂ©s touristiques au couvent : le premier festival s’inaugura en 1967 sous le patronage du prĂ©sident Charles HĂ©lou et la participation du musicien et chanteur Wadih el Safi, de plusieurs poĂštes, artistes et troupes de spectacles. Un autre en 1971 oĂč fut inaugurĂ© le festival de ‘Zajal’, poĂšmes libanais.

    Durant la derniÚre guerre civile, une partie du couvent fut démolie et le pÚre Elias Lotfallah fut tué. Le 14 octobre 1990 furent tués et enlevés deux moines dont le sort reste encore inconnu : le moine supérieur du couvent Albert Chirfan et le moine Sleiman Abi Khalil.

    À partir de 1996 et aprĂšs maints efforts, la communautĂ© des moines antonins a repris la construction et la restauration des dĂ©gĂąts causĂ©s par la guerre et l’occupation des troupes Ă©trangĂšres nombreuses afin de redonner au couvent son rĂŽle et sa place sur cette belle et haute colline du Metn, tĂ©moin de l’histoire du Liban qui fut toujours l’éternel vainqueur dans sa mission en Orient et dans le monde.

    Depuis, les activitĂ©s ne font que s’agrandir, une Ă©cole et un atelier de mosaĂŻques ont vu le jour, des expositions s’organisent Ă  grande Ă©chelle, activitĂ©s culturelles et touristiques. Les cars transportant les touristes arrivent par centaines, les concerts musicaux, les compĂ©titions, les expositions de peintures, les confĂ©rences, les rencontres des jeunes, les soirĂ©es littĂ©raires et poĂ©tiques, etc. ont trouvĂ© dans cet antique couvent le lieu idĂ©al pour leurs manifestations.

    En ce XXIe siĂšcle, l’ambition de la communautĂ© est grande. Les moines planifient pour beaucoup d’activitĂ©s et vivent en parfaite communion avec leur environnement.

    L’ùre de l’ordinateur et du Web, la vitesse des communications et des Ă©changes se font rapidement et s’incarnent en de nouvelles manifestations sur le terrain.

    Jumelages

    Le village de Beit Mery a signé des accords de jumelage avec :

    D'autre part, un accord de coopération décentralisée a été conclu avec la ville de :

    Liens externes

    Notes et références

    1. Our Centers
    2. Al Bustan Festival
    3. (en) Hotel Al Bustan - Beyrouth
    4. « Atlas français de la coopĂ©ration dĂ©centralisĂ©e et des autres actions extĂ©rieures »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur le site du ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres (consultĂ© le ).
    5. Beit Mery
    6. Beit Mery
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