Autoportrait (van Dyck 1622-23)
Autour de 1620, van Dyck a peint trois autoportraits, l'un conservé à New York, un à Munich et à Saint-Pétersbourg.
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Lieu de création | |
Dimensions (H Ă— L) |
116,5 Ă— 93,5 cm |
Mouvement | |
No d’inventaire |
Đ“Đ-548 |
Localisation |
Description
Dans cet autoportrait, conservé au musée de l'Ermitage, van Dyck se présente calme et encore une fois sûr de lui. Il porte une robe de soie noire, et met l'accent sur les mains, le blanc, et le regard, fixant l'observateur droit dans les yeux.
Plusieurs éléments nous permettent de placer l'exécution de ce tableau au cours de la période romaine de l'artiste, lorsqu'il avait environ vingt-quatre ans: la présence d'une colonne brisée, symbole de l'antiquité gréco-romaine, et les similitudes évidentes avec un portrait de Raphaël, qui à l'époque était considéré comme un autoportrait de l'auteur, et que van Dyck a rapporté dans son Cahier italien.
Bibliographie
- Marco Horak, Van Dyck parmi les grands portraits d'artistes dans les collections de Piacenza, "Panorama Musei", anno XVI, n. 2,
Articles connexes
- Autoportrait, 1613-14
- Autoportrait 1617-18 (Alte Pinakothek, Munich)
- Autoportrait 1620-21
- Autoportrait avec un tournesol
- Autoportrait avec Sir Endymion Porter (musée du Prado, Madrid)