Armes nucléaires au Kazakhstan
Le Kazakhstan n'a plus d'armes nucléaires actuellement. Lorsqu’il déclara son indépendance le , le Kazakhstan s'est retrouvé alors avec le quatrième plus grand arsenal nucléaire au monde avec plus de 1 400 ogives[1]. Puis le Kazakhstan est devenu un précurseur du désarmement nucléaire mondial[2].
Kazakhstan Arsenal nucléaire | |
Programme | |
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Date de lancement | N/A |
Premier essai nucléaire | 1949 |
Premier essai Bombe H | 1953' |
Dernier essai nucléaire | 1989 |
Statistiques | |
Charge nucléaire la plus élevée | N/A |
Nombre maximal d'armes nucléaires | 1400 |
Nombre total d'essais nucléaires | 466 |
Arsenal courant | 0 |
Portée maximale | |
Traités internationaux | |
Traités signés | Traité de Semipalatinsk Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires |
Historique
Le premier essai nucléaire militaire soviétique est réalisé au Kazakhstan, sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk, le . De 1949 à 1989, 456 explosions de bombes atomiques à uranium et à hydrogène sont effectuées sur ce site kazakh. En 1956 est créé le cosmodrome de Baïkonour, une base de lancement de missiles russes située au centre du Kazakhstan.
Le polygone atomique de Semipalatinsk est fermé depuis 1991 sur décision du président Noursoultan Nazarbaïev.
En , lors de la chute de l’Union soviétique, en , le Kazakhstan hérite de 1 410 têtes nucléaires. En 1994, le Kazakhstan adhére au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). En , il transfère sa dernière tête nucléaire vers la Russie[3].
En 1994, le gouvernement kazakh coopère avec le gouvernement américain dans le cadre d'une opération secrète dénommée Projet Sapphire pour mettre en lieu sûr 600 kg d'uranium hautement enrichi, stockés à l'usine métallurgique d’Oulba, qui provenaient des sous-marins nucléaires soviétiques de la classe Alfa[4].
Entre 1995 et 2012, sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk, des savants russes et américains ont travaillé dans le plus grand secret pour neutraliser des centaines de kilos de plutonium et d’uranium hautement enrichi[5].
Le , le traité de Semipalatinsk est signé sur l'ancien site d'essais nucléaires de l'URSS au Kazakhstan : le polygone nucléaire de Semipalatinsk.
De à , 73,7 kg d’uranium hautement enrichi (UHE) ont été acheminés par chemin de fer de l’institut de physique nucléaire du Kazakhstan dans une installation russe[6].
Liste des armes nucléaires au Kazakhstan
- 1400 têtes nucléaires sur 104 missiles balistiques intercontinentaux R-36 (SS18)
- 147 silos Ă missile sur les sites de Zhangiz-Tobe, Derzhavinsk (en), Semipalatinsk et BaĂŻkonour.
- 40 bombardiers Tupolev Tu-95M équipés de 320 missiles de croisières[7].
Localisation des sites nucléaires au Kazakhstan |
Notes et références
- « La sécurité nucléaire », sur www.kazakhstanunsc.com, Kazakhstan UNSC (consulté le )
- « Se débarrasser des armes nucléaires : le cas du Kazakhstan », sur euronews, (consulté le )
- Renforcer les garanties nucléaires au Kazakhstan, Maribeth Hunt & Kenji Murakami - IAEA BULLETIN 46/2, mars 2005
- Georges Charpak, Richard L. Garwin et Venance Journé, De Tchernobyl en tchernobyls, Paris, Éditions Odile Jacob, coll. « Sciences », , 568 p. (ISBN 978-2-7381-1374-0, présentation en ligne)
- « KAZAKHSTAN. Une montagne de plutonium éliminée en secret », Courrier international, (consulté le )
- « Livraisons d’uranium hautement enrichi du Kazakhstan à la Russie », sur www.nuklearforum.ch, Forum nucléaire suisse, (consulté le )
- (en) « Kazakhstan Special Weapons »