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Aumône générale d'Avignon

L'Aumône générale d'Avignon est un ancien bâtiment de bienfaisance, situé à Avignon, dans le Vaucluse, en France.

Aumône générale d'Avignon
Présentation
Destination initiale
Établissement de bienfaisance
Propriétaire
Ville d'Avignon (d)
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Adresse
21 bis, rue des Lices
Coordonnées
43° 56′ 42″ N, 4° 48′ 34″ E
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
(Voir situation sur carte : Vaucluse)
Géolocalisation sur la carte : Avignon
(Voir situation sur carte : Avignon)

Histoire

L’aumônerie générale d'Avignon est un établissement de bienfaisance, créé à la fin du XVe siècle, par le conseil de la ville, dans un but de charité, envers les nécessiteux. Ce n'est qu'en 1610 qu'elle s'installe dans le bâtiment, à qui elle donne son nom[1]. A la suite de la loi du 16 vendémiaire an V, l'institution gérant les bâtiments change de nom, pour devenir « L'hospice des indigents »[2].

Au milieu du XIXe siècle, le site est transformé en « Caserne des passagers », à la suite du rachat des locaux par la municipalité, en 1845[2] : il servait de cantonnement pour les troupes militaires, dont l'affectation principale n'était pas à Avignon, mais temporairement de passage en ville. En 1890, nouveau changement d'utilisation, avec l'installation des beaux-arts d'Avignon, qui resteront dans ce lieu, jusqu'à la vente des locaux, en 1998, par la ville[1].

L’aumônerie générale d'Avignon est inscrite au titre des monuments historiques, depuis le [3].

Description

L'aumônerie générale est construit sur un plan en « U ». La partie centrale, composée de 4 niveaux, à façade à arcades, date du début du XVIIe siècle. Les ailes, bâties à la suite, son réaménagées par Jean-Baptiste Franque, puis par son fils Jean-Pierre Franque. Les logis des hommes se situaient à l'ouest, ceux des femmes, à l'est. La cour était fermée par un bâtiment, nommé « La Galère », réservé aux femmes « de mauvaises vies ». Cette dernière aile, ainsi que la chapelle, sont détruites en 1890[1].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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