Bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg
Le Bataillon des Sapeurs-Pompiers de la Ville de Fribourg aussi appelé « CR Fribourg » est un ancien corps de pompiers de milice qui a assuré le rôle de corps de sapeurs-pompiers (CSP) pour les communes de Fribourg, de Givisiez, de Marly, de Villarsel-sur-Marly et de Pierrafortscha jusqu'en 2022. Il avait un rôle de centre de renfort (CR) pour le district de la Sarine et le canton de Fribourg.
Bataillon des Sapeurs-Pompiers de la ville de Fribourg | |
Devise : « Force et Honneur » | |
Situation | |
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RĂ©gion | Canton de Fribourg |
Création | 24 mars 1866 |
Dissolution | 31 décembre 2022 |
Type | Service de défense incendie et de secours |
Interventions | 514 (2022) |
Organisation | |
Effectifs | 142 (2021) |
Dernier commandant | Major Pascal Zwahlen |
Durée d'existance | 157 ans |
Succession | Bataillon Sarine |
Site web | Pompiers-Fribourg.ch |
Histoire
En 1392, les bannerets sont chargés de la surveillance des quartiers et de la police du feu. Ils visitent les hôtels pour faire enlever tout ce qui offre un danger d’incendie[1].
En 1411, des mesures de prévention supplémentaires sont prises. Par exemple, des seaux doivent être déposés devant chaque hôtel et sur la terrasse, le toit et les rues sont également visités deux fois par semaine. De fortes amendes et même le bannissement sont prévus à l’égard de ceux qui enfreignent ces prescriptions[1].
En 1413, les Conseils décidèrent d’accorder un subside en tuiles à tous ceux qui recouvriraient leurs toits en tuiles. Cette mesure devint générale de 1428 à 1438. Les contrevenants à l’ordonnance de 1435, qui rappelait d’une façon plus détaillée les prescriptions de 1411, encouraient une amende de 60 sols[1].
En 1542, on voit figurer, pour la première fois, des dépenses pour hommes à cheval envoyés lorsqu’il y a du feu à la campagne[1].
En 1735, les premières directives concernant la prévention contre le feu apparaissent. Des surveillants du feu sont alors désignés dans chaque quartier[2].
En octobre 1799, la municipalité établit une ordonnance pour les cas d'incendie. Les art. 29 à 43 de cette ordonnance prévoient la création de 6 compagnies autour de 6 dépôts (Abattoir, Auge, Saint-Jean, Planche supérieure, Places, Bourg), chaque compagnie est composée d'un capitaine, d'un lieutenant, d'un conducteur et de 8 pompiers[3].
Le 24 mars 1866, est officiellement constitué un corps de sapeurs-pompiers en ville de Fribourg. Le message d’introduction du Conseil communal au Conseil général de l’époque constate « que les conditions d’une bonne organisation d’un service d’une si haute utilité pour les personnes et les propriétés ne peuvent être obtenues et assurées qu’autant que les hommes appelés à ce service y seront soumis à une discipline militaire et préparés de longue main par une instruction solide dans le maniement des engins et agrès qui leur sont confiés »[2].
En 1873, le réservoir du Guintzet et un réseau d'hydrantes sont construits[2].
En 1882, l’effectif du corps des sapeurs-pompiers est réparti en 6 compagnies et sa dénomination actuelle de "Bataillon des Sapeurs-pompiers de la Ville de Fribourg" est adoptée[2].
En 1907, la section technique, créée de manière indépendante en 1901, est rattachée au bataillon[2].
En 1918, l’introduction des échelles mécaniques et des premières pompes automobiles entraîne de profondes modifications au niveau de la structure et de l’instruction du Bataillon[2].
En 1933, le Poste de premier secours (PPS) est constitué pour assumer le rôle de première intervention pour tous les feux de ville et de l’extérieur, remplaçant en cela les sections des compagnies de quartiers[2]. Les premiers locaux du PPS sont aménagés en 1948 à la place Notre-Dame[4].
