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Auguste Silice

Auguste Léopold Silice, né le à Nancy et, mort le à Phnom Penh au Cambodge[1], est un peintre et décorateur français.

Auguste Silice
Naissance
Décès
(Ă  71 ans)
Phnom Penh
Nom de naissance
Auguste LĂ©opold Silice
Nationalité
Activité
Distinction

Biographie

InitiĂ© Ă  l'art par son oncle LĂ©opold Xavier, en fin des annĂ©es 1890 il part pour Ă©tudier Ă  Paris Ă  l’École GuĂ©rin, dans les cours de composition dĂ©corative d’Eugène Grasset. Il participe Ă  l'Exposition universelle de 1900 avec un important travail de dĂ©coration. Une rencontre fortuite avec Émile GallĂ© l'amène Ă  rentrer comme ouvrier d’art dans les ateliers GallĂ© Ă  Nancy. LĂ  il dĂ©couvre les arts extrĂŞme-orientaux. Il remporte en 1913 un concours pour orner le livre de Jules Boissière, « Fumeurs d'opium (recueil de nouvelles) »[2]. Avec la bourse ainsi obtenue il sĂ©journe pour un an au Tonkin. Après la guerre, en 1919 il part pour le Cambodge oĂą il est embauchĂ© pour ses compĂ©tences et connaissances de l’art de l’ExtrĂŞme-Orient afin d'organiser le musĂ©e du Cambodge (celui-ci, alors en pleine construction, prendra le nom de musĂ©e Albert-Sarraut quand il sera inaugurĂ© dans sa configuration finale par le roi Sisowath, en 1920). Un an après, une « Ă‰cole des arts » prĂ´nant un « art cambodgien intĂ©gral, sans aucune influence europĂ©enne » est adossĂ© au musĂ©e. Fort convaincu par ce prĂ©cepte, Auguste y prend la direction.
Entre 1923 et 1934 une correspondance entre Auguste et Victor Prouvé témoigne de leur amitié.
Il oriente ses cours en suivant sa volonté de retrouver des techniques anciennes disparues sur les procédés de laque, de fonte ou d’émail. Dans les années 1920, il est commandité pour des travaux de décoration des édifices publics et privés en Cambodge.
Pour l'Exposition coloniale de Marseille en 1922, il y ramène des peintures décoratives. De son retour, il commence les préparatifs pour l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, où il présente le travail de ses élèves cambodgiens (sculptures et tissages).
Avec son ami George Groslier il publié en 1924 le livre La céramique dans l'ancien Cambodge : Essai d'inventaire général.
Pendant son congé obligatoire, en début 1927 et à l'invitation de Victor Prouvé, il passe à Nancy à l’École des beaux-arts, où il donne des conférences sur l’art Khmer illustrées par de projections lumineuses.

En 1928 il est nommé peintre de la Marine[3].

Pour l'Exposition coloniale internationale (1931) il est chargé de tous les dioramas du Cambodge. L’École des arts qui dirige garnit une galerie de dix-huit mètres sur cinq dans le palais du gouvernement général. Par ailleurs, Auguste veille sur les troupes de danseuses et leurs costumes (entretien et restauration).

En , il remplace officiellement[4] George Groslier pour le poste de directeur des Arts cambodgiens et de conservateur du musée Albert-Sarraut à Phnom Penh.

Sa carrière dans le domaine de l'art va ultérieurement bifurquer. Ainsi, en 1946 il sera nommé directeur de la Banque de crédit agricole de la province de Thudaumot profession qu'il ne pourra pas exercer longtemps étant la situation conflictuelle du pays. En il se marie avec une cambodgienne.

Notes et références

Liens externes

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