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Bataille de Saint-Valery (1568)

La bataille de Saint-Valery est un combat des guerres de religion qui se déroula le dans la ville de Saint-Valery-sur-Somme.

Bataille de Saint-Valery
Description de cette image, également commentée ci-après
Massacre Ă  Saint-Valeri,
gravure de Frans Hogenberg (1535-1590).
Informations générales
Date
Lieu Saint-Valery-sur-Somme
Issue Victoire des troupes royales
Belligérants
HuguenotsArmée royale

Guerres de Religion

Contexte historique

Les guerres de Religion se déroulèrent en France à partir de 1562 avec le massacre de Wassy jusque 1598 avec la signature de l'édit de Nantes. Le , la signature de la paix de Longjumeau mit fin à la deuxième guerre de religion. Les conditions de l’édit d'Amboise y furent confirmées : culte protestant autorisé dans une ville par bailliage, interdiction du culte protestant à Paris et dans les villes intra-muros. Les armées étaient licenciées. Mais, c'était une paix armée, chacun des deux camps s'organisant pour une reprise des combats. En , les catholiques tentèrent de s'emparer des deux chefs protestants, l'amiral de Coligny et le prince de Condé. L'échec de cette action ralluma la guerre.

C'est dans ce contexte que se déroula la bataille de Saint-Valery[Note 1].

DĂ©roulement

En 1568, venant de Normandie, Ă  la tĂŞte d’une troupe de 2 500 hommes, le capitaine François de Cocqueville avec les capitaines de Saint-Amand et Vaillant partit secourir les protestants des Pays-Bas, soumis Ă  une dure rĂ©pression du duc d’Albe. En juin 1568, ils prirent la ville de Saint-Valery-sur-Somme mais, poursuivis par le gouverneur de Picardie, TimolĂ©on de CossĂ©, ils s'y enfermèrent avec 600 hommes d'armes et 200 chevaux.

Cependant, Cossé investit la ville grâce notamment à son artillerie qui fit des brèches dans les remparts. Le , après le massacre des soldats protestants, Cocqueville, Saint-Amand et Vaillant furent faits prisonniers, conduits à Paris, jugés, condamnés à mort et décapités[1].

Conséquences

La ville de Saint-Valery-sur-Somme fut reprise par l'armée royale mais ce fait d'arme n'affaiblit guère le parti protestant.

L'exécution de Cocqueville donna corps à l’idée d’une coordination internationale des catholiques pour la répression du protestantisme, la guerre reprit entre catholiques et protestants[2].

Notes et références

Notes

  1. Ce fut le début de la Troisième Guerre de Religion.

Références

  1. Jacques-Auguste de Thou, Histoire universelle, tome quatrième 1567-1573, Bâle, Jean-Louis Brandmuller, 1742 p. 77.
  2. Miquel 1980.

Bibliographie

  • John Lothrop Motley, History of the Netherlands, PG Edition, volume 15.
  • Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-213-00826-4).
  • Jacques-Auguste de Thou, Histoire universelle, tome quatrième 1567-1573, Bâle, Jean-Louis Brandmuller, 1742.

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