Béatrice de Rome

Pendant la persécution de Dioclétien, sainte Béatrice est arrêtée et jugée pour avoir donné une sépulture à ses frères Simplice et Faustin[1] - [6] - [3], qui avaient subi le martyre en tant que chrétiens, puis jetés dans le Tibre[6] - [3] en 303[3]. Malgré les menaces des juges, elle persévère dans sa foi[1]. Elle est condamnée à mort, et martyrisée à Rome en 304[1] - [6] - [7].

Puis une autre femme, Lucina, a enterré le corps de Béatrice avec celui d'un dénommé Rufus, dont on ne sait rien (peut-être son mari), dans la carrière de pouzzolane où elle avait enterré ses frères. Cette carrière, déjà utilisée comme cimetière populaire, va être connue comme la catacombe de Generosa (it) (parfois appelée catacombe de Portuense). Vers 382, le pape Damase y fit construire une basilique semi-enterrée devenant ainsi un lieu de culte pour les martyrs.

En 682, le pape Léon II fit déplacer les reliques des martyrs de Generosa dans l'église Sainte-Bibiane sur l'Esquilin : la catacombe fut ainsi progressivement abandonnée, et son emplacement tomba dans l'oubli.

Des restes de son corps auraient été retrouvés à Rome en 1822 (à la suite d'une exhumation ayant reçu la permission du pape Pie VII[4]), puis déplacés le 29 janvier 1911 au couvent des Sœurs bénédictines de l'Adoration perpétuelle (en) de Clyde (Missouri)[4]. Enfin, en 1930, les restes auraient été remis en forme et exposés dans une châsse en ce même lieu[4]. D'autres sources affirment qu'une partie de ses reliques serait conservée (avec celles de ses frères) à la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome[6].

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