En 1967, le bataillon devient, avec les corps de sapeurs-pompiers de Bulle, Morat, Estavayer-le-lac, Romont et Châtel-St-Denis, un centre de renfort (CR). Ceci après avoir été doté par l’ECAB d’un équipement lourd, en particulier un camion tonne-pompe[5].
En 1977, le Conseil général accepte le crédit de construction en vue de la réalisation d’un nouveau bâtiment pour le Service du feu dans le quartier du Jura. Le projet est imaginé et développé par l’architecte Roger Schwab et le bâtiment est inauguré en 1981 après 17 mois de travaux[4].
En 1998, les compagnies de quartier qui appuyaient le poste de premier secours et qui pouvaient être appelées en cas de gros sinistre en ville de Fribourg sont dissoutes et leurs effectifs sont regroupés au sein de la section « Appui » du bataillon[6].
En 2017, les sections PPS et Appui fusionnent pour créer la section « intervention »[7]. Depuis le 4 décembre 2017, le bataillon intervient sur le territoire de la commune de Givisiez en tant que corps local[8].
En 2019, les Communes de Fribourg et de Marly signent une convention de collaboration et le corps de sapeurs-pompiers de Marly rejoint le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg en tant que Compagnie de Marly.
Une poignée de passionnés perpétue l'histoire des sapeurs pompiers de Fribourg en faisant vivre "Le Galetas". C'est un ancien garage à pompes où est exposé du matériel utilisé par les pompiers de Fribourg durant leur histoire.
À la suite de l'adoption par le Grand Conseil fribourgeois de la nouvelle loi sur la défense incendie et les secours (LDIS) la défense incendie n'est plus, depuis le 1er janvier 2023, de la compétence communale. Le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg a donc fusionné avec les autres corps du district pour former le Bataillon Sarine sous la gestion de la direction secours du Réseau Santé Sarine (RSS)[9].
Après 157 ans d'existence le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg a donc été intégré au bataillon Sarine dont il constitue les compagnies de Fribourg et de Marly.
Organisation
Le Bataillon des Sapeurs-pompiers était placé sous l’autorité du Conseil communal et administrativement rattaché au dicastère de la police locale de la ville de Fribourg. Il était organisé selon les sections suivantes[10] :
Officiers et État-major
Les officiers du bataillon composaient le groupe 1. Certains d'entre eux, dont le commandant du bataillon, constituaient l'Ă©tat major.
Section d'intervention
Au sein de la section intervention, 6 groupes (Gr2 Ă Gr7) de 15 personnes assuraient Ă tour de rĂ´le un service de piquet d'une semaine (de jeudi 18h Ă jeudi 18h).
Durant toute leur semaine de piquet, 10 membres du groupe d'intervention effectuaient une permanence 24h/24 avec 3 officiers. Avec l'accord formel de leur employeur et une totale disponiblilité à toute heure, ils interviennaient directement sur demande du CEA (Central d’Engagement et d'Alarme) de la police cantonale où aboutit chaque appel au N° 118.
La nuit et le week-end, les 5 membres supplémentaires du groupe vennaient renforcer cette permanence. Durant leur semaine de piquet, ils devaient être disponibles les nuits de 18h à 6h et le week-end (du vendredi 18h au lundi 6h).
Depuis la fusion avec les autres corps du district, cette section compose la Compagnie Fribourg du Bataillon Sarine.
Section logistique
La Section logistique regroupait les « spécialités » du Bataillon :
Le groupe Police étaient principalement chargé de toutes les questions relatives à la régulation du trafic et au service d’ordres aux alentours de l’objectif sinistré. Il travaille en collaboration étroite avec la Police Cantonale.
Le groupe Mesure est composé de spécialistes qui ont pour tâche les mesures et l'analyse des produits chimiques auxquels les sapeurs-pompiers devront faire face.
