Auguste Dupont (pianiste)
Auguste Dupont (Pierre-Auguste Dupont), né le à Ensival, commune de Verviers, et mort le à Bruxelles, est un pianiste et compositeur belge[1].
Lauréat du Conservatoire royal de Liège, où il avait été élève de Jules Jalheau, il voyage un temps comme musicien en Allemagne, en Angleterre et aux Pays-Bas. Jouant à Berlin, il fut présenté à Giacomo Meyerbeer qui le parraine un temps et qui parle souvent de lui dans son journal[2]. En 1850 il devient professeur au Conservatoire royal de Bruxelles. Il compose plusieurs grands morceaux pour concerts et des morceaux de musique de chambre[3]. Il est l'éditeur de la série École de piano du Conservatoire de Bruxelles, quarante fascicules de chefs-d'œuvre de musique classique[4]. Il devient professeur de musique de chambre en 1886[5].
Il est le frère du violoniste et compositeur Joseph Dupont.
Ĺ’uvres
- Pluie de mai, Étude de trilles pour piano, op. 2[6]
- Grande Capriccio sur Robert le Diable[7]
- Piano Concerto (1850) [22]
- Piano Concerto no 2 (date inconnue) [22]
- Le Staccato Perpétuel, op. 31[8]
- Grande galop fantastique[8]
- Contes du foyer, op. 12[9]
- The Tickalicktoo Polka, Dedicated to the Esquimaux Family, Who Appeared Before Her Majesty at Windsor Castle, Feb. 3, 1854[10]
- Morgane[11]
- Suite en quintette[12]
- Intermezzo - barcarolle[13]
- Tocatelle pour piano, op. 26[14]
- Chanson hongroise, op. 27[15]
- Berceuse en la mineur pour piano, op. 35
- Trois Danses dans le style ancien, op. 37[16]
- Fantasie et Fugue (pour main droite), op. 41[17]
- Roman en dix pages, op. 48[9]
- Piano Concerto no 3 en fa mineur, op. 49[15]
- La Pensée[18]
- Morceaux Caractéristiques[18]
- Feuille d'album : duettino pour piano et harpe ou 2 pianos op. 58[19]
- Valse expressive pour piano, op. 60
L'Illustration de 1862, p. 197, mentionne la série d'œuvres ci-dessous[20]
- Poème d'amour, Sept chants lyriques, op. 54
- Reminiscences Pastorales
- RĂŞveries sur l'eau
- Trio en sol mineur pour piano, violon et violoncelle, op. 33
- Grand quatuor
- Sonate
- Marche druĂŻdique
- Une Chanson de jeune fille, op. 18
- Chanson du feu
- Danse des ombres
- Danse des Almées
Discographie
- Auguste Dupond : Concerto pour piano et orchestre no 3 en fa mineur, op. 49 (Peter Benoit : Poème symphonique pour piano et orchestre, op. 43) - Sinfonieorchester St Gallen, Howard Shelley (piano et direction d'orchestre) ; CD HYPERION CDA 68264 2020 (Collection The Romantic Piano Concerto No 80)
Honneurs
- Chevalier de l'Ordre du Lion (1856)[21]
Notes et références
- Site Bach Cantatas
- The Diaries of Giacomo Meyerbeer: The years of celebrity, 1850-1856, Fairleigh Dickinson Univ Press, 1er janvier 2002
- L'Illustration, 1862 p. 197
- La série en ligne
- Robert Wangermée, François-Joseph Fétis, Correspondance, Sprimont, coll. « Musique-Musicologie », , 628 p. (lire en ligne), p. 499, note 1
- The Diaries of Giacomo Meyerbeer, op.cit. p. 194
- Caecilia: algemeen muzikaal tijdschrift van Nederland, 13e année, no 9, , p. 194
- Caecilia 1856, op.cit. p. 194
- Site Bach Cantatas, op.cit.
- nunatsiaqonline.ca
- en ligne
- en ligne
- muziekweb.nl
- en ligne
- en ligne
- en ligne
- Site pianoeducation.org
- Auguste Dupont sur le site Grande Musica
- site classify.oclc.org
- en ligne
- Caecilia: algemeen muzikaal tijdschrift van Nederland, 14e année, 1er janvier 1857, p. 12
22. ↑ Selon la Biographie universelle des musiciens (1866) de François-Joseph Fétis
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
- (en) International Music Score Library Project
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en + de) RĂ©pertoire international des sources musicales
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :