Augustin Zeiger

Augustin Zeiger est le fils d'un cultivateur, Joseph Zeiger, et de Anne Marie Willig.

Professeur de piano et organiste, il est nommé Maître d'école organiste à Rouffach. En 1826, il part s'installer à Lyon en 1826 comme facteur d'orgue[2].

Il deviendra l'organiste titulaire à l'Hospice de la Charité de 1827 à 1839, ensuite à la paroisse Saint Polycapre de 1841 à 1868[3].

Entre 1835 et 1848, il construit 34 instruments. Son premier orgue, un grand huit-pieds composé de 4 claviers, 1 pédialier et 43 jeux, est celui installé en 1837 à la Collégiale Saint-Martin de Lorgues dans le Var[3].

Il épouse Marie Françoise Julie Barthélémie Garnier à Lyon le 5 juillet 1837[4].

Il réalise et répare de nombreux orgues d'églises ou édifices religieux, notamment dans la région lyonnaise et le Limousin[5] :

• Église Saint-Polycarpe de Lyon
• Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry[6] - [7]
• Église Saint-Pierre de Blesle
• église Saint-Ferréol-les-Augustins de Marseille[2]
• Église Saint-Martin de Lorgues
• Église Notre-Dame de La Ferté-Milon
• Temple protestant de Lourmarin
• Orgue Lépine-Cavaillé-Coll de la collégiale Saint Jean de Pézenas

Il dépose plusieurs brevets d'invention :

• expresseraccord : mécanisme applicable aux orgues, propre à rendre un orgue d'église expressif et de rendre son accord (1837)[8]
• mécanisme servant à rendre le toucher du clavier de l'orgue aussi doux qu'on peut le désirer, et plusieurs autres avantages très importants [9] (1845)
• mécanisme dit polysonor, applicable aux pianos[10] (1847)
• instrument dit le parfait préparateur ou gymnaste du pianiste[11] (1847)