Drapeau, logo, devises
Le drapeau
Le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg disposait d'un drapeau officiel qui était utilisé lors des cérémonies telles que le rapport annuel, commémorations, hommages, etc. Le dernier drapeau utilisé date de 1981.
Le logo
Le bataillon ne disposait pas d'un seul logo officiel mais de multiples emblèmes selon l'usage et l'époque.
Les tenues de sortie des officiers et les anciennes tenues de travail arboraient un blason représentant un pompier en noir et blanc devant un feu jaune et rouge avec les indications « Service du feu » et « Ville de Fribourg » en jaune.
Les véhicules étaient marqués sur les portes avant du blason de la ville de Fribourg avec la mention « Ville de Fribourg » et l'année du véhicule.
Sur le site internet, les rapports annuels et les photos d'intervention, un logo composé du blason de la ville devant un jet de lance était utilisé.
Une pastille bleu avec le blason de la ville de Fribourg décore les casques d'intervention.
Le blason de la ville de Fribourg Ă©tant identique au blason du district de la Sarine, il est repris comme logo pour le Bataillon Sarine en 2023.
La devise
La devise officielle du Bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg était « sauver, tenir éteindre »[7] complétée par la devise non officielle « Force et honneur ».
Effectif
A sa dissolution le 31 décembre 2022, 142 personnes composaient le CR Fribourg[7].
Territoire
Le bataillon était compétent pour toutes les interventions sapeurs-pompiers sur le territoire des communes de Fribourg, Givisiez, Marly, Villarsel-sur-Marly et Pierrafortscha. Cela représentait une population d'environ 50 000 habitants couverts.
En tant que centre de renfort, le CR Fribourg intervenait hors du territoire de ces deux communes pour les interventions suivantes[11] :
- Dans tout le district de la Sarine pour les feux (feux confirmés et alarmes automatiques) et le secours routier (sauvetage, désincarcération).
- Dans les districts de la Sarine, de la Glâne et de la Singine pour les alarmes chimiques et les interventions pour pollution aux hydrocarbures.
- Dans tout le canton de Fribourg pour les interventions radioprotection, l'emploi du coussin de sauvetage et l'Ă©tayage.
Interventions
Les interventions n'étaient pas limitées au seul domaine de la lutte contre le feu, mais comprenaient de multiples prestations telles qu'inondations, déblocage d’ascenseurs, sauvetage d’animaux, lutte contre les pollutions chimiques et hydrocarbures et les accidents de la circulation[10].
Année | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Interventions[7] | 468 | 557 | 438 | 466 | 448 | 463 | 524 | 464 | 411 | 391 | 369 | 374 | 421 | 399 | 427 | 492 | 514 |
Elles se répartissaient en 2022 de la façon suivante (sur un total de 514 interventions)[6] :
- 25 % d'alarmes automatiques et de fausses alarmes ;
- 20 % d'incendies et de débuts d'incendie ;
- 24 % d'intervention hydrocarbure et chimie ;
- 20 % d'inondations et éléments naturels;
- 7 % d'accident de la circulation et feu de véhicules ;
- 4 % d'interventions diverses ;
Formation
La formation des cadres et des sapeurs-pompiers du bataillon étaient à la fois complète et variée.
Lors de sa dernière année de fonctionnement 9'497 heures d'instruction interne ont été effectuées et 2'496 heures de formation cantonale et fédérale. Au totale c'est donc pratiquement 12'000 heure de formation qui ont été effectué soit une moyenne de 84 heures par personne[6].
Équipement personnel
Les pompiers de la ville de Fribourg étaient équipés avec une tenue feu et une tenue de travail. Les officiers du bataillon disposaient également d'une tenue de sortie alors que pour les sapeurs et sous-officiers la tenue de travail faisait également office de tenue de sortie.
