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Bandit Kings of Ancient China

Bandit Kings of Ancient China (titre original : Suikoden: Tenmei no Chikai (æ°Žæ»žäŒăƒ»ć€©ć‘œăźèȘ“い)) est un jeu vidĂ©o de stratĂ©gie au tour par tour dĂ©veloppĂ© et publiĂ© par Koei en 1989 sur MSX, NES, DOS, Amiga, Apple Macintosh, Sega Saturn et PlayStation. BasĂ© sur le roman d’aventure Au bord de l'eau, le jeu se dĂ©roule dans la Chine mĂ©diĂ©vale pendant le rĂšgne de l’empereur Huizong de la dynastie Song.

Un groupe de dix bandits s’est engagĂ© dans une guerre contre le ministre de la guerre Gao Qiu. L'empereur attend qu'un de ces bandits devienne son champion qu'il autorisera par dĂ©cret impĂ©rial Ă  affronter son ministre putschiste Gao Qiu.

Chaque joueur incarne un de ces bandits. Il doit recruter, gĂ©rer et commander une armĂ©e, puis conquĂ©rir et gĂ©rer des prĂ©fectures dans le but d'ĂȘtre suffisamment populaire dans toute la Chine et donc aux yeux de l'empereur lui-mĂȘme. Ce dernier autorisera alors son champion Ă  affronter et renverser Gao Qiu et ce sera alors la victoire finale ! Mais attention Ă  l’invasion de la puissante armĂ©e JĂŒrchen de la dynastie Jin, en 1125 ; tout sera alors perdu et pour tout le monde, si aucun joueur n'est parvenu Ă  vaincre le ministre complotiste avant cette date.

Lorsqu’il dĂ©bute la partie, les forces contrĂŽlĂ©es par l'infĂąme ministre Gao Qiu sont bien plus puissantes que celles du joueur qui doit donc le rattraper et le surpasser en un nombre limitĂ© de tours.

La carte de Chine est divisĂ©e en prĂ©fectures. Elles sont Ă  conquĂ©rir par le joueur pour gagner en popularitĂ©. Si une prĂ©fecture est dĂ©jĂ  contrĂŽlĂ©e par un autre joueur, par un officier de Gao Qiu ou par Gao Qiu lui-mĂȘme, c'est la guerre pour le contrĂŽle de la prĂ©fecture, sinon le joueur prend possession de la prĂ©fecture sans combattre.

Pour augmenter son armĂ©e, le joueur doit recruter des hĂ©ros dans les quartiers de la capitale de sa prĂ©fecture. Chaque hĂ©ros peut commander jusqu'Ă  100 soldats. Pour accepter d'ĂȘtre recrutĂ©, un hĂ©ros doit ĂȘtre impressionnĂ© par le joueur qui souhaite le recruter ; Ă  cet effet c'est la popularitĂ© du joueur qui compte. Plus un hĂ©ros est puissant, plus le joueur doit ĂȘtre populaire pour pouvoir le recruter. Chaque hĂ©ros a sa propre histoire et il se peut, par exemple, qu'il ne souhaite pas vous rejoindre parce que vous avez recrutĂ© son pire ennemi.

Un tour de jeu correspond à un mois de l'année. Le joueur pourra faire faire une tùche soit au personnage qu'il incarne, soit à l'un des héros qu'il a recrutés. L'exécution d'une tùche fait passer automatiquement le tour de jeu. Tous les 3 mois, il y a un changement de saisons, impliquant aléatoirement des évÚnements comme des typhons, des chutes de neige, la famine, etc.

Tous les personnages (ceux des joueurs et comme ceux des hĂ©ros recrutables par les joueurs) ont des caractĂ©ristiques de mĂȘme nature mais plus ou moins Ă©levĂ©es. Parmi les plus importantes : la force (plus elle est importante, plus le personnage est habile Ă  la guerre, au duel, et Ă  la construction dans une prĂ©fecture), la dextĂ©ritĂ© (plus elle est importante, plus le personnage sera apte Ă  faire de ses soldats d'habiles archers), la sagesse (plus elle est importante, plus le personnage sera apte Ă  faire des boules de feu sur un champ de bataille, et Ă  trĂšs haut niveau de sagesse il pourra mĂȘme faire de la magie extrĂȘmement dĂ©vastatrice sur le champ de bataille). En plus des caractĂ©ristiques communes, certains personnages peuvent parfois avoir des compĂ©tences propres comme par exemple armateur et/ou forgeron.

