Avenue Rachel
L'avenue Rachel est une voie du 18e arrondissement de Paris.
18e arrt Avenue Rachel
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Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Quartier | Grandes-Carrières | ||
DĂ©but | 10, boulevard de Clichy | ||
Fin | Cimetière de Montmartre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 104 m | ||
Largeur | 24 m | ||
Historique | |||
Création | Antérieure à 1825 | ||
DĂ©nomination | 1899 | ||
Ancien nom | Avenue du Cimetière Avenue du Cimetière-du-Nord |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 8007 | ||
DGI | 7986 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
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Situation et accès
Elle commence boulevard de Clichy et finit au cimetière de Montmartre.
Origine du nom
Son nom provient de celui d'Élisabeth Rachel Félix, dite Rachel (1820-1858), tragédienne française.
Historique
C'était initialement une voie de la commune de Montmartre qui est tracée sur le plan cadastral de 1825 sous le nom d'« avenue du Cimetière » car elle menait à l'entrée principale du cimetière de Montmartre[1].
La loi du 16 juin 1859 rattache la commune de Montmartre à Paris. En 1863, cette voie est admise au nombre des voies publiques de Paris[2].Elle prend le nom d'avenue du Cimetière-du-Nord par un arrêté du [3] avant de prendre sa dénomination actuelle le .
Le percement de la rue Caulaincourt, déclaré d'utilité publique le 11 août 1867[4], entraine la destruction des immeubles à l'ouest de la rue[1]. Les immeubles aux nos 21 et 23 sont remplacés par un escalier.
Sous l'Occupation, cette rue fait partie de celles que le capitaine Paul SĂ©zille, directeur de l'Institut d'Ă©tude des questions juives, voulait marquer d'une Ă©toile jaune, en raison de l'origine juive du personnage. Ce projet n'aboutira pas[5].
En novembre 2020, un article de presse signale que l’avenue connaît un problème de prostitution et de violence et que les riverains n’en peuvent plus[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 7 : le général d'aviation, Jacques Collombet, s'installa ici dans un appartement avec sa femme et ses enfants lors de la dissolution de son escadre en [7].
- No 10 : domicile de l'architecte Louis Brassart-Mariage en 1918.
- André Malraux demeura dans cette rue à la fin de la guerre 1914-1918.
Notes et références
- « Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 346.
- Ibid., p. 372 [lire en ligne]
- Ibid., p. 378 [lire en ligne]
- « Lettre de Paul Sézille à Theodor Dannecker », archives de la préfecture de police, série BA 1817 (dossier B51), cité par Maurice Rajsfus, Opération Étoile Jaune, Le Cherche Midi, 2002.
- Cécile Beaulieu, « Prostitution et violence au pied du cimetière : l’impasse de tous les abus », Le Parisien, 29 novembre 2020.
- Emmanuelle Hellot-Cintract, Jacques et Jeanne (1912-1913 – 2012), auto-édité par un membre de la famille sur lulu.com, 2012, 246 p., p. 81.