Casque
Les membres du bataillon ont été équipés de plusieurs modèles de casques. les deux derniers ont été le casque F1 jusqu'en 2016 et le Dräger HPS 7000 jusqu'en 2022.
Les sapeurs avait un casque blanc ou photoluminescent. Les sous-officiers avait en plus une partie rouge (bandes sur le casque F1 et plaque frontale sur le Dräger)
Le casque des officiers était rouge et le casque du commandant était chromé.
Tenue feu
La tenue feu comprend une veste feu, un pantalon feu, des bottes feu et des gants feu.
La dernière tenue feu du bataillon a été mise en service en 2012, elle était noire avec des bandes réfléchissantes jaunes et l'indication « CR Fribourg » dans le dos, les gants feu étaient de type Gore-Tex et les bottes des Steitz Fire Walker.
Tenue de travail
De nombreuses tenues de travail se sont succédé. En 2017, le bataillon s'est doté de nouvelles tenues composées d'un pantalon, d'un t-shirt, d'un pull et d'une veste soft-shell qui ont remplacés la combinaison jaune et bleu.
Tenue de sortie
La dernière tenue de sortie était composée d'une chemise bleue, d'une cravate noire, de bottes en cuir et d'un ensemble pantalon-veste bleu marine.
A partir de 2017 les sapeurs et sous-officiers ont utilisé la tenue de travail comme tenues de sortie.
VĂ©hicules et engins
En 2022 le bataillon (hors compagnie de Marly) disposait de 19 véhicules dont certains spécifiques aux missions du centre de renfort (CR)[12].
Véhicules légers
Marque | Places | Année | Indicatif radio | Périmètre d'intervention | |
---|---|---|---|---|---|
VĂ©hicule de commandement | Volvo-Vogt XC70 | 3 places | 2015 | Berra 03 | Interventions en ville
Centre de renfort |
Fourgon d'intervention 1 | Mercedes
Sprinter 516 CDI |
6 places | 2013 | Berra 15 | Interventions en ville
Centre de renfort |
Fourgon d'intervention 2 | Mercedes
Sprinter 516 CDI |
6 places | 2015 | Berra 17 | Interventions en ville
Centre de renfort |
Fourgon de transport | Mercedes | 9 places | 2016 | Ecab 01 | Centre de Renfort |
Poste de commandement mobile | Mercedes
Sprinter |
9 places | 2000
2010 |
Berra 16
Berthold1 |
Centre de Renfort |
Fourgon de mesure | Mercedes
Sprinter 516 CDI |
6 places | 2012 | Berra 05
Berthold 2 |
Centre de Renfort |
Fourgon technique | Mercedes | 6 places | 1989 | Berra 19 | |
Jeep d'intervention | WV Amarok | 5 places | 2014 | Berra 13 | Interventions en ville
Centre de renfort |
VĂ©hicule de reconnaissance | Honda HRV | 2 places | 2003 | Berra 19 | Interventions en ville |
VĂ©hicules lourds
Marque | Poids | Places | Autre info | Année | Indicatif radio | Périmètre d'intervention | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Tonne-Pompe 1 | Mercedes
Atego 1630 4x4 |
16 tonnes | 6 places | 299ch
3000 litres |
2016 | Berra 04 | Interventions en ville |
Tonne-Pompe 2 | Scania-Vogt
P420 4x4 |
18 tonnes | 6 places | 2800 l/min
3900 litres |
2005 | Berra 07 | Centre de Renfort |
Tonne-Pompe 3 | Iveco 12/250 | 12 tonnes | 6 places | 3000 l/min
2400 litres |
1995 | Berra 08 | RĂ©serve |
Tonne-Pompe Marly | MAN TGM 14.290 | 14,5 tonnes | 6 places | 3000l/min
2400 litres |
2019 | Markus | Intervention Marly |
Échelle automobile 1 | Iveco-Magirus M32L-AT | 16 tonnes | 2 places | 32 m | 2019 | Berra 10 | Centre de Renfort |
Échelle automobile 2 | Iveco-Magirus 160 / 300
