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Arnold von Bruck

Arnold von Bruck, aussi Arnoldus Brugensis, né vers 1500 à Bruges et décédé le à Linz, est un compositeur de l’école franco-flamande.

Arnold von BruckArnoldus Brugensis
Description de cette image, également commentée ci-après
La cathédrale Saint-Étienne de Vienne en Autriche, où Bruck travailla et où il écrivit de la musique pour le chœur de la chapelle dans les années 1540
Naissance Vers 1500
Bruges
Drapeau des Pays-Bas des Habsbourg Pays-Bas des Habsbourg
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire romain germanique
Décès
Linz
Drapeau de l'Autriche Autriche
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire romain germanique
Activité principale Compositeur

Vie et œuvre

Son nom de famille, Von Bruck (en néerlandais Van Brugge, de Bruges) indiquerait une origine brugeoise. À partir de 1510 environ, Von Bruck fut employé par la cour des Habsbourg à Vienne. En 1527, Arnold von Bruck, prêtre catholique, succéda à Heinrich Finck en tant que maître de chapelle à la cour de Vienne sous le futur empereur Ferdinand Ier. Un de ses premiers vice-maîtres de chapelle était Stephan Mahu. Après des activités à Ljubljana, Zagreb et Kočevje, il devint chapelain à la cathédrale Saint-Étienne, puis à Linz. Il est certain qu'il occupa son poste de maître de chapelle à la cour des Habsbourg jusqu'en 1546. La médaille d'honneur frappée pour lui, témoigne du respect qu’on lui porta.

Von Bruck écrivit des motets et des chansons basés sur un cantus firmus. Ses œuvres ont été appréciées par catholiques et protestants. Les paroles de Mitten wir im Leben sind, sa composition la plus célèbre, ont été écrites par Martin Luther. Ses compositions furent publiées par Georg Rhaw en 1544.

Sa chanson à quatre voix sur des paroles allemandes Ich weis mir ein mülnerin appartient à une tradition qui avait produit au moins cinq arrangements polyphoniques d'une chanson probablement d'origine néerlandaise (Ic weet een molenarinne). La mise en musique de Von Bruck semble avoir été fondée sur la voix de basse d'une composition à trois voix du chansonnier manuscrit de Jérôme Laurin de Watervliet.

La rime imparfaite des paroles allemandes confirme qu'il s'agit d'une traduction et que la chanson néerlandaise est le modèle.

Paroles néerlandaises du chansonnier de Laurin de Watervliet (vers 1505) Traduction libre d'après les paroles de la chanson du chansonnier de Laurin de Wavervliet Paroles allemandes de l'arrangement de Von Bruck

Ic weet een molenarijnne
Van herten alzoo fijn
In alle dese landen
En mach gheen scoender zijn.
Rijck God wou zij mij malen:
Goet cooren zal ic huer halen
Wil zij mijn molenarijnne zijn.

Je connais une meunière
Dont le cœur est si délicat
Elle ne trouve nulle part
Son semblable.
Ô Dieu, si seulement elle voulait me moudre :
J’obtiendrai pour elle du bon blé
Si elle voulait être ma meunière.

Ich weis mir ein mülnerin,
Ein wunderschönes weib.
In allen diesem landen
Ein hübsche mülnerin.
Wolt Got, ich solt ir malen,
Mein körnlein zu ir tragen,
So mal ich dirs wen ich mag.

Sélection parmi les œuvres

Ressources

Références

  • (nl) Bonda, Jan Willem, De meerstemmige Nederlandse liederen van de vijftiende en zestiende eeuw, Hilversum, Verloren, 1996 (ISBN 90-6550-545-8)

Liens externes

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