Lorsqu'une bataille Ă©clate pour le contrĂŽle d'une prĂ©fecture, les armĂ©es s'affrontent, sachant que l'attaquant ne pourra partir en guerre qu'avec un maximum de 10 hĂ©ros, soit 1000 soldats. Le dĂ©fenseur quant Ă  lui pourra se dĂ©fendre avec toutes les troupes dont il dispose, mais 10 hĂ©ros maximum sur le champ de bataille, le reste en rĂ©serve. Le dĂ©fenseur pourra disposer de sa rĂ©serve pour remplacer les hĂ©ros qui quittent le champ de bataille. Les 2 armĂ©es ont 2 caractĂ©ristiques : le niveau d'arme et l'entraĂźnement. La force de chaque hĂ©ros complĂšte le niveau d'une armĂ©e au corps Ă  corps, la dextĂ©ritĂ© celui d'une armĂ©e d'archers. Un camp remporte la bataille s'il anĂ©antit l'armĂ©e adverse avant le dĂ©but du tour suivant, mĂȘme si le dĂ©fenseur dispose encore de rĂ©serves non dĂ©ployĂ©es. L'attaquant remporte la bataille s'il occupe Ă  la fin d'un tour la totalitĂ© des chĂąteaux de la carte, mĂȘme si le dĂ©fenseur a encore des troupes sur le champ de bataille et/ou en rĂ©serve. Le dĂ©fenseur remporte la bataille si l'attaquant ne parvient pas Ă  le vaincre avant le dernier tour de bataille. Un camp perd lorsqu'il est affamĂ©, c'est-Ă -dire sans vivres Ă  la fin de n'importe quel tour. 2 hĂ©ros ennemis adjacents peuvent entamer un duel dont l'issue peut ĂȘtre : la mort de l'un d'eux, la capture de l'un d'eux ou la fuite d'une partie des soldats du vaincu. Un hĂ©ros dans un chĂąteau ne peut-ĂȘtre demandĂ© en duel. Les hĂ©ros assez sages peuvent lancer une boule de feu, utile pour dĂ©loger une armĂ©e dans un chĂąteau ou pour dĂ©truire une armĂ©e dans un bateau. Les hĂ©ros encore plus sages peuvent faire de la magie offensive sur un pĂ©rimĂštre qui dĂ©pend du niveau de sagesse. Les hĂ©ros ennemis, faibles en sagesse, surpris par la magie voient leur troupes ravagĂ©es par celle-ci et le personnage lui-mĂȘme est Ă©bloui et ne peut plus rien faire pendant plusieurs tours. Lorsqu'un hĂ©ros n'a plus de troupe mais qu'il a Ă©tĂ© suffisamment fort pour survivre au dernier assaut, il se bat seul sur le champ de bataille. S'il ne fuit pas et qu'il est battu par une armĂ©e ennemie, il peut soit mourir, soit ĂȘtre fait prisonnier. Un hĂ©ros peut fuir le champ de bataille Ă  son tour de jeu en exil ou vers une prĂ©fecture voisine amie ou contrĂŽlĂ©e par personne. Un hĂ©ros qui fuit a une probabilitĂ© de se faire capturer dans sa fuite et devient prisonnier. Si le dĂ©fenseur perd, tous les hĂ©ros en rĂ©serve qu'il n'a pas eu le temps de mettre sur le champ de bataille sont faits prisonniers par l'attaquant. A la fin de la bataille, seuls les prisonniers faits par le vainqueur le deviennent dĂ©finitivement, les prisonniers faits par le vaincu sont relĂąchĂ©s. Le vainqueur dĂ©cide pour chacun des prisonniers ce qu'il souhaite faire de chacun : libĂ©rer, recruter, emprisonner, exĂ©cuter.