DLK 23-12 GL-T CS |
16 tonnes | 2 places | 32 m | 2008 | Berra 09 | Interventions en ville |
Secours Routier (SR) | Mercedes 1429 4x4 | 14 tonnes | 6 places | 2011 | Berra 18 | Centre de Renfort | |
DĂ©fense Hydrocarbure et chimique (DHC) | Scania-Vogt P410 4x4 | 18 tonnes | 2 places | 410ch
12 modules |
2015 | Berra 14 | Centre de Renfort |
VĂ©hicule de lutte contre les hydrocarbures
(Hydrocaroul) |
Iveco-Rosenbauer
70-180 4x4 |
6 places | 180ch
3 modules |
2018 | Berra 14 | Interventions en ville
Centre de renfort | |
Fourgon de protection respiratoire | Mercedes Sprinter
CDI 4x4 |
6 places | 163ch
3 sièges PR |
2011 | Berra 11 | Interventions en ville
Centre de renfort | |
Fourgon d'intervention 2 | Mercedes
Sprinter 516 CDI |
6 places | 163ch
1 module |
2015 | Berra 17 | Interventions en ville
Centre de renfort | |
Multi transport logistique | Iveco 4x4 | 5 tonnes | 3 places | 2008 | Berra 20 | Personnel de la caserne
Centre de renfort |
Remorques
Plusieurs remorques était à disposition pour compléter l'équipement des véhicules
Intervention hydrocarbures |
Sauvetage |
Coussin de sauvetage |
Transport de tuyaux |
Etayage |
Ventilateur à grand débit (VGD) |
DĂ©fense hydrocarbure |
Tour d'Ă©clairage mobile |
Caserne et dépôts
Le bâtiment du service du feu est désormais le bâtiment de la compagnie Fribourg du Bataillon Sarine. Il est situé à l'angle de la route de l'Aurore et de l'avenue de Granges-Paccot à Fribourg. Bien qu'aucune garde permanente n'y soit affectée il est dénommée « caserne » par ses utilisateurs.
Inauguré en 1981 après 17 mois de travaux, le bâtiment a été imaginé et développé par l’architecte Roger Schwab[4].
En 2016, la ville de Fribourg accorde un crédit pour la construction d'une extension afin de permettre à la caserne de continuer à répondre aux exigences du service du feu. En effet, les véhicules étant alors, par manque de place, garés les uns derrière les autres dans la profondeur de la halle, il est nécessaire de déplacer un véhicule pour sortir celui qui se trouve derrière. Les temps de départ en cas d’intervention sont donc jugés trop longs par l’ECAB[4]. En 2017, l'extension est inaugurée et accueille désormais plusieurs véhicules légers et du matériel. Désormais, tous les véhicules sont prêts au départ, et de l'espace a été libéré dans le fond de la halle principale pour agrandir les vestiaires[13].
Depuis le 1er janvier 2023 le bâtiment est loué à la ville de Fribourg par le bataillon sarine.
Bâtiment principal
Le bâtiment principal comprend le garage principal pour les véhicules lourds (portes 1 à 5), les vestiaires, une station de lavage, des locaux d'exploitation, une centrale radio, une piste d'entrainement, des salles d'instruction, une cafétéria et des bureaux. Ce bâtiment comprend également les bureaux du personnel d'exploitation, du commandant et de l'inspectorat du feu[4].
Extension de 2017
L'extension construite en 2017 comprend un garage pour les véhicules légers (portes 6 à 8) et des espaces de stockage de matériel[13].
Cette construction a été dimensionnée pour permettre de construire 4 étages supplémentaires en vue d'accueillir la police locale[4] - [14].
La construction des étages supplémentaires est en cours et accueillera d'autres services de la ville de Fribourg comme la police locale.
Local de Givisiez
Le local du feu de Givisiez est transformé en dépôt principal pour le bataillon lors de la reprise des missions du service du feu de Givisiez par le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg en 2018[7].
Ce local est repris en 2023 par le Réseau Santé Sarine. Il ne constitue pas une base de départ mais sert de dépôt de matériel.
Local de Marly
Le local du service du feu de Marly est intégré en 2019 au bataillon et reste opérationnel comme base de départ pour la compagnie de Marly.
Ce local est repris en 2023 par le Réseau Santé Sarine. Il reste une base de départ pour la compagnie Marly du bataillon Sarine.
Bâtiment d'habitation
Le bâtiment d'habitation annexe à la caserne comprend 8 appartements qui était loués par des pompiers avec leurs familles[4].
A la suite de la reprise du bataillon par le Réseau Santé Sarine et son intégration au bataillon Sarine, le bâtiment, propriété de la ville de Fribourg n'est plus lié aux pompiers.
DĂ©pĂ´ts
En complément, plusieurs dépôts était répartis en ville afin de stocker le matériel plus rarement utilisé.
Alarmes
Processus
Le CEA (Centre d'engagement et d'alarme) de la Police cantonale réceptionne les appels 118 et 112 et mobilise les sapeurs-pompiers[15].
Systèmes d'alarme
Avant 2013, les alarmes étaient transmises via le système SMT (Système de Mobilisation par Télécommunication) qui consistait à envoyer des messages radio sur des récepteurs portatifs. La réception des alarmes était tributaire des ondes radio transmises depuis la caserne et certains lieux comme les sous-sols devaient être évités.
Depuis le 1er janvier 2013, le canton de Fribourg a abrogé les alarmes via SMT et a choisi comme nouveau système eAlarm Emergency de Swisscom qui fonctionne via internet. L'opérateur entre les données dans le système avant d'envoyer l'alarme qui est transmise aux destinataires sous forme d'un SMS flash et d'un message vocal[16].
Avec le système eAlarme, la réception des alarmes peut se faire directement sur le téléphone portable du destinataire mais cela pose cependant des difficultés dans la gestion des groupes de piquet, en particulier en cas de remplacement temporaire. C'est pourquoi, lors de leur semaine de piquet, les personnels mobilisables se dotent d'un dispositif individuel de réception des alarmes (Pager) pouvant recevoir les eAlarmes. Pour alarmer du personnel supplémentaire qui n'est pas de piquet (Renfort, alarme générale), la mobilisation se fait via eAlarm sur les téléphones portables personnels.
Matériel d'alarme
Jusqu'en 2013, les sapeurs étaient équipés de dispositif radio recevant les alarmes via les ondes émises depuis la caserne. Activé selon la tonalité émise (en fonction du groupe appelé), l'appareil recevait et diffusait le message sous forme audio.
En 2013, lors du basculement sur le système eAlarme, le bataillon s'est doté de pagers utilisant le réseau Swissphone et pouvant recevoir les SMS flash. En cas de non réception du message, il est renvoyé jusqu'à réception effective. Contrairement au système précédent, les messages reçus via ce nouveau système sont réceptionnés sous format écrit et non plus audio.
Les officiers du bataillon disposent de pager s-QUAD de Swissphone tandis et les sapeurs et sous-officiers en service de piquet s'Ă©quipent de pager DE915.
Recrutement
Conditions d'incorporation
Pour intégrer le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg les conditions suivantes devaient être remplies[17] :
- Avoir moins de 40 ans (exceptions possibles)
- Habiter sur le territoire des Communes de Belfaux, La Sonnaz, Corminboeuf, Fribourg, Givisiez, Granges-Paccot, Grolley, Marly, Pierrafortscha, Ponthaux, Villars-sur-Glâne et Villarsel-sur-Marly (Exceptions selon temps de trajet entre habitation et caserne)
- Disposer d’un véhicule à moteur pour se rendre à la caserne en cas d’alarme. (Exception en cas d'habitation et de travail à proximité immédiate de la caserne)
- Avoir une autorisation écrite de l’employeur pour les piquets 24h/24.
