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Base aérienne 273 Romorantin-Pruniers

La base aérienne Romorantin-Pruniers « Lieutenant-colonel Mailfert » (BA 273) de l'Armée de l'air française succède au détachement air 273 ; il est situé sur la commune de Pruniers-en-Sologne, dans le département de Loir-et-Cher.

Base aérienne 273 de Romorantin-Pruniers
Base aérienne 273 Romorantin-Pruniers
Cocarde
Localisation
Pays Drapeau de la France France
CoordonnĂ©es 47° 19′ 03″ nord, 1° 41′ 21″ est
Informations aéronautiques
Code OACI LFYR
Type d'aéroport Militaire
Gestionnaire Armée de l'air
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Base aérienne 273 de Romorantin-Pruniers
GĂ©olocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
(Voir situation sur carte : Loir-et-Cher)
Base aérienne 273 de Romorantin-Pruniers

Historique

Origine du Terrain de la Butte

Début 1911 fut créé à l'initiative d'Emile Redouin, instituteur à Romorantin, la société Pour le Développement de l'Aéronautique, transformée plus tard en « Station aéronautique militaire ». Cette jeune société organisa du 3 au 5 juin 1911, les Grandes Expériences d'Aviation, exposition installée sous la halle de Romorantin où le public put admirer à loisir un monoplan Blériot équipé d'un moteur Viale de 60 ch. Le lendemain, l'appareil fut démonté et convoyé jusqu'au terrain de la Butte. Des milliers de curieux, accourus de toute la région, se pressaient aux guichets d'entrée. À 16 h 30, avec le pilote Daucourt aux commandes, l'appareil s'envola et exécuta un premier vol de huit minutes et demie en direction de Romorantin, puis un second vol de 20 minutes en soirée.

Le 31 mars 1912, la commune de Pruniers reçut une lettre du Comité de l'aviation nationale (dont le président était Georges Clemenceau) qui demandait au maire de participer à une souscription nationale pour la création d'une aviation militaire. Le conseil municipal y répondit favorablement. Le 15 avril 1912, le président de l'Union commerciale et industrielle de Romorantin fit savoir au maire de Pruniers qu'il serait « nécessaire d'avoir un terrain d'aviation entre Orléans et Châteauroux qui comprendrait une piste, un hangar et des magasins d'huile et d'essence. » Cette installation fut érigée sur le terrain de la Butte. Deux ou trois avions y stationnèrent, avec un pilote et quelques mécaniciens. Ce hangar existe toujours. Après la guerre il a été transféré à l'aéroclub de Sologne[1] où il est encore en service [2] - [3].

Le GISD de la Première Guerre Mondiale

Bâtiments du centre de réparation Salvage and Repair.
Installation de moteurs de DH-4 à l'aérodrome de Romorantin.

Ă€ partir de septembre 1917, les AmĂ©ricains installèrent un immense camp entre la route nationale 76 et la voie ferrĂ©e Tours-Vierzon. Il allait permettre d'entreposer des matĂ©riels destinĂ©s Ă  ravitailler l'armĂ©e amĂ©ricaine en campagne. Ce camp, dĂ©signĂ© sous le sigle G.I.S.D. (General Intermediate Supply Depot) s'Ă©tendait sur les communes de Gièvres, Pruniers-en-Sologne, Selles-sur-Cher et Villefranche-sur-Cher. Les installations amĂ©ricaines ont hĂ©bergĂ© jusqu'Ă  30 000 personnes, et concernaient les domaines :

