Armand-Constant Tellier
Armand-Constant Tellier (1755 Laon-1795) est un député du Tiers état des bailliages de Melun et Moret-sur-Loing aux États généraux de 1789.
Député français |
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Décès |
(Ă 40 ans) Chartres |
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Il est le fils d'un maître de poste, "hôte de l'hôtel de la Croix d'or" (1755) et de Marie Anne Truy. Avocat au parlement lors de son mariage, il devient avocat du roi au bailliage et présidial de Melun l'année suivante.
Le 17 août 1784, il épouse une Parisienne, Geneviève Victoire Le Jay, fille de François Le Jay, ancien notaire au Châtelet de Paris (failli) et Elisabeth Brigide Deshayes[1].
Juriste comme son collègue Pierre-Étienne Despatys de Courteille, il fut beaucoup plus engagé dans le courant révolutionnaire.
À l'Assemblée constituante, il dirigea le comité de judicature. Réélu à la Convention nationale, il vota la mort du roi Louis XVI.
Envoyé en mission à Chartres sous la Terreur, il s’y trouva confronté à de graves émeutes de subsistance.
Il se suicida en septembre 1795. C'est de son suicide qu'est née l’expression « sortir par la porte de Tellier ».
Notes
Bibliographie
- « Armand-Constant Tellier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Amédée Piette, «Notice sur Tellier (Amand-Constant), député à la Convention pour le département de l'Aisne », Bulletin de la Société académique de Laon, 18, 1870, p. 29-52.
Sources
- Archives DĂ©partementales de Seine et Marne.