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August Alexander Klengel

August Stephan Alexander Klengel (Dresde, – Dresde, ) est un pianiste, organiste et compositeur allemand.

August Alexander Klengel
Portrait d'August Alexander Klengel, peint par Carl Christian Vogel von Vogelstein. Date inconnue.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  69 ans)
Dresde
SĂ©pulture
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Instruments
Tombe d'August Alexander Klengel au Eliasfriedhof de Dresdre.

Sa sœur est la peintre Emilie Charlotte Klengel (1785–1858). Le violoncelliste Julius Klengel, est cousin par son grand-père paternel.


Biographie

August Klengel est le fils du peintre paysagiste Johann Christian Klengel. Il reçoit Ă  un âge prĂ©coce une formation musicale, en particulier en tant que pianiste, avec Johann Peter Milchmeyer (1750–1813). En 1803, Muzio Clementi, le plus important professeur de musique de son temps, sĂ©journe Ă  Dresde. Klengel devient son Ă©lève et l'accompagne Ă©galement dans ses voyages jusqu'Ă  Vienne et notamment Ă  Prague oĂą il devient l'ami du pĂ©dagogue et compositeur Václav Jan Tomášek. En 1805, avec le pianiste Ludwig Berger (un autre Ă©lève de Clementi et plus tard professeur de la famille Mendelssohn), accompagnant toujours Clementi, il part Ă  Saint-PĂ©tersbourg oĂą rĂ©side un autre Ă©lèves du pianiste Italien, John Field, fixĂ© en Russie depuis l'annĂ©e passĂ©e. Clementi et Berger et Klengel se sĂ©parent : l'Italien se rendant Ă  Londres et Berger et Klengel s'installant dans la capitale russe jusqu'en 1811, pour donner des leçons avec succès. En 1809, Klengel dĂ©cline mĂŞme l'offre de son Ă©diteur Härtel, d'ĂŞtre le correspondant de l’Allgemeine musikalische Zeitung, tant il a Ă  faire[1].

De Saint-PĂ©tersbourg, il dĂ©mĂ©nage Ă  Paris pour passer un an et demi, laissant passer les Ă©vĂ©nements de la guerre en Italie en 1813. Au dĂ©but de 1814, il donne des concerts Ă  Rome et Ă  Milan, oĂą figurent quelques prĂ©ludes et fugues du Clavier bien tempĂ©rĂ©, la première mention d'un concert public de ces Ĺ“uvres — alors que Bach joue un grand rĂ´le dans la vie de Klengel : il est par exemple l'Ă©diteur du recueil complet de Bach chez Breitkopf & Härtel et ses propres 48 canons et fugues, composĂ© Ă  l'Ă©vidence en son honneur[2], indiquent suffisamment ses affinitĂ©s. Puis il rentre Ă  Dresde, sa ville natale, passer quelque temps en famille. Cependant, l'annĂ©e suivante Ă  l'automne, il est Ă  Londres, oĂą il retrouve Clementi, Kalkbrenner, Ries et Cramer[3]. C'est lĂ  qu'il reçoit commande de la Philharmonic Society d'un Quintette pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse[4]. Il reste Ă  Londres jusqu'en 1816, rappelĂ© Ă  Dresde par des problèmes de santĂ© de ses parents[3].

Bien que protestant, le , il est nommé compositeur et organiste de la cour royale catholique de Saxe, à Dresde, ce qui lui permet de rester au pays jusqu'à sa mort, excepté pour plusieurs voyages à Paris, Vienne, en Italie et à Bruxelles, permis par les six mois de vacances par an, à son poste et pour donner des concerts en Allemagne. Il est également actif dans le domaine pédagogique, mais peu d’information ont survécu sur cette partie de sa vie[3]. Il est connu comme étant l'un des meilleurs pédagogues, notamment Mendelssohn qui le recommande chaudement pour un élève, au début des années 1840 : « je dois le considérer comme l'un des meilleurs professeurs que je connaisse »[2]. Klengel est en correspondance avec beaucoup de ses collègues musiciens, par exemple François-Joseph Fétis et Robert Schumann le cite dans son journal de 1840.

Chopin rapporte que dans la conversation, Klengel est un « de qui il y a toujours quelque chose à apprendre »[5] - [6].

Sa tombe se trouve au Eliasfriedhof de Dresde.

Ĺ’uvre

Pour la postĂ©ritĂ©, sont restĂ©s notamment les deux concertos pour piano, opus 4 et 29, une Grand Polonaise concertante pour piano, flĂ»te, clarinette et cordes, op. 35, un trio avec clavier, op. 36, une Fantaisie pour piano Ă  quatre mains, op. 31, plusieurs sonates pour piano, opus 1, 2 et 9, ainsi que divers Rondos, Divertissements et Nocturnes. Sont parus de manière posthume, Ă©ditĂ© par Moritz Hauptmann en 1854, ses 48 Canons et Fugues dans tous les tons majeurs et mineurs pour le piano. En deux parties. Cette Ĺ“uvre est inspirĂ©e par le style de Bach et de son maĂ®tre Clementi, Klengel tentant une synthèse des techniques de composition traditionnelles et contemporaines, certaines pièces s'approchant de la pièce de caractère[4]. Ainsi le numĂ©ro 9 de la deuxième partie de la collection, est un canon en trois parties indiquĂ© Tempo di Walzer[7]. Klengel Ă©tait connu sous le surnom de « kanon-Klengel » en raison de sa maĂ®trise du genre.

Partitions

August Alexander Klengel, Kanons und Fugen in allen Dur- und Molltonarten. 2 volumes. Breitkopf & Härtel, Berlin/Bruxelles/Leipzig/Londres/New York 1910. sur le site de l'Université de Rochester.

Discographie

  • Romance en la majeur op. 6 ; 6 Nocturnes op. 23 (no 5 en fa mineur) ; Fantaisie sur un thème russe op. 25 ; Air suisse avec variations op. 32, pour piano et violon° ; 3 Romances sentimentales de caractère mĂ©lancolique op. 34 ; Grand Trio concertant op. 36 - Trio Klengel : Keiko Yamaguchi°, violon ; Stefania VeritĂ , violoncelle ; Anna Petrova-Forster, piano (, 1er/8-, Toccata Classics TOCC 0417) (OCLC 1048886104) — premier enregistrement mondial.

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « August Alexander Klengel » (voir la liste des auteurs).
  1. Petrova-Forster 2018, p. 4.
  2. Petrova-Forster 2018, p. 6.
  3. Petrova-Forster 2018, p. 5.
  4. Beer 2003.
  5. Grove 2001.
  6. Lettre de Chopin Ă  ses parents, Prague, 21 novembre 1830.
  7. Notes sur IMSLP, vol. 2, p. 62.

Bibliographie

Liens externes

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