  • de l'aviation : avec l'assemblage, le montage et les essais des appareils ;
  • du gĂ©nie : avec ses entrepĂ´ts de tout le matĂ©riel nĂ©cessaire aux travaux et avec ses ateliers spĂ©cialisĂ©s pour le travail du bois, du fer et autres matĂ©riaux ;
  • de l'Ă©nergie Ă©lectrique : avec le stockage de groupes Ă©lectrogènes et de toutes les fournitures complĂ©mentaires ;
  • de la santĂ© : avec un hĂ´pital modèle, un entrepĂ´t de produits pharmaceutiques, des appareils mĂ©dicaux, et des hĂ´pitaux dĂ©montables ;
  • de l'intendance : avec son usine frigorifique, ses dĂ©pĂ´ts de produits alimentaires mais Ă©galement une boulangerie industrielle ;
  • des transports : avec son parc automobile abritant des vĂ©hicules de toutes tailles par dizaines de milliers, ainsi qu'avec une cavalerie forte de 20 000 chevaux et avec des stocks de plus de 3 millions de litres de carburants et de lubrifiants[3].

Le démantèlement du GISD et du camp américain

À partir de novembre 1918, les Américains rentrent chez eux. La base trouve une utilisation dans la remise en état des appareils et véhicules.

Après l'Armistice, le centre de production devient en effet le principal centre de restauration et de rĂ©paration de l'aviation. Les avions arrivent chaque jour du front ou du centre d'instruction d'Issoudun. Ce furent au total 200 appareils Ă©trangers, 619 appareils Airco DH.4 et 198 moteurs qui furent ainsi restaurĂ©s et rĂ©expĂ©diĂ©s aux États-Unis. En mai 1919, il y a encore près de 4 000 hommes prĂ©sents sur le site[4]. Une fois sa mission accomplie, le centre sera totalement dĂ©mantelĂ© au point qu'il n'en subsiste aujourd'hui que quelques baraquements et fondations en bĂ©ton.

La liquidation du camp fut confiée à une entreprise privée ; malgré la vigilance de ses 200 gardiens, nul ne put empêcher le pillage des matériels.

La création de l'entrepôt de l'Armée de l'air

Le 1er janvier 1920, le Magasin Général d'Aviation n°3 (MGA n°3) est créé, à la suite des travaux commandés au capitaine Georges Mailfert[5], pilote de la Première Guerre mondiale (breveté pilote militaire le 27 juillet 1911).

Le 17 octobre 1928, l'adjudant Edmond Buray, pilote convoyeur du MGA n°3 évacue son avion en vol, pour échapper au feu à bord. Il meurt en service[6], dans un champ en bout de la piste du terrain de Romorantin-Pruniers.

Le 28 décembre 1932 le Lieutenant-Colonel Mailfert part à la retraite, après un commandement record de douze années[7]. Le 10 janvier 1939 le Lieutenant-Colonel Georges Mailfert (né le 21 décembre 1875) meurt[8].

Abritant l'Entrepôt de l'Armée de l'Air 304 en 1939, la base aérienne est sérieusement bombardée. Les matériels sont évacués. À partir du 19 juin 1940, la Luftwaffe occupe et exploite le terrain, notamment avec des unités de bombardement.

La base aérienne est libérée fin août 1944. L'Entrepôt de l'Armée de l'Air 602 (EAA 602) est créé le 15 décembre 1944.

La Base aérienne 273

Reprenant l'activité de l'Entrepôt de l'Armée de l'air à l'issue du conflit, la Base aérienne 273 reçoit le nom de tradition « Lieutenant-Colonel Georges Mailfert »[9] le 11 août 1961[10].

La Délégation militaire départementale (DMD), située à Blois, est rattachée administrativement à la BA 273. En tant que Délégué militaire départemental du Loir-et-Cher (41), le commandant de la BA est chargé des relations de la Défense avec les autorités du département et d’assurer la gestion de crises au profit de la préfecture de Loir-et-Cher et de la zone de défense et de sécurité Ouest (ZDS-O). Il exerce également les fonctions de commandant d’armes pour les garnisons de Blois et de Romorantin.

La base aérienne 273 dispose de plusieurs atouts : l’expertise de son personnel dans le domaine technico-logistique, au cœur de la supply chain aéronautique de la défense, sa situation géographique au centre d’un dense réseau autoroutier, son infrastructure adaptée à la mission, son système de management de la qualité qui garantit à ses clients la tenue des délais, la maîtrise des coûts et l’amélioration continue de ses prestations.

