Barrage de Couzon

Dès 1787, la Compagnie du Canal du Rhône à la Loire, fondée par François Zacharie, décida de construire un grand barrage dans la vallée du Couzon afin d'augmenter le volume du canal, le Gier étant trop irrégulier en débit[2].

Suite à l'instabilité politique de la France après la révolution de 1789, le barrage du Couzon ne put être achevé que sous la Restauration[2].

Des fuites importantes provenant de fissures dans le barrage s'étaient déclarées dans le mur central dès la mise en eau. Le débit des fuites s'élevait, au maximum, à 66 litres par seconde, soit près de 6 000 m³ par jour, le barrage étant plein. Un projet de grosses réparations a donc été dressé par les ingénieurs des Ponts et Chaussées en 1894, approuvé par l'administration supérieure, et mis à exécution en 1895-1896. À l'issue de ces réparations, les fuites ne s'élèvent plus qu'à 3,5 litres par seconde. Le coût de l'ensemble de ces réparations n'a pas dépassé 50 000 Francs[3].

À l'issue de sa construction, ainsi que la présence du canal, la vocation du barrage et de sa retenue d'eau était de permettre à la Vallée du Gier et à Châteauneuf de connaître la révolution industrielle grâce à l'énergie hydraulique. L'activité du canal ayant cessé au début du XIX^e siècle, le barrage fut racheté à l'État par la ville de Rive-de-Gier[1].