Barre de mesure
En notation musicale, les barres de mesure sont des traits verticaux qui matérialisent sur la partition, les cycles de temps que sont les mesures. En conséquence, une mesure est la période comprise entre deux barres consécutives, et le « temps fort » — ou premier temps de la mesure — est celui se trouvant immédiatement à droite de chaque barre.
a : simple
b : double
c : fin
d : début reprise
e : fin reprise
Histoire
L'origine des barres de mesure remonte à la fin du XIVe siècle, mais elles ne sont employées de manière quasiment systématique que depuis le XVIIe siècle (parmi les exceptions, voir prélude non mesuré).
Empattement vertical
D'ordinaire, une barre de mesure s'étend verticalement entre les lignes extrêmes de chaque portée (de la première à la cinquième ligne, pour une portée habituelle), mais elle peut parfois réunir plusieurs portées, appartenant à un même instrument, une même partie, un même pupitre, etc.
- barre de mesure sur une seule portée :
- barre de mesure sur plusieurs portées :
Différentes catégories
Une double barre est généralement utilisée pour indiquer la fin d'un morceau de musique. La deuxième ligne verticale de la double barre de fin est généralement grasse.
Il existe une autre double barre composée de deux traits fins (appelée double barre de séparation) : celle-ci a pour fonction d'attirer l'attention sur une particularité, telle que changement de partie au cours d'un morceau, changement d'armure ou de mesure.
Voir aussi
Bibliographie
- Adolphe Danhauser, Théorie de la musique : Édition revue et corrigée par Henri Rabaud, Paris, Henry Lemoine, , 128 p. (ISMN 979-0-2309-2226-5)
- Claude Abromont et Eugène de Montalembert, Guide de la théorie de la musique, Librairie Arthème Fayard et Éditions Henry Lemoine, coll. « Les indispensables de la musique », , 608 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-213-60977-5)