Le site de Romorantin héberge également plusieurs antennes d’unités de soutiens communs et spécialisés rattachées à leur organisme de tutelle tourangelle : le Groupement de soutien de la base de Défense (GSBdD), l’Unité de soutien de l’infrastructure de la défense (USID), la 95e antenne médicale de Romorantin (95e AM) et l’Antenne d’action sociale de Romorantin (Ant.AS).

Fort d'environ 500 personnels, militaires et civils des Armées, la BA 273 est un acteur majeur de la vie économique et sociale de la région, ce qui fait de lui le second employeur local, juste après l’hôpital de Romorantin-Lanthenay.

Il accueille fréquemment les déploiements de la gendarmerie et accueille également les Journées défense et citoyenneté (JDC) organisées sur Romorantin-Lanthenay.

La station hertzienne de Mareuil-sur-Cher 14.802 est également rattachée à cette base aérienne.

Le 1er juillet 2002, la Base aérienne 273 est dissoute[11]. Elle est remplacée par le Détachement Air 273.

Elle redeviendra Base aérienne le 01er janvier 2022.

Unités actuelles

  • L'Escadron d'Instruction au Vol Ă  Voile « Chambord » 21.535 (EIVV)[12], anciennement Centre de vol Ă  voile de l’armĂ©e de l’air (CVVAA)[13].
  • Centre de Documentation Technique de l'ArmĂ©e de l'air 18.602 (CDTAA)
  • Groupe EntrepĂ´t des MatĂ©riels en Approvisionnement 11.602 (GEMA)[14]
  • Groupement d’appui Ă  l’activitĂ© 1A.273 (GAA)
  • Groupe d'Ateliers Techniques 14.602 (GAT)
  • Bureau interface des soutiens et maĂ®trise de l’activitĂ© 0J.273 (BISMA)
  • Escadron de sĂ©curitĂ© incendie et de sauvetage 1H.273 (ESIS)
  • Bureau ressources humaines 3B.273 (BRH)


Le GEMA (Groupe entrepôt des matériels en approvisionnement) est l’organisme central de l’armée de l’air en charge de la réception, de la prise en compte, du magasinage et de l’expédition des matériels aéronautiques. Il stocke sur le site environ 25 millions d’articles allant du rivet à la jambe de train d’atterrissage. Il assure à partir de ses ressources l’approvisionnement de tous les sites en France, en outre-mer ainsi qu’en opérations extérieures.

Il s’occupe également de l’envoi en réparation des matériels indisponibles, de la cession et de l’élimination des matériels sans emploi de l’armée de l’air.

Le GEMA est doté d’une Plateforme Inter Armées (PFIA) qui possède une quarantaine d’ensembles routiers. Ces camions effectuent chaque année des centaines de missions sur l’ensemble du territoire national comme à l’extérieur de l’hexagone. Les conducteurs parcourent annuellement plus de deux millions de kilomètres.

La plateforme est aussi le transit central du réseau « Supply Chain » de Transport Terrestre Interarmées (TTIA). En effet, une moyenne de vingt camions sont déchargés et rechargés chaque jour pour assurer la continuité des flux logistiques nationaux et régionaux. Cela représente sur l’année 210 000 m3 pour 419 000 colis manipulés.


Le CDTAA (Centre de documentation technique de l’Armée de l’air) assure la maîtrise d’œuvre du service documentaire pour les 48000 références techniques applicables et est un acteur central du maintien du référentiel de l’ensemble de la documentation technique utilisée par les armées, fonction primordiale dans le cadre du maintien de la navigabilité des aéronefs. Sa mission comprend la gestion du référentiel, le contrôle de forme, la construction, la production, la diffusion, l’archivage et le référencement physique de la documentation papier, numérique et électronique.

Unité composée de 40 personnes (55% militaires, 45% civils), le CDTAA emploie des ouvriers spécialistes des métiers de l’imprimerie tels que conducteur de machine d’impression, façonneur-brocheur-relieur,… Un détachement de la Marine nationale est également intégré au personnel et participe à l’élaboration de la documentation électronique du Rafale.

