Arsène Olivier

Fils de vigneron marchand de vin à Landreville[2], Arsène Olivier mène dans les années 1850 des fouilles sur les terres de la propriété familiale. Il accumule un certain nombre de découvertes archéologiques remontant aux Mérovingiens[3].

Par la suite, devenu ingénieur, membre de la Société des ingénieurs civils de France[3], il commence à déposer des brevets à partir de 1857 à propos de machines agricoles et l'élevage du ver à soie, en société avec Adolphe Maillard à Valence[4]. Puis, il fait paraître entre 1868 et 1889, des essais proposant des innovations d'ordre technologique relatives aux transports ferroviaires en ville et aux transports aériens. Il a participé à la réflexion sur l'élaboration du métro, en proposant en 1872 un projet de métro aérien qui passerait au-dessus des immeubles de la ville par le biais d’immenses viaducs, en publiant une série d'articles détaillés dans la revue Le Technologiste (1876-1877, Librairie encyclopédique de Roret)[5]. Il a aussi mis au point des projets d'aérostats et d'un propulseur destiné aux navires[6].

Résidant à Paris, il est membre de la Société des amis des monuments parisiens en 1886-1889. Son projet de dirigeable semi-rigide, L'Avisol, est présenté lors de l'exposition universelle de 1889 à Paris[7].

Après sa mort survenue en janvier 1895[8] - [3], ses enfants font don de ses découvertes archéologiques au musée de Bar-sur-Seine[9].

En 1933, ses deux projets de dirigeable rigide dits Avisol (1889)[10] entrent au Conservatoire national des arts et métiers, par le biais de sa fille, Juliette Niard, pour être exposés dans la galerie des inventeurs français[11].

À Paris, depuis 1994, la station Arts-et-Métiers, associé au Cnam, rend hommage à cet ingénieur en exposant de façon permanente son projet de dirigeable dans une vitrine sur les quais[12].

En 2016, la « collection archéologique Arsène-Olivier »[13] est exhumée des archives de Bar et exposée à Landreville[14].

Maquette de L'Avisol présentée à la station Arts-et-Métiers, Paris.

• Chemins de fer dans Paris et dans les grandes villes, A. Lemoine, 1868.
• Chemins de fer dans Paris et dans les grandes villes, édition augmentée, Librairie centrale des Arts et Manufactures, 1872.
• Rotateur, machine destinée à réaliser la rotation rapide d'un arbre moteur, Impr. J. Claye, 1874.
• Les nouveaux ballons. Étude présentée à la Société française de navigation aérienne, Au nouveau siège de la Société française de navigation aérienne, 1876.
• Description d'un canon destiné à remplacer les hélices des bateaux à vapeur, [s. l.] : [s. n.] , [1881].
• Navigation aérienne : avisol (avis, oiseau) avisol ou oiseau olivier : projet d'un aérostat dirigeable combinant les deux principes, le plus lourd que l'air, le plus léger que l'air, Impr. A. Lahure, 1884 ; 2^e éd., Librairie polytechnique, Baudry et Cie, éditeurs, 1889 ; réédition par le Conservatoire national des arts et métiers, 2018.
• Les grands travaux de la paix. Paris nouveau. Le Métropolitain[15], Baudry, 1887.

• Ressource relative à la recherche :
  • La France savante
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