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Bataille de la porte Colline

La bataille de la porte Colline est une bataille qui mit fin Ă  la seconde guerre civile entre Marius et Sylla[1].

Bataille de la porte Colline
Informations générales
Date
Lieu Rome (Italie)
Issue Victoire des Optimates
Belligérants
PopularesOptimates
Commandants
Caius Carrinas, Caius Marcius Censorinus, Lucius Iunius Brutus Damasippus et Pontius TelesinusLucius Cornelius Sulla, Marcus Licinius Crassus, et Cnaeus Cornelius Dolabella
Forces en présence
-6 légions
Pertes
--

Deuxième Guerre civile Marius-Sylla

CoordonnĂ©es 41° 54′ 26″ nord, 12° 29′ 55″ est

En effet, les partisans de Marius, mort en , avaient levé six armées pour faire face à l'armée aguerrie de Sylla qui avait débarqué à Brindes[1]. Ces armées, essentiellement composées d'alliés italiens, furent battues ou ralliées les unes après les autres par Sylla : la dernière armée, composée de marianistes, de Lucaniens sous les ordres de Marcus Lamponius et de Samnites commandés par Pontius Telesinus, fut écrasée sous les murs de Rome, près de la porte Colline[1].

Ă€ l'encontre de l'avis de certains de ses officiers, qui estimaient que leurs hommes Ă©taient Ă©puisĂ©s par une marche forcĂ©e, Sylla dĂ©cida de passer Ă  l'attaque. EngagĂ©e le soir, la bataille dura toute la nuit entre le 1er et le 2 novembre. L'aile droite de Sylla, commandĂ©e par Crassus prit assez vite le dessus sur les troupes marianistes, tandis que l'aile gauche flĂ©chissait. Sylla, conscient du danger, se porta de ce cĂ´tĂ©. Il montait un cheval blanc, qui permettait de l'identifier facilement. Selon Plutarque, il Ă©chappa de justesse Ă  deux javelots. L'auteur, qui tient l'information des MĂ©moires disparues de Sylla, ajoute que ce dernier adressa lors une prière Ă  une statuette d'Apollon, ramenĂ©e de Delphes. MalgrĂ© les efforts de Sylla, son aile gauche continua de reculer jusqu'aux murailles de Rome. Comme les portes Ă©taient fermĂ©es, les soldats furent alors contraints de faire face Ă  l'ennemi. MalgrĂ© l'acharnement des Samnites, Sylla remporta une victoire complète. Cette bataille particulièrement sanglante se termina par la mort d'au moins 50 000 hommes de part et d'autre. Impitoyable, Sylla ordonna le massacre des prisonniers (7 000, y compris treize gĂ©nĂ©raux marianistes). Quelques jours plus tard, Marius le Jeune se tua Ă  PrĂ©neste et la ville capitula[1]. Sylla devint maĂ®tre de Rome et de l'Italie[1].

C'est à la suite de cette bataille que Sylla prit le surnom de Felix (« fortuné », « chéri des dieux », qu'il explique lui-même un jour comme « protégé de Vénus »).

Références

  1. Catherine Virlouvet (dir.) et Stéphane Bourdin, Rome, naissance d'un empire : De Romulus à Pompée 753-70 av. J.-C, Paris, Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 796 p. (ISBN 978-2-7011-6495-3), chap. 9 (« Trente années qui changèrent Rome »), p. 485-487
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