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Bannière de la Ville de Strasbourg

La bannière de Ville de Strasbourg était la bannière représentant la ville de Strasbourg.

La bannière sous forme de dépliant dans une édition de 1698 de la Chronique de Jacques Twinger[1].
Statue de la Vierge de Strasbourg dans la crypte de la Cathédrale Notre-Dame.
Bannière de la Ville de Strasbourg
Carte postale du début du XXe siècle représentant la bannière de la ville

Créée en 1208[2] cette bannière représentait une Vierge à l'Enfant avec les bras étendus. La thématique de la Vierge à l'Enfant est liée historiquement à la ville de Strasbourg, on la trouve à la cathédrale avec une statue ou le héraut de la ville, ou encore sur le sceau de la ville libre. De part et d'autre de la représentation de la Vierge on trouvait deux petits écus de la ville de Strasbourg : d’argent à bande de gueule.

La grande bannière de la ville était ornée de pierreries[3] et était conservé dans la Pfennigturm (trésor de la ville)[4] - [3], située à proximité de la place Kléber. Elle était utilisée lors des expéditions militaires de la ville libre ou encore lors du couronnement de l’Empereur à Rome[5]. Dans ces occasions la grande bannière de Strasbourg était placée au même niveau que la bannière impériale[5]. Cette dernière fut lacérée lors de la Révolution française au moment du pillage de l’hôtel de ville[6] - [3]

Une seconde bannière plus petite servait également occasionnellement, elle représentait la même image. Elle fut détruite lors du bombardement de la bibliothèque de Strasbourg le [6] - [2].

Voir aussi

Notes et références

  1. Fonds ancien de la Médiathèque protestante de Strasbourg)
  2. « Les armoiries de Strasbourg » (consulté le )
  3. « Strasbourg 1400, Une ville opulente et ouverte », CRDP d'Alsace (consulté le )
  4. « Strasbourg : la ville au Moyen Âge ; Le Pfennigturm », Encyclopédie BSEditions (consulté le )
  5. Jean-Frédéric Hermann, Notices historiques, statistiques et littéraires, sur la ville de Strasbourg, t. t. 2, Strasbourg, F. G. Levrault, , 480 p. (lire en ligne), p. 63-64
  6. Édouard Charton, Le magasin pittoresque, vol. vol. 40, , 512 p. (lire en ligne), p. 252-253
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