Arts plastiques au Ier siècle av. J.-C.
Arts plastiques au IIe siècle av. J.-C. - Arts plastiques au Ier siècle av. J.-C. - Arts plastiques au Ier siècle
Événements
- Entre 100 et 80 av. J.-C. : construction de la Maison des Griffons, sur le Palatin (Casa dei Grifi)[1]. La décoration des murs avec des perspectives architecturales est destinée à rappeler les palais royaux hellénistiques (deuxième style pompéien).
Buste d’Aphrodite en marbre de Paros provenant de l’épave de Mahdia.
- 86 av. J.-C. : après sa victoire sur Mithridate VI, Sylla rapporte à Rome de nombreuses œuvres d’art athéniennes pillées dans les monuments détruits. Un navire chargé d’œuvres d’art coule à Mahdia[2].
- Vers 40 av. J.-C. : groupe du Laocoon, chef d’œuvre de la sculpture de l’école de Rhodes.
- Vers 30-20 av. J.-C. : peintures et stucs de la Maison sous la Farnesina Ă Rome.
- Exécution de la statue de bronze Le tireur d'épine, copie d’un modèle hellénistique exposé au Palais des Conservateurs à Rome.
Vue d'ensemble du chaudron de Gundestrup.
- Chaudron d’argent massif de Gundestrup en Scandinavie, décoré de scènes rituelles, d’éléphants, de serpents, de guerriers et de divinités. Sa facture celtique atteste des relations commerciales avec les Celtes[3].
- L’art celtique britannique se scinde en deux courants au cours du Ier siècle av. J.-C., avec d’un côté la multiplication des éléments figurés humains ou animaux, et d’un autre l’apparition de toute une série de dessins et de volumes abstraits, conditionnés par l’emploi du compas. L’art des miroirs de bronze illustre le summum de cette technique. Alors que sur le continent les conventions de l’art gréco-romain imposent peu à peu une tendance à la sobriété des décors, un style dit sévère, la tradition celtique demeure en Bretagne, même après sa romanisation partielle. En Irlande, l’art celtique du second âge de fer (boîtes, épingles, disques, mors de cheval en bronze) se prolongera dans les décors des bijoux (notamment de longues épingles à anneau en oméga ou des appliques) du Haut Moyen Âge : têtes de palmipèdes, dessin curviligne, triscèles, esses), puis dans l’art de l’enluminure.
Articles connexes
Notes et références
- André Piganiol, Scripta varia : Les origines de Rome et la République, vol. 2, Latomus, (présentation en ligne)
- Hervé Inglebert, Histoire de la civilisation romaine, Presses Universitaires de France, , 608 p. (ISBN 978-2-13-073767-4, présentation en ligne)
- Jean-François Pépin et Florence Braunstein, 1 kilo de culture générale : 2e édition augmentée, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-081115-2, présentation en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.