Les prĂ©fectures ont 4 caractĂ©ristiques principales : Soutien (supply en VO), Inondation (flood en VO), Agriculture (land en VO) et Économie (wealth en VO). Le soutien correspond au regard que porte la population de la prĂ©fecture sur vous. Lorsqu'il dĂ©passe 40, le soutien est acquis et la population vous fera des dons de nourriture et d'or au mois de janvier de chaque annĂ©e. Plus les caractĂ©ristiques du soutien, de l'agriculture et de l'Ă©conomie seront Ă©levĂ©es, plus les dons seront Ă©levĂ©s. Pour augmenter le soutien, il faut faire des dons Ă  la population, chasser les bĂȘtes fĂ©roces qui la menace ou bien augmenter les caractĂ©ristiques de l'inondation, l'agriculture et de l'Ă©conomie de la prĂ©fecture. De plus, lorsqu'une prĂ©fecture a un niveau de soutien au dessus de 40, elle donne des points de popularitĂ© au joueur. La caractĂ©ristique Inondation correspond Ă  la capacitĂ© de cette prĂ©fecture de survivre aux inondations en cas de typhons ou fortes pluies. Une prĂ©fecture peut ĂȘtre ravagĂ©e par une calamitĂ©, si mal protĂ©gĂ©e. Pour augmenter la caractĂ©ristique Inondation, il faut envoyer un personnage s'en occuper. La caractĂ©ristique Agriculture correspond au niveau agricole de la prĂ©fecture. Plus il est Ă©levĂ©, plus la prĂ©fecture fournira en nourriture en janvier si le soutien est au dessus de 40. Pour augmenter l'agriculture, il faut envoyer un personnage s'en occuper. La caractĂ©ristique Économie correspond au niveau Ă©conomique de la prĂ©fecture. Plus il est Ă©levĂ©, plus la prĂ©fecture offrira d'or en janvier si le soutien est au dessus de 40. Pour augmenter la caractĂ©ristique Économie, il faut envoyer un personnage s'en occuper. Augmenter les caractĂ©ristiques Inondation, Agriculture et Économie augmente le soutien de la prĂ©fecture et augmente aussi votre popularitĂ©.

Pour augmenter l'or de la préfecture, hormis la technique vue précédemment, le joueur peut l'exiger de la population, ce qui diminue le soutien et la popularité. Le joueur peut aussi vendre sur le marché de la nourriture et de la fourrure. La fourrure s'obtient en chassant avec un personnage. Le joueur peut aussi spéculer sur l'achat/revente de nourriture et de fourrure, car les cours de ceux-ci sur le marché de la capitale de la préfecture changent tous les mois. Le marché se trouve en ville, il y en a un dans chaque préfecture.

Un armateur et/ou un forgeron se trouvent parfois à demeure dans une préfecture. Il n'y en a pas dans toutes les préfectures. Ils permettent au joueur, lorsqu'il va en ville, d'acheter des bateaux contre de l'or, et des armes à partir des métaux. Les bateaux sont indispensables pour franchir les riviÚres durant les batailles, et les armes sont utilisées pour augmenter la qualité des armées. Les métaux s'achÚtent au marché.

Saurez-vous rĂ©pondre Ă  l'appel de l'empereur Huizong de la dynastie Zong ? Saurez-vous dĂ©faire les armĂ©es du puissant ministre de la guerre Gao-Qiu ? Le temps presse car les armĂ©es JĂŒrchen menacent d'invasion ! Maintenant, c'est Ă  vous de jouer et de rĂ©aliser le rĂȘve romanesque des hĂ©ros lĂ©gendaires et hors-la-loi de la l'ancienne Chine impĂ©riale !

Références magazines : [1] - [2].

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Aperçu des notes obtenues
Bandit Kings of Ancient China
MĂ©diaPays Notes
Amiga ActionGB85 %[3]
JoystickFR72 %[4]
TiltFR16/20[5]

Références

  1. (en) Jay & Dee, « Eye of the Monitor », Dragon Magazine, no 211,‎ , p. 39–42.
  2. (en) Robert Du Gaue, « Bandit Kings of Ancient China », Compute!, no 128,‎ , p. 94.
  3. (en) « Bandit Kings of Ancient China: We oil the jaws of the war machines... », Amiga Action, no 19,‎ , p. 100 (ISSN 0957-4050).
  4. Duy Minh, « Bandit Kings of Ancient China », Joystick, no 11,‎ , p. 290 (ISSN 1145-4806).
  5. Marc Lacombe, « Bandit Kings of Ancient China », Tilt, no 93,‎ , p. 110-111.
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