Armée expéditionnaire japonaise de Chine
L'armée expéditionnaire japonaise de Chine (支那派遣軍, Shina-haken gun) est un groupe d'armées de l'armée impériale japonaise, responsable de toutes les opérations militaires en Chine durant la seconde guerre sino-japonaise. Elle atteint un pic d'un million d'hommes sous son commandement.
Armée expéditionnaire japonaise de Chine 支那派遣軍 | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | Empire du Japon |
Type | Infanterie |
Rôle | Groupe d'armées |
Garnison | Nankin |
Surnom | Eishudan (栄集団, « Prospérité ») |
Guerres | Seconde guerre sino-japonaise |
Histoire
Après l'incident du pont Marco-Polo, l'armée japonaise de garnison de Chine est renforcée avec l'armée expéditionnaire japonaise de Shanghai. Cette force est ensuite de nouveau renforcée par la 10e armée et avance dans l'intérieur de la Chine à partir de Shanghai pour occuper Hangzhou. En , la troupe est renommée armée régionale japonaise de Chine centrale. Après la prise de Nankin, l'armée expéditionnaire japonaise de Chine centrale est formée. Le , l'armée expéditionnaire de Chine est formée par la fusion de l'armée expéditionnaire de Chine centrale et de l'armée régionale japonaise de Chine du Nord. Son quartier-général est situé à Nankin durant toute la seconde guerre sino-japonaise. Elle compte à cette date 800 000 hommes répartit dans 17 divisions d'infanterie d'un effectif de 24 à 28 000 hommes et quatre régiments blindés autonomes[1].
L'armée régionale de Chine du Nord est conservée en tant qu'unité subordonnée basée à Pékin et est responsable des opérations dans les plaines de Chine du Nord du fleuve jaune jusqu'à la Grande muraille et comprenant la Mongolie-intérieure.
La 6e armée régionale couvre la Chine centrale et la Chine du Sud, et plusieurs armées indépendantes rapportant directement au commandement central de Nankin sont utilisées comme forces de garnison, réserves stratégiques, et pour des opérations spécifiques.
À la fin de la guerre, elle comprend 1 050 000 hommes répartis dans 25 divisions d'infanterie et 1 division blindée. Elle comprend également 22 brigades indépendantes : 11 d'infanterie, 1 de cavalerie, et 10 mixtes (infanterie combinée, artillerie, blindée, et unités de soutien). Dans les derniers mois de la guerre, la majeure partie de ses réserves de munitions et la plupart de ses unités ont été transférées dans le Pacifique, laissant l'armée expéditionnaire de Chine sous-armée et en sous-effectif.
L'armée expéditionnaire japonaise de Chine se rend le mais ses troupes restent actives pour assurer l'ordre public jusqu'à l'arrivée des forces alliées.
Commandants
Officiers
Nom | De | À | |
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1 | Général Toshizō Nishio | ||
2 | Maréchal Shunroku Hata | ||
3 | Général Yasuji Okamura |
Chef d'état-major
Nom | De | À | |
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1 | Général Seishirō Itagaki | ||
2 | Lieutenant-général Jun Ushiroku | ||
3 | Général Masakazu Kawabe | ||
4 | Lieutenant-général Takurō Matsui | ||
5 | Lieutenant-général Asasaburo Kobayashi |
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « China Expeditionary Army » (voir la liste des auteurs).
- (en-GB) Marcus Wendel, « Axis History Factbook », China Expeditionary Army
Bibliographie
- Frank Dorn, The Sino-Japanese War, 1937-41 : From Marco Polo Bridge to Pearl Harbor, MacMillan., , 477 p. (ISBN 978-0-02-532200-4)
- Meirion Harries, Soldiers of the Sun : The Rise and Fall of the Imperial Japanese Army, Random House; Reprint edition, , 569 p. (ISBN 978-0-679-75303-2)
- Bernard Jowett, The Japanese Army 1931-45 (Volume 2, 1942-45), Osprey Publishing, , 48 p. (ISBN 978-1-84176-354-5)
- Victor Madej, Japanese Armed Forces Order of Battle, 1937-1945, Game Publishing Company,