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Attaque au couteau d'Auckland

L'attaque au couteau d'Auckland est survenue le 3 septembre 2021 à 14 h 40 NZST lorsque sept personnes ont été poignardées au supermarché LynnMall (en) Countdown (en) à New Lynn, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. L'agresseur était suivi par des policiers qui lui ont tiré dessus et il a été déclaré mort sur les lieux. L'incident est traité comme lié au terrorisme et est "inspiré par EIIL" selon la Première ministre Jacinda Ardern. Il s'agit de la deuxième attaque au couteau en moins de quatre mois à se produire dans un supermarché Countdown, le premier étant à Dunedin, et le premier attentat terroriste en Nouvelle-Zélande depuis la fusillade de la mosquée de Christchurch en 2019.

Attaque au couteau d'Auckland
Localisation New Lynn, Auckland, Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Cible Clients au supermarché
CoordonnĂ©es 36° 54′ 26″ sud, 174° 41′ 04″ est
Date
14 h 40 (NZST)
Type Attaque au couteau
Armes Couteau
Morts 1 (le terroriste)
Blessés 7
Auteurs Ahamed Aathill Mohamed Samsudeen
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique (inspiré)
Mouvance Terrorisme islamiste
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
(Voir situation sur carte : Nouvelle-ZĂ©lande)
Attaque au couteau d'Auckland

Attaque

L'agresseur a été suivi par la police lorsqu'il a quitté son domicile à Glen Eden par des équipes de surveillance et une équipe tactique stratégique.

Il a utilisé un couteau dans une étagère du supermarché pour mener l'attaque. Sept personnes ont été blessées. Au moins une vidéo de l'attaque a été publiée sur les réseaux sociaux montrant des acheteurs avertissant les autres clients et certains tentant d'intervenir avant l'intervention de la police.

Il a été abattu sur les lieux dans les 60 secondes par le policier infiltré qui le suivait, après avoir refusé de se rendre.

Victimes

Sept personnes ont été blessées dans l'attaque. Six victimes ont été transportées à l'hôpital, cinq avec des coups de couteau et une avec une épaule disloquée. L'hôpital de la ville d'Auckland en a reçu trois dans un état critique et un dans un état grave. L'hôpital Waitakere (en) et l'hôpital Middlemore ont chacun reçu un patient dans un état modéré.

Auteur

Ahamed Aathill Mohamed Samsudeen (en) était un ressortissant sri-lankais de 32 ans qui est arrivé en Nouvelle-Zélande en octobre 2011. Il est devenu d'intérêt à la police en 2016 et était un partisan de l'EIIL. Samsudeen a été considéré comme un danger pour la sécurité publique après avoir acheté deux fois de gros couteaux de chasse et possédé des vidéos de l'État islamique. En mai 2017, il a été détenu à l'aéroport d'Auckland alors qu'il tentait de quitter le pays et a été détenu sans caution. Il a par la suite plaidé coupable à des accusations de distribution de matériel à diffusion restreinte.

Après avoir passé trois ans en prison, il a été libéré dans la communauté en juillet 2021. En mai 2021, il avait été reconnu coupable de possession de matériel de propagande soutenant l'État islamique et condamné à un an de surveillance. Après sa sortie de prison, il était surveillé par la police et les services de sécurité nationale, y compris une escouade tactique armée. Au moment de l'attaque, il était toujours accusé d'avoir agressé des agents pénitentiaires pendant sa détention.

RĂ©actions

La Première ministre Jacinda Ardern et le commissaire de police Andrew Coster (en) ont tenu une conférence de presse à partir de 17 h 15 NZST. Le maire d'Auckland, Phil Goff, a exprimé sa frustration que la Première ministre ne puisse pas partager des informations sur le terroriste avec le public en raison des ordonnances de suppression émises par le tribunal. Il a également déclaré qu'il était encore plus difficile de faire face à cette attaque alors que la ville est sous verrouillage de niveau d'alerte 4.

Le président de la Fédération des associations islamiques de Nouvelle-Zélande (en) (FIANZ), Ibrar Sheikh, a condamné l'attaque, déclarant que "les terroristes qui commettent des actes aussi inhumains et vils n'appartiennent à aucune religion... Ils agissent par pure haine et n'ont pas leur place dans notre pays." Il a également exprimé sa sympathie aux victimes et à leurs familles ainsi qu'aux passants qui avaient été témoins de l'attaque terroriste.

Notes et références

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