Le bakhshî (persan : بخشی ; turc : bagşy) est un type de musique poétique des Turkmènes des provinces de Mazandaran et Khorassan au Nord de l'Iran, ainsi qu'au Turkménistan, en Ouzbékistan[1] et en Afghanistan[2]. Dont les poètes peuvent chanter a cappella ou bien en s'accompagnent de la vièle geychak ou du luth dotâr. Cette tradition est fortement lié à la musique achik des peuples turcs.
Le bakhshi-bâzi, comme le parikhâni, sont considérés comme des musiques ayant des vertus thérapeutiques. Dans les temps anciens, chez les Turkmènes d'Afghanistan, d'Iran et du Pakistan, où les malades sont vus atteints par des forces occultes et esprits malins, les faisant sombrer dans la détresse la plus extrême. Le porkhân, sorcier-guérisseur, chante l'éloge des fées en s'accompagnant de sâz, târ et dotâr, et en dansant, en même temps que le malade, jusqu'à devenir por (plein)[3].