Attentats du 11 avril 2007 à Alger
Les attentats du à Alger, sont une série d'attentats-suicides terroristes islamistes perpétrées à Alger et dans sa périphérie par l'AQMI.
Attentats du 11 avril 2007 à Alger | |
Première attaque | |
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Localisation | Alger-Centre |
Cible | Palais du gouvernement |
Coordonnées | 36° 46′ 29″ nord, 3° 03′ 24″ est |
Deuxième attaque | |
Localisation | Bab Ezzouar |
Cible | Sûreté urbaine de Bab Ezzouar[1] |
Coordonnées | 36° 43′ 47″ nord, 3° 10′ 29″ est |
Date | 10 h 45 (UTC+1) |
Type | Attentat-suicide au véhicule piégé |
Morts | 33[2] |
Blessés | 222[2] |
Organisations | AQMI |
Mouvance | Terrorisme islamiste |
La première attaque a lieu à 10 h 45, aux abords du palais du gouvernement à Alger-Centre, une voiture piégée explose à l'entrée. Au même moment, une deuxième attaque par trois voitures piégées a lieu contre le commissariat de police de Bab Ezzouar dans la banlieue d'Alger.
Le bilan officiel des victimes fait état de 33 morts et de 222 blessés.
Déroulement
Selon la Protection civile, l'attentat visant le Palais du gouvernement, dans le centre d'Alger, a fait 12 morts et 135 blessés. L'attentat perpétré à l'aide de trois voitures piégées contre le commissariat de police de Bab Ezzouar, dans la banlieue d'Alger, a fait 12 morts et 87 blessés. Une des trois explosions a détruit un poste électrique de Sonelgaz et les deux autres ont endommagé gravement le commissariat de ce quartier, comptant des dizaines d'immeubles à plusieurs étages. Les deux attentats à l'explosif ont eu lieu quasi-simultanément vers 10 h 45 (heures locales) (9 heures 45 UTC).
L'attentat-suicide à la voiture piégée à l'entrée du Palais du gouvernement a été provoqué par une bombe qui visait les bureaux du Premier ministre. Des débris de verre jonchaient le sol sur un rayon de deux à trois cents mètres à l'entrée du Palais et sur l'esplanade de l'immense bâtisse de plusieurs étages qui abrite notamment les services du ministère de l'Intérieur.
L'attentat est revendiqué par le groupe « Al-Qaïda pour le Maghreb islamique », ex-GSPC, qui s'était peu de temps avant affilié à Al-Qaïda[3].
Enquête
Selon les autorités algériennes, Sid-Ali Rachid, dit Ali Dix, conseiller militaire du GSPC (zone Centre) présenté comme le cerveau de ces attaques, a été abattu le dans la région du Djurdjura avec un de ses complices.
Notes et références
- Le Point : Attentats de 2007 à Alger : neuf islamistes condamnés à mort
- Le Figaro : Attentats d'Alger : le bilan s'alourdit
- l'annonce de ce rattachement fut connue des services de presse en septembre 2006.