Pour mener ses activités, le CDTAA s’appuie sur le système d’information documentaire, RENODOC, outil indispensable au fonctionnement de l’unité. Il participe à la mise à jour du référentiel et est en charge de le reproduire et de le diffuser aux abonnés de la Défense avec la rigueur imposée par la réglementation en vigueur. Cette fonction essentielle participe à apporter la preuve que l’armée de l’air détient et utilise les données à jour applicables dans l’exécution de l’entretien, des modifications et des réparations des matériels aéronautiques.

Résolument tourné vers l’avenir et l’interarmées, le CDTAA possède tous les atouts pour devenir, à terme, le centre de documentation technique aéronautique au service des armées.


Le BISMA (Bureau interface des soutiens et maîtrise de l’activité) relèvent hiérarchiquement du commandant en second de la BA 273 et organiquement de la Commandement des Forces Aériennes (CFA). Le commandant en second étant chargé de l’interfaçage des soutiens, le BISMA 0J.273, placé sous son autorité, est chargé au quotidien de lui apporter l’appui et l’expertise nécessaire à l’atteinte de cet objectif.

Pour cela, le BISMA 0J.273 dispose, dans le cadre de la maîtrise et de la coordination des soutiens d’une Section Coordination des Soutiens (SCS) composée des cellules suivantes :

-      la CPSGI, pour la maĂ®trise du courrier et la documentation classifiĂ©e de dĂ©fense ;

-      la CCS, responsable de la coordination quotidienne avec les services de soutien ;

-      la CFSC, pour la maĂ®trise des prestations externalisĂ©es sous contrats et des budgets allouĂ©s Ă  la BA 273 pour rĂ©aliser ses missions ;

-      le CORSIC, responsable de la coordination dans le domaine des SIC.

Pour assurer la bonne exécution de ces missions, la BA exprime des besoins dans les différents domaines de soutien que sont les finances, le transport, le pétrole, la mise en œuvre de contrats spécifiques, l’infrastructure, les SIC et le soutien commun (hôtellerie, restauration, gestion des ordres de mission,…). Le BISMA doit dans ce cadre garantir que les activités d’expression, de coordination et de suivi de ces besoins sont bien prises en compte par les chaînes de soutien dans le temps et les conditions voulues.

Pour assurer la maîtrise de l’activité, le BISMA dispose des entités suivantes :

-      le BMQ/PP-CI, responsable du maintien de la certification ISO 9001 de l’établissement via la maĂ®trise des processus de management, de rĂ©alisation et de support mais Ă©galement du pilotage du contrĂ´le interne, de la maĂ®trise des risques stratĂ©giques et du dialogue de gestion ;

-      la SAQ, responsable des agrĂ©ments FRA sur le site.


L’EIVV (Escadron d’Instruction au Vol à Voile) est chargé de la formation initiale au pilotage des élèves officiers « personnel navigant » de l’Ecole de l’Air.

Il a également pour mission la présélection en vol des gendarmes enquêteurs accident aériens, l’acculturation à la troisième dimension des élèves moniteurs simulateur de vol, ainsi que pour tous les personnels de l’Armée de l’Air.

Support des vélivoles de haut niveau, l’EIVV participe aux compétitions nationales et internationales, et organise à Romorantin durant deux semaines, une rencontre internationale militaire bisannuelle, le « National Air ».

Les stages se déroulent d’avril à octobre pour la formation initiale et le perfectionnement au vol en plaine.

De février à mi-avril, l’EIVV délocalise son activité en Provence, pour la formation au vol en montagne.

Recevant annuellement près de 300 stagiaires, et réalisant plus de 6000 heures de vol, l’EIVV est composé de dix instructeurs vol à voile, et de quinze mécaniciens assurant la maintenance d’une trentaine d’aéronefs (avions, motoplaneurs et planeurs).


Le GAA (Groupement d’Appui à l’Activité) a en charge la fonction de soutien à l’activité technique de la base aérienne 273 et de l'entrepôt de l'armée de l'Air 602 sous tous ses aspects.

Cette mission s'articule en 6 domaines principaux et permanents :

  •         la sĂ©curitĂ© incendie ;
  •       la gestion de l’armement ;
  •         la logistique technique ;
  •         l'entretien du stock des matĂ©riels en approvisionnement ;
  •         la confection de matĂ©riels au profit de la BA et de l’AA ;
  •         la maintenance industrielle des MAPE et vĂ©rins.

Des domaines secondaires

  •         l’utilisation des budgets relatifs Ă  l’activitĂ© technique de la BA ;
  •         la gestion des dotations techniques des unitĂ©s implantĂ©es ;
  •         la gestion de la flotte environnement mise Ă  la disposition du site.

Le GAA a sous son autorité deux unités :

  •         le Groupe des ateliers techniques (GAT 14.602) ;
  •         l’Escadron de sĂ©curitĂ© incendie et de sauvetage (ESIS 1H.273).

Le GAA dispose également de Bureaux de coordination logistique (BCL), du Responsable de gestion logistique (RGL) ainsi que d’une Cellule assurance qualité (CAQ) et pour mener à bien ses missions de surveillance et d’optimisation des ressources et de performance.


Le BRH (Bureau ressources humaines) relève hiérarchiquement du commandant de la BA et fonctionnellement de la Direction des ressources humaines de l’armée de l’air et de l'Espace (DRHAAE).

Les différentes sections qui composent l’unité exercent leurs attributions dans les domaines de la gestion des ressources humaines/chancellerie, du suivi du recrutement, de la condition de l’aviateur et de la préparation du combattant, pour la partie entraînement et contrôle de la condition physique.

-         La section gestion ressources humaines chancellerie est chargĂ©e de prĂ©parer dans ces deux domaines, les dĂ©cisions ou avis du commandant de la BA 273, soit au titre de sa qualitĂ© de commandant de formation administrative, soit au titre de sa qualitĂ© de gestionnaire dĂ©lĂ©guĂ© local du DRHAAE. Cette section assure Ă©galement un suivi du recrutement des militaires du rang.

-         La section condition de l’aviateur constitue le relais sur la BA 273 du bureau de la politique de l’emploi et de la condition de l’aviateur de la DRHAAE en charge de mettre en Ĺ“uvre la politique de condition du personnel dĂ©finie par le CEMAAE.

-         La section prĂ©paration du combattant, composĂ©e uniquement du service des sports, est chargĂ©e d’organiser et de contrĂ´ler l’entraĂ®nement physique militaire et sportif des unitĂ©s stationnĂ©es sur la BA 273. Elle est Ă©galement chargĂ©e de contribuer aux prĂ©parations physique et psychologique du combattant, en coordination avec les commandants des unitĂ©s concernĂ©es.

Base aérienne 273, route de Selles, Romorantin-Lanthenay.
Mirage F1 CR, exposé en bordure de route depuis septembre 2015.

Drapeau

L'unité est gardienne du drapeau de la 62e Escadre de transport[15].

La base dispose également du drapeau, probablement confectionné avant la Seconde guerre mondiale au profit de la 32e Escadre de bombardement, a été successivement confié, après 1945 :

-         Ă  l’Ecole des mĂ©caniciens Ă©lectriciens de Fez, en dĂ©cembre 1946,

-         au Service historique de l’ArmĂ©e de l’air, en mars 1961,

-         Ă  la Base Ă©cole 723 d’Auxerre, en novembre 1961,

-         Ă  la Base aĂ©rienne 104 du Bourget, en septembre 1970,

-         Ă  la Base aĂ©rienne 292 de Toulouse-Balma, en septembre 1984,

-         Ă  la Base aĂ©rienne 160 de Dakar, en mars 1996,

-         au Service historique de la DĂ©fense, en juillet 2011.

