Augustin-Prosper Asselineau

Engagé volontairement dans le 22^e régiment de chasseurs de Vendée en 1816, il fait carrière dans la cavalerie et gravit les échelons pour finir lieutenant-colonel et commandant de la citadelle de Belle-Île en 1858[3].

Il occupe alors ses loisirs en écrivant sur des sujets militaires, cherchant entre autres à améliorer le sort des anciens militaires ; il le fait avec humour et parfois avec mauvaise humeur : De l’avenir des officiers retraités, 1861 et La position des anciens pensionnaires militaires, 1862[3]. Il prend sa retraite en région parisienne en 1867 où il continue à promouvoir ses ouvrages jusqu'à son décès quelques mois après[4].

On lui doit aussi Déshéritance, roman montrant des prêtres captant des héritages, qu’il fit suivre de pétitions au Sénat afin que la loi interdise aux prêtres de recevoir des dons des femmes et des vieillards[3].

• De l’avenir des officiers retraités, 1861[3]

• La position des anciens pensionnaires militaires, 1862[3]

• Déshéritance, roman[3]

• Catalogue général des livres imprimés de la Bibliothèque nationale, Auteurs : tome IV (Aristote-Auburn), Paris, Imprimerie nationale, MDCCCC (lire : 1900), 1228 colonnes (2 par pages), reproduction en procédé offset de 1975, (ISBN 2-7177-0100-1), (ISBN 2-7177-0204-0) (pour le tome 4), (ISBN 2-7177-0104-4) (ouvrage reproduit), notice « Asselineau (Lieutenant-colonel Augustin-Prosper) », colonnes 865-866
• Balteau, Barroux et Prevost, Dictionnaire de biographie française, t. 3 : notices de ANTOINE à AUBERMESNIL (751 pages), Paris, Letouzé et Ané, 1939 [détail des éditions], p. 1299 notice « Asselineau (Augustin-Prosper) » par M. Prevost