Astra C
L'Astra C est un monomoteur biplan français de 1912, fabriqué par la Société Astra à Villacoublay. En 1913, l'Astra CM Hydro-avion, version hydravion à trois places, a été utilisé pour effectuer les premiers vols réguliers de transport de passagers au monde.
Astra CM | |
La version hydravion de l'Astra CM. | |
Constructeur aéronautique | Société Astra |
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Type | Avion de sport (C) Avion d'observation (CM) |
Premier vol | 1912 |
Motorisation | |
Moteur | 1 × Renault |
Puissance | (63 kW) 85 ch |
Dimensions | |
Envergure | 12,32 m |
Longueur | 10,97 m |
Surface alaire | 48,2 m2 |
Nombre de places | 3 (1 pilote/2 observateurs) |
Masses | |
Masse à vide | 673 kg |
Masse maximum | 1 000 kg |
Performances | |
Vitesse maximale (VNE) | 85 km/h |
Conception et développement
L'Astra C a initialement été conçu comme un biplan mnoplace, propulsé par un seul moteur Renault 50 ch en configuration tractrice. La structure de son fuselage de section triangulaire est en bois entoilé. Son train d'atterrissage est composé d'un train principal à roues ainsi que de ski à l'avant et à l'arrière. Les ailes ont d'envergure inégales et le contrôle en roulis s'effectue par gauchissement[1].
L'Astra CM fut développé à partir de l'Astra C mais était aménagé pour recevoir deux observateurs à des fins de reconnaissance militaire, et recevait un moteur plus puissant[1] - [2] - [3].
L'Astra Hydro, (un Astra CM hydravion), fut développé en 1913. Il été équipé d'un moteur Renault V-12 100 ch (en) et de 3 flotteurs Tellier. Les cadres en bois du fuselage étaient largement remplacés par des tubes en acier. Les nervures d'ailes et les flotteurs restaient les principales pièces en bois[4]. Deux appareils furent produits et deux autres commandés pour la Royal Navy, numéros 106 et 107, mais pas terminés[5].
Histoire opérationnelle
Pendant les courses de Saint-Malo, du 14 u 26 août 1912, le premier CW Hydro remporta la première place aux mains de Labouret. Le second CM Hydro, motorisé avec un moteur en étoile à refroidissement par eau Salmson M.9 de 110 ch, vola à Monaco mais s'écrasa.
Le , utilisant le dernier Astra CM hydravion, la Compagnie générale transaérienne commença les premiers vols programmés entre Cannes et Nice. Deux passagers pouvaient être emportés. Le , le service aérien fut étendu à Monte Carlo[6] - [7]
Variantes
Notes et références
- Bruno Parmentier, « Astra CM », sur aviafrance, (consulté le )
- « Paris Air Show », Flight, vol. 3 No. 52, no 157, , p. 1130-1137 (lire en ligne, consulté le )
- Russell Naughton, « The Pioneers : An Anthology : Astra, Astra-Wright », www.ctie.monash.edu.au, (lire en ligne, consulté le )
- Flight, 16 November 1912, p. 1053
- Leonard E. Opdycke, French Aeroplanes before the Great War, Atglen, SchifferPublishing Limited, , 28-30 (ISBN 0-7643-0752-5, lire en ligne )
- Michael J. H. Taylor, Jane's Encyclopedia of Aviation, Londres, Studio Editions,
- Philippe Jung, « Alpes-Maritimes & Monaco Aerospace History p.14 », Yumpu, (consulté le )
- Fred T. Jane, Jane's all the world's aircraft, 1913, New York, Arco Publishing Co, (lire en ligne), 79
Liens externes
- « Astra C », sur aviafrance.com