Il porte les inscriptions :

- Grande guerre 1914-1918, afin de rappeler l’engagement des escadrilles dont ses deux groupes étaient les gardiens des traditions,

- Italie 1944 et Allemagne 1945, afin de rappeler l’engagement du Groupe de bombardement moyen I/32 Bourgogne, durant la 2e Guerre mondiale.

La 32e Escadre aérienne d’observation (1932-1938) devenue 32e Escadre de bombardement (1938-1940), mise sur pied à Dijon, était composée :

-         du Groupe de bombardement (GB) I/32, hĂ©ritier des traditions des escadrilles BR 7 et BR 35,

-         du Groupe de bombardement (GB) II/32, hĂ©ritier des traditions des escadrilles BR 201 et BR 219.

Ces deux groupes participent à la Bataille de France de mai-juin 1940. Le GB II/32 est finalement dissous en 1942 au Maroc, alors que le GB I/32 est ré entrainé et rééquipé par l’USAAF dès juin 1944. Devenu GBM I/32 Bourgogne, il est engagé initialement depuis la Sardaigne en Italie, en France et en Allemagne sur bimoteurs Maraudeur. Il termine le conflit avec deux citations à l’ordre de l’armée aérienne, et la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945. Il est finalement dissous en 1946.

Par décision du 1er mai 2018, le drapeau de la 32e Escadre de Bombardement est confié à la garde du DA 273 de Romorantin.

Commandants

  • Colonel Lardeux (1986-1988)
  • Colonel Caumartin (1988-1990)
  • Colonel Farbos (1990-1992)
  • Colonel Tsedri (1992-1994)
  • Colonel Germain (1994-1996)
  • Colonel Thiebaut (1996-1998)
  • Colonel Beyer (1998-2001)
  • Colonel Pizel (2001-2003)
  • Colonel Clocher (2003-2005)
  • Colonel Godard (2005-2008)
  • Colonel Toubin (2008-2010)
  • Colonel Canard (2010-2012)
  • Colonel Alain Boullet (2012-2014)[15]
  • Colonel Xavier Mirebien (2014-2016)[15]
  • Colonel Ben Ahmed (2016-2018)
  • Colonel Poirot (2018-2020)
  • Colonel D'Oria (2020-2022)
  • Colonel Sommier (2022-)

Notes et références

  1. site officiel de l'AĂ©roclub de Sologne
  2. « Histoire de la Base Aérienne de Pruniers-en-Sologne », consulté le 23 juillet 2016.
  3. « Les débuts de l'aviation à Romorantin et à Pruniers », d'après le Bulletin Société d'Art, Histoire et Archéologie de Sologne, no 4, 4e trimestre 1985.
  4. Catalogue de l'exposition réalisée en 2014 par le Musée de la Sologne de Romorantin, d'après le Bureau de l'Histoire de l'Armée de l'Air, 1978.
  5. « Pruniers-site-histoire-camp-aviation », sur pruniersensologne.free.fr (consulté le ).
  6. https://www.aerosteles.net/stelefr-pruniers-inconnu
  7. « Biographies des parrains des bases aériennes », sur traditions-air.fr (consulté le ).
  8. « Vie locale / “L’aviation dans le Châtillonnais ”, dernier-né des cahiers du Châtillonnais », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
  9. « Paul Cottave page 4 », sur albindenis.free.fr (consulté le ).
  10. https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/gievres/georges-mailfert-createur-de-la-base-de-romorantin
  11. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000208965&categorieLien=id
  12. https://www.defense.gouv.fr/actualites/communaute-defense/les-planeurs-de-retour-dans-la-competition-sur-le-da-273
  13. Depuis le 14 janvier 2015, les trois unités vélivoles de l’armée de l’air ont changé d’appellations, mais aussi d’insignes, voir l' article correspondant sur le site du ministère de la Défense, consulté le 15/08/2016.
  14. « Tous les chemins mènent à Romo… et à ses entrepôts », air-actualites.com (consulté le ).
  15. « Un nouveau commandant pour la base aérienne », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le ).
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