- Passer une visite médicale et être apte au port d’appareil de protection respiratoire.
- Être capable de comprendre et de parler au moins le français.
- Avoir une attitude correcte et digne de la confiance de la population et de ce que le Conseil communal et la Direction de la police locale sont en droit d’attendre d’un membre du Bataillon, porteur d’un uniforme et chargé de la sécurité de la population.
Sociétés et amicales
Actives officiellement au sein du bataillon
Société des sapeurs pompiers de la ville de Fribourg fondée en 1913.
Amicale du Poste de Premiers Secours (PPS)
Groupement sportif du bataillon
Les amis du Galetas
Ancienne / Dissoute
Amicale de la section Appui (fusionnée avec l'amicale du PPS en 2017).
Notes et références
- (fr + de) Jean Steinauer, Fribourg une histoire élémentaire, Archives de la société d'histoire du canton de Fribourg, 128 p. (ISBN 978-2-9700777-0-1)
- « Historique « www.pompiers-fribourg.ch », sur www.pompiers-fribourg.ch (consulté le )
- Jean-Pierre Dorand, La ville de Fribourg de 1798 à 1814: les municipalités sous l'Helvétique et la Médiation, une comparaison avec d'autres villes-états de Suisse, Fribourg, Saint-Paul, , 599 p., p 149
- (fr + de) Ville de Fribourg, « CREDIT D’OUVRAGE POUR L’AGRANDISSEMENT DU BATIMENT DU SERVICE DU FEU », Message du Conseil communal au Conseil général,‎ (lire en ligne)
- « Historique des C.R. « www.pompiers-fribourg.ch », sur www.pompiers-fribourg.ch (consulté le )
- Pascal Zwahlen (Commandant du bataillon), « Rapport d'activité 2022 », Annuel,‎ (lire en ligne)
- Rapports d'activités du Bataillon des Sapeurs-Pompiers de la Ville de Fribourg, Fribourg (lire en ligne)
- « Les pompiers de Fribourg interviendront aussi à Givisiez », sur www.laliberte.ch (consulté le )
- « Transfert du Bataillon des sapeurs-pompiers au Réseau Santé de la Sarine (RSS) et approbation des modifications des statuts du RSS et caducité de la règlementation communale en matière de défense incendie et de secours (du 5 septembre 2022) | Ville de Fribourg », sur www.ville-fribourg.ch (consulté le )
- « Organisation « www.pompiers-fribourg.ch », sur www.pompiers-fribourg.ch (consulté le )
- « Missions du C.R. « www.pompiers-fribourg.ch », sur www.pompiers-fribourg.ch (consulté le )
- « Les véhicules « www.pompiers-fribourg.ch », sur www.pompiers-fribourg.ch (consulté le )
- « Une nouvelle halle pour les pompiers », sur www.laliberte.ch (consulté le )
- miscere, « miscere », sur www.miscere.ch (consulté le )
- infoteam SA, « Alarme », sur www.ecab.ch (consulté le )
- Alain Niclass, « Alarme », sur Service du feu de Marly (consulté le )
- « Demande d’incorporation « www.pompiers-fribourg.ch », sur www.pompiers-fribourg.ch (consulté le )
- franz & rené, « Campagne de recrutement des pompiers 360° | franz & rené | outstanding communication | Bern, Switzerland », sur franz & rené | outstanding communication | Bern, Switzerland (consulté le )
- « Campagne toujours plus décalée pour les pompiers fribourgeois », sur www.arcinfo.ch (consulté le )
- « Un bus pour promouvoir le recrutement des pompiers », sur www.laliberte.ch (consulté le )