Barak Sopé
Barak Tame Sopé Mautamata est un homme d'État et ancien Premier ministre de la République de Vanuatu né en 1951.
Membre du Parlement du Vanuatu | |
---|---|
jusqu'en | |
Premier ministre du Vanuatu | |
- | |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation |
Penleigh & Essendon Grammar School (en) |
Activité |
Parti politique | |
---|---|
Distinction |
Enfance et études
Né à Port-Vila sous le régime du condominium des Nouvelles-Hébrides, il est scolarisé dans des écoles francophones au primaire puis anglophones au secondaire. Il rencontre sa future femme, la poète Mildred Sope, alors qu'il étudie aux îles Fidji, et se marie en 1974[1]. Ses études supérieures se font à Melbourne ainsi qu’à l’Université du Pacifique Sud[2].
Carrière politique
Il participe à la fondation du Vanuaaku Pati dont il est secrétaire général entre 1976 et 1988[2].
Barak Sopé est le chef du parti progressiste mélanésien. Il a été premier ministre de novembre 1999[2] jusqu'à une motion de défiance du Parlement en avril 2001 et son remplacement par Edward Natapei le . Sopé est ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Serge Vohor du jusqu'à son limogeage en novembre 2004. Vohor le démet de ses fonctions après les critiques de Sopé contre la tentative d'établir des relations diplomatiques entre Vanuatu et Taïwan initiée par le premier ministre. Le gouvernement de Vohor est renversé peu après sur la question des relations avec Taïwan et Ham Lini devient premier ministre. Sopé retrouve une place au gouvernement en tant que ministre de l'Agriculture, des Forêts et des Pêcheries.
Il est un fervent défenseur de l'indépendance du Timor oriental, qui le récompense lui et Mildred Sope de l'ordre du Timor-Leste en 2017[3].
Références
- (en) Mikaela Nyman et Rebecca Tobo Olul-Hossen, Sista, Stanap Strong!: A Vanuatu Women's Anthology, Victoria University Press, (ISBN 978-1-77656-394-4, lire en ligne)
- « Le Vanuatu : survivance de la Francophonie dans un archipel du Pacifique sud », (consulté le )
- (en) Len Garae, « Sope on West Papua », sur Vanuatu Daily Post (consulté le )